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BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
LACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DB DAINTPÉTERIBOURE
ET RÉDIGÉ
PAR
SON SECRÉTAIRE PERPÉTUEL.
TOME HUITIÈME
(Avec une planche.)
| MDCCCXLL.
SpA IN. D'EPMENENEURS.B OU RG chez W. Graeff héritiers. ET
EF Poele ZI. CG. chez L. Voss.
(Prix du volume 14 roubles d’arg. p. la Russie, 2 écus de Pr. p l'étranger )
IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE ÎMPÉRIALE DES SCIENCES.
TABLE DES
MATIÉRES.
(Les chiffres indiquent les numéros du journal.)
L. MÉMOIRES.
IL. N'OMEES.
Bounrakowsky. Sur l’irréductibilité de certaines formu- | BranD'r. Note supplémentaire sur quelques espèces du
les irrationelles, tant littérales que numé- riques. (Extrait.) 1 et 2.
Korpren. Ueber den Kornbedarf Russlands. (Extrait) 1 et 2.
Cnopix. De l’origine des peuples habitant la province d'Arménie. (Extrait) 1 et 2.
Hess. Recherches thermochimiques. Suite. 6.
BranoT. Generis Juli specierum enumeratio. 7 et 8.
OsrrocrADsky. Sur le mouvement des projectiles sphériques dans l'air. (Extrait) 9. Ueber Russland’'s Städte, mit besonderer Hinsicht auf deren Bevolkerung. (Extrail.) 10 et 11. Boxcaro et Meyer Verzeichniss der, im Jahre 1838 am Saisang-Nor und am Irtysch gesammel- ten Pflanzen. (Extrait.) 22.
Traurverrer. De Sameraria et Isatide generibus com- mentatio, (Extrait.) 22.
K oEPPEN.
genre des Scolopendres, suivie de la des- cription de deux espèces nouv'lles et d’un essai d'une subdivision de ce genre en deux sous-genres. 1 et 2.
Murazr. Untersuchungen über Philo in Beziehung auf die der Akademie gehürige Handschrift von 27 Tractaten desselben. 1 et 2.
Brosser. Note sur le village arménien d’Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques. 3. Osrrocransky. Note sur le mouvement des projecti-
les sphériques dans un milieu résistant. 5.
KozPPpen. Ueber die Zahl der Postpferd+ in Russland
und die damit verbundene Besteuerung. 5.
MaximiriAn, Herzog von Leuchtenberg. Ein Paar neue Versuche der Galvanoplastik. 9.
Boenrrinex. Einige Verhälinisse in dem Erscheinen der Diluvialschrammen in den skandinavi- schen Gebirgsländern, welche der Glet- scher-Theorie des Herrn Agassiz zu wi- dersprechen scheinen. 10 et 11. (avec une pl. lithogr.)
Ueber die geognostische Beschaffenheït des Landes zwischen dem Ilmen- und Se-
HELMERSEN.
VI
ligersee im Osten und dem Peipussee im | GEBLER. Characteristik mehrerer neuen Sibirischen Co-
Westen. 10 et 11.
Brosser. Projet d'une collection d’historiens arméniens inédits. 12.
Srruve. Sur les constantes de l’aberration et de la nutation. 13.
Voskressensky. Sur -la théobromine, substance az0- tée découverte dans les fruits du cacao. 13
TraurverTer. Ueber Lotus: circinnatus Trautv. und Lotus Candollei Trautv. 14. |
Buwce. Ueber eine neue Art der Gattung Pedicularis. 16.
Fiscuer und Meyer Ueber eme neue Pflanzengattung aus Brasilien. 16.
Kworre. Température de deux sources d'eau douce à Nicolaïeff 117.
Jacosr Sur les remarques de M. Becquerel relatives à ma mesure comparative de l'action de
deux couples voltaïques, l’un cuivre-zinc,
l'autre platine-zinc. 17.
Traurverrer. Ueber die mit Trifolium verwandten Pflanzengattungen. 17
Frirzscue. Ueber die Producte der Einwirkung des Kali auf das Indigblau. 18.
Häcrsrrosm Calculus observationum, quibus tempora regelationis et congelationis aquarum flu- minis Dwinae determimantur. 19.
Besser. Ueber russische Artemisien im Willdenow-- schen und im allgemeinen kôüniglichen Her- barium in Berlin. 19.
Brosser Notice des manuscrits géorgiens récemment
acquis par l’Académie. 20.
Osrrograpsxy. Note sur une question particulière des maxima relatifs. 21.
RurrEeEcHT. Ueber einige neue brasilianische Bambus- rohre. 21. -
Branpr. Observations sur le genre de vie et la phy- siologie des espèces du genre Glomeris. 22.
Norpmaxn. Ueber einen mit günstigem Exfolg ange- stellten Versuch Süsswasserpolypen von Paris nach Odessa zu verpflanzen. 25.
BRANDT. Remarques critiques sur les espèces qui com- posent les genres Sphaerotherium et Sphae-
ropoeus. 25.
BRANDT. Remarques supplémentaires au mémoire: Ge- neris Juli Specierum enumeratio. 23..
leopteren. 24.
Scamipr. Neue Erläuterungen über den Ursprung des Namens Mandschu. 24.
LIT. ANALYSES.
Bennmaapi. Analyse de l'ouvrage de M. Jal, intitulé: Archéologie navale. 14.
IV. RAP PORTE Fuss. Rapport général sur la neuvième distribution des
prix Démidoff au concours de 1839 Sup- plément. i
Le même. Compte rendu des travaux de l’Académie pour l’année 1840. Supplément.
AS CORRESPONDANCE.
Karëir Observations magnétiques de Prague. Lettre à M. Kupffer. 4.
LuzensenG Notice sur les Alligators de la Louisiane. Lettre à M. Fischer. 10 et 11.
Heckez. Eine neue Gattung von Süsswasserfischen in Europa. Schreiben an Hn Brandt. 24. VI. M U SÉES. Branpr. Bericht über die Bereicherungen des zoologi-
schen und zootomischen Museums während des 1840sten Jahres. 12.
VII Brosser. Rapport sur la bibliothèque chinoise du Mu- VII. | DR AL SP LA LE CHRONIQUE DU PERSONNEL.
RurrecurT. Bericht über die Bereicherungen der botani-
schen Sammlungen im Verlauf des Jahres | No. 1 et 2. — 6. — 13. 1840. 22. VII. IX. BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE. ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES.
Séances du mois d'Octobre 1840. 3. Novembre, 9. Dé- | No. 1 et 2. — 6. — 14. cembre , 13. Janvier 1841. 21.
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#7 169,170. BULLETIN SCIENTIFIQUE Tome Vlr
. . N1,27 PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOUR GC:
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par rolume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à étranger. On s’abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, ibraire, commissionnaire de l'Académie, place de l’'Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés
l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel de l’Académic; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par. l’Académie.
SOMMAIRE... MÉMOIRES. 1. Sur l'irréductibilité de certaines formules irrationelles. Bountaxowsxx. 2. Sur la consommation du blé. en Russie. Kôrrex. 3. De l’origine des peuples habitant la province d'Arménie. Cnorw. — NOTES. 1. Note supplé-
mentaire sur les Scolopendres. Bnaxot. 2. Recherches sur Philon. Muracr. — ANNONCES BIBLIOGRAPHIQUES. — CHRONIQUE DU PERSONNEL. |
MÉMOIRES. - à VA+VE=R
seront impossibles en supposant que les radicaux 4. MÉMOIRE SUR L'IRRÉDUCTIBILITÉ DE CER-
m _. “MGR MGR) Sylte TAINES: FORMULES, IRRATIONELLES, TANT VA, VB, en VA, VB, LE, V2 etc. LITTÉRALES QUE NUMÉRIQUES; PAR M. BOU- | sont irrationels.
NIAKOWSKY.. (Extrait.)
Ce mémoire contient une série de propositions con- cernaut l'impossibilité de satisfaire en nombres entiers, | ou, plus généralement, par des, fonctions ,rationelles quelconques, à des formules composées de radicaux de|2. User. Dex KornBkDarr RussLanDs; VON différents degrés. Ainsi, par exemple, si, l'on, représente: KOEPPEN (lu le 16.août 1839): (Extrait*). par À, B, C'et À des nombres ou des fonctions ra |: ::: | tionelles; les équations * ‘|
40
Seit Jahren schon ist in Russland die Klage über das
V4 + 12: EVc=R Sinken der Preise des Kornes und anderer Erzeugnisse | ar st ) des Landmannes laut geworden und auch nicht unbe- nn Pen 2 EE à —————————— ss + NO - © (#) Die ‘in diesem Artikel genannten Maasse sind die Russi-
deg ms ei sb if schen. Ein Pfand destillirten Wassers beträgt, bei 131/9 R, VA+ VB —Vc 25,019 Envol Kub.-Zoll (odér gerade 25 Kub.=Zoll bei 3 R). —
| | Der Eimer :(seapo) enthält 30 Pf. “destillirten : Wassers,; bei , | Var Vs. 2 esk | [43 1/9 R, und beträgt also 750,57 Kub.-Zoll. — Ein Tschetwerik . | AP) B= ! (der achte ‘Theil'vom ‘Pschetwert) enthält 64 P£. Wasser, :d. i, Pot. 2 ; 10 | H#601,22 Kub!-Zoll; Dernnach enthält-ein Pschetwert 12 Pud.32 P£. Fr” D — cents LE er; ein: en) aber y dér °64-ste: Theilk:vom. Tschctwert, A B—=R Wasser; ‘ein Garñez aber; . T V: o mm || = 8 Pf'odei! 200,15®Kub:-Zoll.
über diesen Gegenstand beweïst.
Unter den damals zur Lüsung dieser Frage eingelau- fenen Schriften ist einer in russischer Sprache verfassten Abhandlung der Preis zuerkannt worden (1).
In dieser Abhandlung wird gezeiot, dass in Russland das Steigen der Kornpreïse bis zum Jahre 1819 währte, und dass mit dem Jahre 1820 das Sinken derselben begann. Die neuere Zeiït hat in dieser Hinsicht dem Ackerbauer keine befriedigendere Resultate gebracht und es haben, mit Ausnahme der Missjahre 1855 und 1834, die Preise des Kornes sich im allgemeïnen niedrig erhalten, besonders in solchen Gegenden, wo zur Ausfuhr dessel- ben noch nicht alle Schwierigkeiten gehoben sind (?).
Da nun aber der Landmann in der Regel alle Abga- ben nur aus dem Ertrage seines Fleisses zahlen kann, so verdienen diese Umstände auch schon deswegen nähere Erwägung. né
Zu den Hauptmomenten, welche in dieser Hinsicht berücksichtigt werden müssen, gehôrt wohl vorzüglich der Bedarf des Kornes. Dieser Bedarf wird bestimmt:
1. Durch das zur Nährung erforderliche Korn und
2. Durch das zur, Brantwein- und Bier - Bereitung erforderliche Quantum desselben.
(1) Der Titel dieser Schrift ist folgender: O nonnxeniu nas wa semacabApueckix nponzueaenia 82 Poccin; counenie Asekcauapa Pounna. Cné6. 1829. 8.
(2) Dem Berichte nach, welchen das Ministerium des Innern für das Jahr 1837 abstattete, betrugen, am Schlusse jenes Jahres, die Preise des Roggenmehls für einen Kul (Sack : eigentlich Matten- sack) in Livland 22 Rubl. Ass. oder 6 R. 284/, K. Silber, im Tom- skischen Gouvernement aber nur 1 R. 80 K. Ass. (513/, Kop. Silbér). -also fast 10 Mal weniger, auch dann noch, wenn man voraussetzt, dass im Tomskischen Berichte vom kleinen, 7 Pud 10 Pfund Mehl fassenden, Kul’, die Rede ist, während in Bezichung auf Livland dex grosse, 9 Pud fassende, Kul’ gemeint ward. Der Hafer ko- stete im Tomskischen Gouvernement 1 Rbl. 37'/, Kop. Ass. (392/, Kop. Silber) das Tschetwert, während er im Olonez’schen “mit 14 Rbl. (4 Rbl. Silber) besahlt wurde. Die bisher aus den Provinzen einlaufenden Berichte dürfen übrigens nur mit Vorsicht .gebraucht werden, da in ibnen ôfters die Angabe vermisst wird, ob ein Tschetwert oder ein Kul’, und namentlich welcher, ge- meint sey; auch wurde in der Regel nicht gesagt, ob Banco oder Silber nach dem Course, gemeint sind, und wie dieser Cours berechnét wird, was doch einen bedeutenden Unterschied ausmachte, da der Silber-Rubel an einigen Orten zu 4 Rbl. 30 Kop. berechnet wurde, während er damals bei den Krons- cassen 3 Rbl. 60 Kop. in Assignaten gleichgestellt war.
a) wie Stark die Population JE NL ap sp der Koru-
bedarf eines einzelnen Menschen ist, un
b) wie wiel Korn zur Fütterung des Viehs verbraucht
wird.
Da diese beiden Bestimmungsmittel nur approximatis berechnet. werden künnen, so vereinigé ich solche hier zu einem Ganzen, indem ich die für jedes Iudividuum nüthige Quantität Korn (mit Hinzuziehung des Viehfut- ters) im Durchschnitt auf 5 Tschetwert anschlage: Die Tabelle 'zcigt, dass die Gesammthéyolkerang Russ- lands (mit Ausschluss von Polen, und. Finland) über 55 Millionen Individuen beiderlei Geschlechts beträgt(*).
Wenu gleich von nicht unbedeutenden Volksmassen im Russland (2. B. von den Ssamojeden) gar keïni ‘Brot genossen wird, während es andern (wie den Kalmücken) nur eine Nothkost ist; werin das Mehl durch verschiedene
Surrogate ersetzt oder mit solchen versetzt wird (5),
und wenn für Minderjährige in der Regel nur halb so viel Korn gerechnet wird als für Erwachsene, so glaube ich doch im Durchschnitt nicht unter drei Tschetwert
[Korn auf jedes Individuum annehmen zu dürfen (4). —
(*) Diese Tabelle wird, gleich den übrigen, weiter unten angeführten Beilagen, in den Memoiren der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften abgedruckt werden. . c
(3) Z. B. mit Fichten- und Tannen-Rinde, gedürrtem und gepulvertem Stroh, u. dgl: ! Das Haupt-Surrogat des Kornes bleibt_ jedoch immer die. Kartoffel, deren Anbau in Russland fortwährend zünimmt. In Ermangelung vollständiger Nachrich- ten über den Kartoffelbau, gebe ich, in der Tabelle B, éinige, officiellen Berichten entnommene Data, ‘aus denen hervorgéht, dass auch in Ssibirien die Kartoffel! schon einheimisch géwor- den ist. Im Irkutskischen Gouvernement machte hr: Ertrag im Jahre 1836 den vierzehnten Mheil alles Korn-Ertrages aus, wäh- rend im nämlichen Jahre in Livland der Kartoffelbau, der Quan- tität nach, mehr_.als ‘/, von dem lieferte, was durch Korn ge- wonnen wurde. UE ru à |
(4) Den am 9.-Januar 1758 erlassenen Proviant-Regeln gemäss,
mn. 1.). Das Quantum derihm zu verabfolgenden Graupe wurde zuerst auf einen Garnez (5 Pfund) mouatlich bestimmt, dane aber durch das Manifest vom 17 März 1775 auf 1'/, Garnez festgesetzt. Demnach bekoïnmt ein Mann jährlich 21 Pud 30 Pfund Mehl und 2 Tschetwerik 2 Garnez (d.i. 2 Pud 10 Pfund) Graupe. Von letzterer also gerade ‘/4Q so viel als vom erstern. Da eiz Mattensack (Kyas) 7 Pud 10 Pfund Mehl enthalten soll, se macht diess gerade drei solche Säcke Mehl für jeden Mann aus,
BULLETIN
5 one LL LE Wahr ist es, dass béï noch ungéregelter Wirthschaft wenig Stallfütterung existirt und dass überhaupt für's Vieh nur wenig Korn verbraucht wird; doch schon der Bedarf der gesammten Cavallerie(®) sa die Fütterung der Zug- und Arbeits-Pferde ist bedeutend und dürfte wohl so viel betragen als dasjenige ausmacht, was durch Surrogate und Minderjährige erspart wird.
Wollte man für jede Familie nur ein Pferd, oder äberhaupt gegen 10 Millioren Pferde rechnen (f) und annehmen, dess nur die Hälfte davon bloss ein halbes Jahr hindurch zu einem einzigen Garnez (dem 64-sten Theil von einem Tschetwert, also, etwa 4 Pfund) Ha-
D den — Mn the = Pe- hnée- ig
Das Gewicht der Matten selbst ist durch den Senats-Ukas vom 26 Mai 1854 für die 7!/, Pud wiegenden Mehlsäcke (Kyan) auf 40 Pfünd, für diejenigen aber, welche gefüllt 9 Pud wiegen, auf 12 Pfund angenommen worden.
Nur diese letztern Säcke kônnten allenfalls für aequivalent mit einem Tschetwert gehalten werden, da sie 8 Pud 28 Pfund Mehl fassen. Gemeiniglich wird angenommen, dass ein Tschet- wert Weitzen 9 bis 10. Pud. wiegt, woher denn auch der Land- wirthschafiliche Verein in Odessa, zur Erlangung einer Prämie, aur solchen Weitzen concurriren lässt, der micht weniger als 10 Pud 10 Pfund wiegt.
Ein Tschetwert.Roggen wiegt 8'/ bis 91/2 Pud . Gerste, , », :61/à, » 8/4 » in Hafer, ,
Der kleinere oder gewôhnliche Kul’ (Mattensack) ist also, sei- mem Gehalte nach, bedeutend kleiner als ein Tschetwert Rogg gen; | doch da ich den Bedarf an Graupe (welcher für das steheude |
»»
Heer allein gegen 300,000 Tschetwert, für die ganze Bevôlkerung' aber, diesem Maasstabe nach, 15/4 Millionen Tschetwert betra- |
gen kann), gleich wie das zur Fütterung des Viehs erforderliche Getreide nicht mit in Anschlag bringe,, und da hier überhaupt pur von approximativer Berechnung die. Rede seyn kann, so dürfen wohl durchweg.für jedes Individuum volle 3 Tschetwert angenommen werden.
(5) Ich glaube: diesen, für das regelmässige Militär mit, circa 2 Millionen Tschetwert Hafer in Anschlag bringen zu dürfen.
(6) Im Jahr 1837 besassen 266,663 Kronsbauern, beiderlei Ge-
schlechts, im Moskau’schen Gouvernement 54,895 Pferde, also! fast nur ein Pferd auf fünf Individuen; ebenso hatten 326,541 | im Gouvernement Pensa, ! 17,957 Pferde (also & Vs Individuen ein Pferd); — im Orenbur-|
Kronsbauern beiderlei Geschlechts,
gischen Gouvernement rechnete man auf 626,150 Bauern, beiderlei Cotes 342,242 Pferde (also auf je 2 Individuen 1 Pferd); — Dagegen hatten im Taurischen Gouvernement, wo fast nur mit
Ochsen gepflügt wird, 385,547 Krons-Bauern, beiderlei Ge-!
schlechts, nur 48,535 Pferde, (so dass auf 8 Individuen nur
À Pferd kam), während im nämlichen Gouvernement gegenwärlig| (1839) die Mennoniten, 11,202 Individuen b. G. an der El, |
7718 Pferde besitzen,
/SCIENTI
fer bekäme, so würde diess allein schon
über 141/, Mil- lionen Tschetwert im Jahre ausmachen. ‘Hierzu müsste denn noch alle übrige Viehfütterung (7), und besonders auch die Unterhaltung der Postpferde an allen grüsseren Strassen des Reïchs, geschlagen werden (®).
Doch üngleich mehr ist erforderlich für die in den Stidten gehaltenen Pferde, deren allein in St. Petersburg
(7) Im Kasan'schen Gouvernement gibt der Bauer, während der Arbeitszeit, seinem Pferde 11/, bis 21/, Garnez Hafer täg- lich und hôchstens 8 Pfund Roggenmeh]l, Eine Kuh bekômmt 2 bis & PF Mehl, ein Schaf 3/, Pf. Mehl, ein Schwein 1 P£ Hafer nebst Spreu; jedoch alles diess nur zur Winterzeit. So unbedeutend diess zu seyn scheint, so macht es doch, dem Vichstande der dortigen Bauern nach, gegen 17 Tschetwert Korn, zur Viehfütterung für jede Familie nôthig, was in vielen andern Gouvernements nicht der Fall séyn kann (siche E. Perzow’s Schätzung der Landes - Erzeugnisse im Kasan’schen Gouver- nement, — im Journal vom Ministerium des Innern 1838, No. 10, S. 11 f.). Im Pensa'schen wurden, wie aus den Berich- ten über die dasigen Reichs-Domänen hervorgeht, auf eine Bauer- wirthschaft mit 2 Pferden, 2 Kühen, einem Kalbe und #4 Schafen, 4 Tschetwert Roggenmehl und 2 Tschetwert Hafer zur gewôhn- lichen Viehfütterung verwandt; in grossen Wirthschaften des Ssaranskischen Kreises, sollen zu diesem Zwecke auch wohl bis 16 Tschetwert Mehl verbraucht werden. Hr. J. Wilkins, der in den nôrdlichen Gonvernements auf eine, aus 5 Seelen be- stehende Familie, 2 Pferde, 2 Kühe mit einem Kalbe und 2 Schafe mit 3 Lämimern annimmt, rechnet jährlich — ausser 300 Pud Heu, die zusammen 102 Rbl. 121/, Kop. Ass. (29 Rub. 1%6/; Kop. Silber) werth seyn kônnen. — nur 1/, Tschetwert reinen Hafer auf jedes Pferd. Die Quantität der Spreu (yxBocrse, YXOÉOTE OBCAHBI M KATHLH3 MAKHHA pxenax) die der Landmann: für sein Vieh braucht, wird von ihm nicht beson- ders angegeben, (3emrexbaraeckiä KYPHAAF, H3AaBaemBIA IL, MockoBcKHMB OÔLECTBOMB CEABCKATO XO3AÏCTBA, 1832, N. 7, c. 467 rw 468).
(8) Aus den von mir gesammelten Nachrichten geht hervor, däss in Russland, auf den Stationen, gegenwärtig 37,600 Pferde contractmässig gehalten werden, die dem Lande gegen 8 Mik lionen Rbl. Ass., (circa 27, Millionen Silberrubel) kosten. Die- sen sind noch die Postpferde in den Ostsee-Provinzen und die von den sogenannten Jamschtschiki (Posthauern) zu haltenden Pférde beizufügen. Die Anzahl der letztern muss sich auf 4300 belaufen, wenn man, dem Ukas vom 13 Januar 1752 gemäss, immer 3 Pférde auf 28 solcher Bauern, männlichen Geschlechts, rechnet. Die Gesammtzahl aller Postpferde im Russischen Reiche beträgt daher gegenwärtig ungefähr 42,500. Wollte man anneh- men, dass jedes dieser Pferde täglich nur 2 Garnez (keine 8 PF) Häfer bekommt, so würde diess allein schon jährlich 484,766 Tschétwert Hafer ausmachen; zu 3 Garnez aber geréchnet wür-
den 727,148 Tschetwert erforderlich seyn. +
BULEEMINASSE CN PIE LOUE
und Moskau im J. 1858 nicht fsenlger 4 65 220 Stick gezählt wurden (?).
Der Abzug für Minderjäbrige (etwa der dritte Theïl der ganzen Bevülkerung) ‘auf die, wie gesagt, in der Regel nur halb so viel als für Erwachsene gerechnet wird, müsste freïlich ganze 27!/, Millionen Tschetwert betragen; doch wenn man den Verlust in den Schobern und Speichern mit berücksichtigt (1°), so dürften wohl das Mehr und Minder sich gleichkommen und die Con- sumtion des Kornes, als Nahrungsmittel, würde daher mindestens 165 Millionen Tschetwert betragen.
Aus officiellen Quellen ergibt sich, wie der Vergleïch der Tabellen Æ# und C:zeigt, viduen Zusammen, nach Angabe der Brantwein-Pächter, 20.829,423 Wedro Brantwein (nebst Bier und Méëd) für den Werth von 166.875,781 Rub. Bco. (oder 47.678,225 Rub. 142/, Kop. Silber) verbrauchen. Verhältnissmässig müsste also der ganze Brantwein-Bedarf Russlands über 511/2 Mill Wedro betragen, deren Verkaufpreis sich auf mehr denn 250 Millionen Rbl. Ass. (gegen 72 Mill. Rbl. Silber) belaufen würde. dabeï in Be- tracht, dass hier grüsstentheïls nur vom Verbrauche des- jenigen Brantweiïns die Rede ist, welcher von den Päch- tern_ ausgeschenkt wird, während doch mehreren Gouvernements unter gewissen Bedingungen nicht bloss der Adel, sondern auch andere privilegirte Stände,, das
Zïeht man
in
(9) Namentlich 36,929 in St. Petersburg und: 28,291 in Mos- kau: — Siehe die Berichte der: Ober-Polizeimeister dieser, beiden Hauptstädte.
(10) Den von der Regierung getroffenen Anordnungen gemäss, sollen künftig in den. Vorraths-Magazinen auf jede männliche Seele 1'/, Tschetwert vorhanden seyn. Rechnet man, da cinige Provinzen von den Beiträgen in Natura eximirt sind, nur 20 Mil- lionen Contribuenten, so würden die gefüllten Vorraths-Magazine 30 Millionen Tschetwert enthalten müssen. (Mehr denn die Hälfte dieses Quantums bhätte zum 1. Januar 1837 schon vorhanden seyn/sollen,. und 1/, davon war wirklich vorhanden). —: Wie bedeutend aber die jäbhrliche Einbusse in den Speichern seyn muss, davon gibt uns das Stadt - Reserve - Magazin zu Riga einen sprechenden Beweis ab, da aus selbigem einst über 500 Last (61,325 Pud) meisthiethlich verkauft werden mussten, weil solche durch langes Liegen verdorben waren, Der jähr- lichbe Verlust jenes Magazines, dessen Gehalt zuerst auf 3520 Last (451,728 Pad, oder über 50,000 Tschetwert) Roggen bestimmt, später auf 1800 Last (220,770 Pud), seit dem 18 September 1831 aber auf nur 600 Last (73,590 Pud) reducirt wurde, betrug jäbrlich 3260 Kb]. Silb, an Werth (S. das Inland, 1839, No. 13 u. 14). Wie viel mehr muss aber nicht da ver- loren gehen, wo das Korn ungedroschen im Ereien aufbewabrt wird !
{hier mit einbegriffen ist,
ANR 4e MG DÉS D PE RE UT PONTS ETE OR APE CAE RER PSE A PE EN Vi
Recht haben, Brantwein zu brennen und solchen in ei- genen Trinkhäusern zu verkaufen (1), und. :weiss man, pc dass, die: Pächter ihre Angaben eher zu niedrig als zu hochstellen, so darf. man wohl annehmen, dass überhaupt, 32 Millionen. Wedro cher das Minimum als das. Maximum des, Brantwein- Verbrauchs in Russland sey (12). Die Ausfubr des Korbrantweins betrug wäh- rend des letzten Decenniums (1829 — 1838) im Vo schnitt keine 70, 000 Wedro jibrlieh En):
Nimmt man, wie géwühnlich an, dass j im Durchschnitt aus einem Tschetwert. Korn cicca 7 ,Wedro :gemeines Brantwein (noxyraps) gebrannt werden (#), so ‘folgt
ER RS 2. 2 RON AR ER uen En
(11) So z.B. die Kosaken in Klein-Rüussland, von denen alleim im Poltawa’schen Gouvernement (im Jahr 1837) 919. Wirthe Brantwein verkauften, während in den von der Krone verpachk- teten 1492 Trinkhäusern nicht weniger als 121,056, Wedro De geschenkt wurden.
(12) Wenn uun die Pachtungen gegen 137 Millionen Rbl. Ass. (über 39 Mill: Silbérrübel) abwerfen , so folgt daraus, dass jedes Wedro Brantiein auf die Weise mit circa 4 Rbl: 34 Kop. Ass. oder { Rbl. 2% Kop. Silber: besteuert ist! = Auf jedes Indivi- düum, gross und klein; beidérlei Geschleééhts, ‘kommt durch au über VA Wedro Brantwein (für mehr als & Rbl} und dabei über 2 Rbl.:17 Kop. Bco. (62 Koôp. Silber) Ge- tränke- Steuer. (Die Corsumtion von Bier und Mëd, welche verhält sich zu der des Brantweins im Ganzen genommen nur wié 1:13; sie ist jedoch an üund für
{sich grôsser, da nicht nur die Pächter, sondern auch Andere,
Bier und Mëd unentgeltlich für sich, äie gegen Zahlung der gesetzlichen Accise auch zum Vérkauf brauen dürfen). — Diess Resultat über den Brantwein:Verbrauch' wird durch'den 560-sten Artikel der Statuten über die Getränke-Steuer bestätigt ; vermôüge dessen ein Wedro Brantwein auf jede männliche Revisions - Secle gerechnet und dem gemäss in den privilégirten Gouvernements die Accise à 2 Rubl. Ass. par Wedro erhoben wird (Ycrasa a NUTEËHOME H aKUH3NOMB CÉOPH, CT. 560, — 55 V Tows Cr. 3a- konoBt). Diese Accise wird, wie aus Tab. D hervorgeht, von mehr denn a1/, Millionen männlichen Individuen entrichtet.
(13) Namentlich:
Wedro Rubel Ass. 1835... 60,787, für 230,797 — 65,942 Rb]. ,, Kop. Silber 1836... 45,677, » 145,497 — 41,570 ,, 57 1/7 : 1837... 71.692, 209,98 — 00,095, 7E8/3 . 1838... 54,213, ». 203,844 — 58,241 142/; =
Ueber die Ausfuhr in den vorhergehenden Jahren siehe G.Ne- bolssin’s Statistische Nachrichten vom auswärtigen Handëä Russlands (Crarucraueckia sanucku © swbmmeñ Toprosas Poccix; Cné 1835. 8. u. 1.)
(14) Da von 100 Pfund Korn gewôhnlich 15 Stof gemeinem Brantwein (Kupfer- Halbbrand) erhalten werden, so bekommt max
9:
—
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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daraus, dass :zum Behufe der Brantwein- (und Bier-)Pro- duction: in, Russland nur gegen 5 Millionen Tschetwert Korn erforderlich smd, also etwa der 35-ste Theïl von dem was die Consumtion beträgt.
Somit würde denn der gesammte Kornbedarf Ruselande (das Saatkorn ” ner ue gegenwärtig 170 Millionen Tschetwert ausmachen.
Schwieriger! noch als den Bedarf des Kornes auszu- mitteln môchte es seÿn, zu genügender Kenntnuiss der mittleren Kornproduction Russlands zu gelangen. Das Ministerrum des Innern schligt, in seinem Berichte für das Jahr 1857, die gesammte Kornproduction des Jahres 1856 auf mehr denn 225 Millionen Tschetwert an (5). Der reine Kornertrag jenes Jahres aber musste, nach Abzug der Aussaat, die sich auf 50.758,429 Tschetwert
von einem Tschetwert Weitzen (à 10 Pad)... : 71/2 Wedro Roggen (à 9 Pud) 65/, .
» a Gerste (à 8 Pud) d. h. 1 Pud Korn gibt 5/, Wedro gemeinen Brantwein (no- ayrapz); 100 Pud aber geben 75 Wedro.
Von dem bessern Brantwein (nsnnoe Bnno, mbnnaa roptira, dem sogenannten Silber-Halbbrand) rechnet man 5 Wedro auf 8 Pud Roggenmehl und erhält also nur 62 ‘/a Wedro von 100 Pud :Mehl (Kypnasrs Muancr. BayTpenanxs 4545 1858, Hou6pr, cubca c. 47). .
Der jährliche: Brantwein - Bedarf der Marine kann gegen 60,000 Wedro betragen, da für die Flotte des Schwarzen Meeres allein 37,189, Wedro (mosyraps) erforderlich sind (S., das russi- St.-Petersburgischen Zeitung 1839.
son Es due
» LE
sche Intelligenz-Blatt zur No. 123, S 1327).
(15) Diese Zahl wurde so ausgemittelt: Provinzial- Verwaltungen nach, betrug die Gesammt- Aussaat an Winterkorn im Herbst 1835: 20.324,601 Tschetwert, wovon der fänffache Ertrag 101.623,005 Tschetwert ausmacht. Die Früh- lings-Saat betrug im Jahr 1836: 30.433,828 Tschetwert, der als Minimum angegebene vierfache Ertrag, musste sich auf 121:735,512, belaufen; so dass der Gesammt-Ertrag wenigstens 225.358,317 Tschetwert ausgemacht haben müsste,
Für das Jahr 1834 zeigen die Berichte folgendes:
Den Berichten der
und
Aussaat Ertrag Ernte Winterkorn 19.241,642 . . . vierfach . . 76.966,568 Tschetwer Sommerkorn 29.078,634 . . . dreifach . . 87.255,902 a zusammen 48.320,276 104.202,470 Fe
woher denn auch die mindeste Ausfuhr in diess Jahr fällt. Ein Mehreres hierüber siche in der Tabelle £: über Koruproduction in Russland.
Wer übrigens in dem Fall gewesen ist, vom Landmanne selbst die einzelnen Data in dieser Beziehung einzuholen, der weiss nur zu gut, in wie fern die Angaben derselben Glauben verdie- nen. Je ungebildeter der Bauer ist, um so abweichender von der Wahrheit sind seine Berichte,
belief, 172.599,888 Tschetwert ausgemacht haben. Vom Kaukasus und. den Transkaukasischen. Ländern wurde hierbeï nur eine ackerhauende Bevülkerung von 345,000 Individuen beiïderlei Geschlechts mit in Betracht gezogen.
Wollte man, in Ermangelung genügender, Data, das J.1856 als Normal-Jabr in Beziehung auf Kornproduction gelten lassen, so würde daraus,folgen, dass die Pro- duction den innern Consumtions-Bedarf um etya 60 Mil- lionen Tschetwert übersteigt, indem. von der Kaukasischen und Transkaukasischen Bevülkerung fast nur der zehnte Theïl mit berücksichtigt wurde. Da nun aber zur näch- sten. Aussaat wiederum über 50 Millionen Tschetwert erforderlich wären, so würde das Quantum des für’s land überflüssigen Kornes 10 Millionen Tschetwert betragen. Und gerade die grôssere oder geringere Nach- frage nach diesem Rest, ist es, die in gewühnlichen Jah- ren einen ,s0: bedeutenden Einfluss auf. den Preis des Getreides ;ausübt, während in Missjahren dieser Preis hauptsächlich vom Deficit, abhängt.
Was nun den Absatz des russischen Getreïdes ins Ausland betrifft, so ist dieser lange nicht so bedeutend wie wohl Mancher, ohne die Sache näher zu prüfen, voraussefzen môchte.
Aus den für die Jahré 1824 bis 1838 vom Finanz- ministerium herausgegebenen Uehersichten des auswärti- gen Handels (15) geht hervor, dass im Laufe jenes funf- zchnjährigen Zeïtraumes circa 31%/, Millionen Tschetwert Korn, für den Werth von fast 130 Millionen Silber- Rubel, ausgeführt wurden; jährlich also etwa 2 Millio- nen Tschetwert für den Werth von 81/, Millionen RE. Silber. (S..die_Beïlagen F, G,. H, I, K.17).
Wenn nun aber die Getreide -Ausfuhr nicht. den hundertsten Theïl des im Lande selbst erforderlichen Ge- treides beträgt, so folgt wohl daraus, dass der Korn- Handel mit dem Auslande für die Dauer keiïnen beson- ders grossen Einfluss auf den Preis unseres Getreïdes üben kann, am mindesten in solchén Provinzen, die, fern von Häfen gelegen, noch an Wasser - oder Land- Strassen, Mangel leiden.
(16) Tocyaapcrsennaz BHSMIHAA TOPrOBAA BB PASHEIXE EX BHAAXB (1824 — 1838.) 4.
(17) Aus der Haupttabelle (Lit. Æ) ersieht man, dass im Laufe der genannten 15 Jahre 31.747,612 Tschetwert Getreide für die Summe von 452.568,202 Rbl. Bco: (129.305,200 RSI. 57!/; K En 1b.) ausgeführt wurden; also im Durchschnitt jahrl. 2.116,5077/ s Tschetwert für 30.171,2137/4$ Rbl. Bco. Ass. (8.620,546, Rbl. 103/; Kop. Silber). Ueberhaupt wurde während dieses Zeitraums ausgefübrt:
BULLETIN SOL NITENNES ”
Es müssten daher im Lande selbst dic.Mitéel! gebuéht | - werden, die Preise des Getreides auf einer gewissen; | dem Landmanne erspriesslichen Hôhe zu halten: Da diese jedoch durch die Concurrenz, oder, richtiger ge- sast, durch das Zahlverhältniss der Consumenten zu den
Producenten bedingt sind, so dringt sich dem Beobach- |
ter der ôkonomischen Zustände seiner Nation vor Allem die Uebérzeugung auf, dass besonders für die Vermeh- rung der ersten gesorgt werden müsse, d. h., dass auf Bildung eines industriôsen Mittelstandes hinzuwirken: sey, was denn bei uns auch wirklich geschieht.
Wiewohl schon hier und da im Auslande der schroffe Gegensatz von Stadt und Land'zu verschwinden beginnt, indem, bei zunehmender Dichtigkeit der Bevôlkerung, und besonders beï erleichtertem Verkehr, nicht nur Manufacturen, sondern vorzugsweise auch Fabriken, aus den Städten aufs Land hinübergehn; so ist man bei uns für’s Erste, wohl nicht mit Unrecht, noch'auf Hebung der Stidte bedacht, indem man sucht, solche durch Géwerbsleute zu bevélkern. Unter den,in dieser Ab- sicht zu ergreifenden, Mitteln , will ich hier nur eines besprechen, das, s0, viel ich, weiss, bisher noch unbe- rücksichtigt geblieben ist, und doch.dér Beachtung nicht ganz unwerth seyn dürfte., Ich meine die Veranlassung dazu, dass : ein Theïl der Nachkommen der fremden Ansiedler in: Russland, und namentlich die sogenannten Anwohner ({*), sich,in die Städte begeben
Tschetwert R.Bco. Ass. R.Silber. K.S. Weitzen 19.361,135 für 325.244,173 — 92.926,906 57°/, (S.Tab.G)
Roggen 7.192,679 ,, . 83.232,670.— 23.780,762 855/,(S.Tab.H) Gerste 2.231,995 , 21.752,772= 6.215,077 715/,(S.Tab.J) Hafer 2961,802 ,, 22.538,587 — 6.381,453 426/, (S.Tab.A)
also im Durchschnitt jährlieh: Weitzen. 1.290,742 ,,. 21.682,945 — 6.195,127
Roggen 479,512 ,, : 5.548,845=— 1.585,58 Gerste 148,800 , 1.450,185— 414,339 Hafer 197,453 , :1.489,239— 425,497
Die Korneinfuhr ist hierbei, als unbedeutend, nicht mit be- rücksichtist worden. Diese war nur im Jahr 1834, ihrem Geld- werthe nach, ungefähr halb so gross, als die mittlere Ausfubr jäbrlich mL nämlich für 14.516,428 Rbl. Ass. oder 4.147,566 Rbl. 244/; Kop. Silber, — In den, Jahren 1825 — 1832 fand gar keine Rue Einfubr Statt; doch wurden regelmässig Reis und einige Sorten Graupen ins Land gebracht — Die Beilagen Z, M, N, O, zeigen, nach welchen. Läudern die verschiedenen Kornarten ausgeführt wurden,
(18) So werden in den Mennoniten-Colonien diejenigen An- siedler genannt, die kein Land zu bewirthschaften haben; bei an- deren Colonisten führen sie, so viel ichweiss, den Namen Freiwirthe. Im Jahr 1837, wo die Mennoniten im Taurischen Gouvérnément
séyn,
of in den’sechziger Jahren des vorigen mr die Ausländer aufgemuntert wurden, nach Russland zw ziéhn, hoffte man; dass sic’ den: filindérh zum Müster
dienen sollten. Doch eine der Haupthedingungen zur
Eireïchung dieses Zweckes blieb unbeachtét, nämlich
das Mittel zum gegenseitigen Verkehr, die Sprache. Man gestattete den Ankômmlingen sich dicht neben einander anzusiedeln und sorgte nicht dafür, dass sie oder ïhre Kinder die Sprache des Landes erlernten. So ent- stand im russischen Reiché ‘ein Staat im Staate nach dem andern, und die bevorrechteten Fremdlinge, deren Ge- sammtzabl gecenwärtig auf mehr den 288,500 Individuen herarigewachsen ist (4°), haben beï ihrem isolirten Bestehn dem Lande bisher viel weniger genützt, als man unter andern Verhältnissen wohl hüätte erwarten sollen. — Die den Ausländern angewiesene Quantität Landes var so bedeuntend, dass sie nicht nur an Verbesserung des- selbén nicht zu denken brauchten, sonderh, dass sie zum Theïl selbst die bequemere Art ibrer Nachbaren zu wirthschaften sich aneïgneten, und so in ibr er Entwicke- lung eher zurück- als vorschritten.… Die Absicht, dass der. Colonist, den, übrigen, Bauern_ zum Beiïspiel diene, blieb unerfüllt, und wird, diess.-bleiben,, so. lange: der: selbe nicht auf Mittel sinnen muss,. sich, den Maängel an Land durch verbesserte Wirthschaft zu ersetzen.' Da- her darf wohl gegenwärtig nicht méhr dié Rede davon den bei uns schon ansässigen Colonisten neue Landstücke zuzutheïlen. Diess hiesse nur die Vervoll- kommnung des Landbaues bei ihnen auf. noch lingere Zeit PEN Nun aber ist den Colonisten br
[Land nach der Zahl der F amilien _zugemessen worden
und, diese Wirthschaften sollen, wie man wünscht,
ungetheiïlt verbleiben. Beï zunehmender et gate à in den Colonien mehrt sich denn auch die Zahl solcher Individuen, die kein Land zu bewirthschaften haben, und die entweder als Miethlinge bei Andern ihr Brot suchen, oder’ die ein Handwverk treiben. Von letzteren ziehen wohl mehrere in die Stidte, wo sie als Schmiede, Wagenbauer, Tischler u. dgl. ïhr gutes Auskommen finden, aber fürmliche Städter wollen sie nicht werden. Und sie haben dazu ihren guten Grund; denn, als Coloni- sten wissen sie nichts von Militär-Pflichtigkeit: smd sie aber
aus 2030 Familien (mit 9945 Individuen) bestanden, hatten nur 982 von diesen Familien Land; die übrigen 1048 Familien aber, mit 4108 Individuen beïderlei Geschlechts, besassen kein Land. Und doch:hatte im Jahr 1836 nur cin emziger Mennonite sein Colonisten-Wesen: aufgegehen um zu einem andern Stande über- zugchen.
(19) Siehe die Beilage Lit, P.°
axes
13:
einmal Bürger, so müssen auch sie, wenn die Reïhe sie trifft, ihren Mann stellen. Wollte man äâlso Colonisten in die Städte ziehn, was gewiss für diese eben so vor- theïlhaft wäre als für die Colonisten selbst, so müssten die neueingebürgerten Colonisten, wo nicht für. alle Zeit, doch wenigstens für, zwei Generationen von aller Re- crutirung frei seyn (2). Oder man künnte, nach Ablauf einer gewissen Zeit, von ihnen nur eïne bestimmte Geld- summe statt der Lieferung eines Recruten verlangen, wie diess z. B. den Handwerkern in Narwa, verschie- denen Fabrik-Arbeïtern im Reiche und den Beyohnern gewisser Districte gestattet wird, die für jeden zu stel- lenden Mann 1000 RbI. Bco. zahlen (2). — In Erman- gelung solcher: Vortheïile wird wohl ken Colonïist Bür- ger werden wolleu, und die fremden Ansiedler werden liéber in thren Colonien zerstreut und arm verbleïben, oder, wie diess gegenwärtig bei den Mennoniten im Melitopol'schen Kreise des ‘Taurischen Gouvernements der Fall ist, eigene Gewerbe-Colonien zu gründen wün- schen, als sich entschliessen vom Lande in die Stidte überzugehen.
Während bei zunehmender Zahl der Manufacturisten und Handelsleute ein Theïl der Ackerbauer zu Gewer- ben übergeht, wird der andere für seine Producte bes- sern Absatz finden und, bei billigen Preisen der Er- zeugnisse_inländischer Industrie. sich solche mehr und mehr zur Befriedigung neuer Bedürfnisse anschaffen. Der Wobhlstand wird dabeï steigen; ob aber, bei Verminde-
L
e]
(20) So z. B. sind diejenigen Tataren, die sich in den Vor-
| städten von Feodossija und Kertsch ansiedeln, gleich den Grie-
chen in Kertsch und Jeni-Kalé und den Arméniern! in Karasst -
_ Basär und Eski-Krym, von aller Recrutirung befïeit worden.
Siche die Senatszeitung vom Jahr 1839, No. 54, wo es heisst: OCBOÛOAUTE OTB HNAATEÆA 3CMCKHXBE NOBHHROCTEN H OTB NOCTABKH pexpyTs 5» Teuenin 25 ALTE.
(21) Diess zahlen auch die Bewohner des Archangel’schen Gouvernements (mit. Ausnahme der Lappen im Kola’schen Kreise, die nur halb so viel entrichten), alle Insassen der Städte und Dôürfer, welche keine hundert Werst von der Oesterrcichischen und Preussischen Gränze entfernt sind, alle seit dem Jahr 1798 im Taurischen Gouvernement naturalisirten Fremden und die Privat - Bauern auf der Taurischen Halbinsel: ferner die im Astrachan’schen Gouvernement angesiedelten Kasan’schen Tataren und endlich, verhältnissmässig auch alle aus weniger als 20 männlichen Individuen bestchende Gemeinden oder Besitzungen, es mügen diess Krons-, Apanagen- oder Privat-Baueru, oder freie Ackerleute seyn (S. den Ukas vom 28. Juni 1831 und das Recrutirungs- Statut im vierten Bande des Russ. Gesetzbuchs).
BULLETIN" SCIENTIFIQUE.
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rung der absoluten Armuth, die relative nicht zunimmt, diess ist eine andere, nicht hierher gehôrende Frage. Beï Beschützung des Handels , ist besonders auf die Genauigkeïit der Kôrn-Maasse zu séhn, damit der Land- mann nicht beeïnträchtigt werde, wie diess an den Hä- fen des Asow'schen Mecres im Jahr 1857 und frü- her schon der Fall gewesen seyn soll, wo mar in dieser Hinsicht den Bauer klagen hürte. Da das Korn beim Verkaufe sowohl, als bei Ablieferung in die Vorraths- Maigozme , gewohnlich: gehäuft abgemessen wird, so mäüsste, mit Hinsicht auf dieses Häufen, nicht nur der Gehalt der Korn-Maasse, sondern auch der Durchmesser derselben am obern Rande genau bestimmt seyn (2).
Vor allem aber ïsts die Erleichterung des Verkehrs, die in unserer Zeit das Hauptmittel zur Umgestaltung des geselischaftlichen Beisammenbestehens oder der s0- genannten Ordnung abgibt. Die Ferne wird zur Nüähe, schwere Lasten werden mit Leichtigkeit von Ort zu Ort versetzt, die Fabriken rücken hinaus ins Freie, Reisen werden zu kurzen Fahrten und des Menschen Leben wird verhältnissmässig linger, denn er gewinnt an Zeit, die er seiner inlellectuellen, Ausbildung und dem Dienste des Vaterlandes zuwenden kann. Auch an Raum ge- winnt das Land, idem die Arbeits- und Lastthiere durch Maschinen tersetzt werden. Kurz es wird anders und hoffentlich besser von Tage zu Tage. Blicken wir zu- rück um zu sehen wie es um uns vor 20, ja noch vor 10 Jahren aussah! — Und doch müssen wir uns sagen, dass wir erst an der Schwelle einer neuen Welt stehn, und dass die Folgen solcher Entwicklung noch unab- sehbar smd.
Russland eilt in seiner Jugendkraft dem reifern Eu- ropa nach. Das Bedürfniss erleichterter. Communicatio- nen ist auch bei uns lange schon anerkannt, und wie thätig wird nicht an bessern Wegen gearbeitet! Doch sie ist da die Zeit der Dampffahrten und der Eisenbah- neu, und nicht gar lange, so wird auch über Russland sich ein Netz von neuen Wegen dieser Art ausbreiten. Was heuteé noch traumartig erscheint, dürfte bald als Wahrheit, als Nothwendigkeit sich vor uns aufthun.
(22) Schon das älteste Recht der Russen spricht im XI. Jahr- hundert von gehäuften und gestrichenen Maassen. Wurde Korn geliehen, so bekam man es gestrichen (no4s rpe610); gehäuft aber (cs npncouowr) musste es zurück gegeben werden, denn der Ueberschuss wurde als Zins betrachtet (S. IMpasaa Pyccxas, ra. XXVIILo prsouucrss und Kapaususa Her. Loc. Poc. IL, np. 97) Die Zinsen selbst durften damals bis 400/, im Jahre betragen.
15:
BULLETIN SCIENJIFIQUE.!
16!
"OH CLÉHHHHAMMEÉ CARAMEL
Welch ein Triumph des menschlictien Geiïstes! -Welch; Sicherungs-Mittel für ausgedehnte Staaten, die mit Hülfe der Eisenbahnen ïhre Kräfte nach Belieben. entwickeln und von einem Ende des Landes zum andern versetzen kônnen!— Und im Fall von Missernten, welchen Dienst künnen da nicht erst die Eisenbahnen und die Dampf- fahrten zu Wasser leisten!
» Lasst üns für gute Chaussée'n sorgen und dann erst an Eisenbahnen denken‘, :hôrt man wohl hier und da sagen. : Doch hiesse, es niclit die: Chaussée’n unnütz bauen, wenn man die Aussicht hat, dass sie bald über- flüssig seyn_ dürften? — Ohne der Zeit. vorzugreifen, wird man doch wohl mit ïhr fortgehu wollen, oder müssen. Die Anlegung von Eïisenbahnen ist daher ohne Bedenken anzurathen, besonders da, wo mit ihren Li- nien das Innere des Landes durch gute Fahr- und Transport- Wege und vwohlgeordnete Post-Institutionen in Verbindung gesetzt werden kann.
Haben wir einmal die Mittel, die Erzeugnisse unseres Landes leicht von Ort zu Ort zu schaffen, so wird de- ren Absatz dadurch befôrdert und der Preis derselben
wird sich eher auf einer gewissen, dem Landmanne
lerspriesslichen Hôhe erhalten kôünnen.
ee —— —
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3. O nroncCxoKABHIN HAPOAOBB, OBHTAIOMENX HE Bb APMAUCKOM OBJAACTH. (DE L'ORIGINE DES
. PEUPLES HABITANT LA PROVINCE D'ARMENIE),
par M. CHOPIN {lu le 6 mars 1840).
Herr Hofrath J. Chopin, der als Finanz-Beamier sich fast 10 Jahre lang in Trans-Kaukasien aufhielt und gegenwärlig hier beim Ministerium der Reichs-Domänen angestellt ist, hat die Güte gehabt mir æinen, in Rus- sischer Sprache von ihm geschriebenen, Aufsatz über. die Bewohner des, seit dem Jahre 1828, zu Russland ge- hôrenden Armeniens mitzutheilen. Mit Genehmigung, des Verfassers entlehne ich dieser Schrift die hier fol- genden, allen Glauben verdienenden Nachrichten f#)-
Die aus 164,450 Individuen bestehende Bevôlkerung ist, der politischen Landes - Eintheïlung und den Glau- bensbekenntnissen, wie der Lebensweise der Bewohner nach, folgendermaassen vertheilt:
Provinz Eriwan
AE © Familien
Muhamme-
Ansässige daner
9,196/26,625/23,250| 49,8755,863| 9,033
Nomaden| 1,344] 3,885] 3,604| 7,489
Jesiden (Nomaden).... 144
Es Frühere Bewohner! 3,498|10,450| 9,623! 20,073 530| 1,404 5 aus Persien, in
ET, © den Jabren
{EE | 1828 u. 1829| 4,559/12,498/11,070| 25,568]2,137| 5,641 & Jo 'E -
è 5 £ jaus d. Türkei, EVE 2 À imJahr 1880 10,239! 21,659 8! : 17 ©
3,674|11,400
(f) Ausfübrlichere Berichte ‘über Armenien wird uns sein Werk liefern, welches druckfertig liegt und unter dem Titel GraTu- crHuecroe OnCaïie ApMAHCKON O041aCTH erscheinen soll.
(2) Der, auf Veranlassung des Finanzministeriums verfasstén und mit Kaiserlicher Genchmigung ‘im J. 1836 erschienenen, Ucbersicht der Trans-Kiukasischen Besitzungen Ruüsslands (060-
Provinz Nachitschewan
Bezirk Ordubäd (2) Ucberhaupt
sels A
= ee ÎIs= E
4 CRE - £ ro
© T'o ES ss ©
8,105|17,1381,675|5,75115,496| 7,247014,754 43,294|38,455 1,344) |
nc Mu, LE 324 1,286| 2,690 400/1,204/1,184| 2,388) 4,428/13,058/12,093| 25,151 5,011/10,65901,320| 698| 642| 1,340) 8,036/18,837 35,560
OPA CE ALL 21,666
22,338165,038]57,950)122,968/6,538/16,095/14,412|30,50743,415|5,653)5,322,10,975{52,291|86,786|77,664|164,450
3phnie PoccrickHxB BJaxbHIN 3a KaBKA3OMB, IV. Bände. in 8) nach, gehürt der Ordubad’sche Bezirk zur Provinz Nachitsche- wan; doch ist diess nur in Justiz-Angelegenheiten der Fall; in polizeilicher Bezichung ist das Ordubad’sche Gebiet vom Na- chitscliewan’schen gänglich getrennt.
)
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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Von den hier angegebenen Familien befinden sich in den Städten:
De Minnl. Weibl.
Familien. Individ. Individ. Zusammen. Eriwan......:.2751 5897 5566 11,463 Nachitschewan 1350 2871 2599 5470 Ordubad........803 1771 1673 3444
Ueberhaupt 4884 10,539 9838 20,377
Von der Ackerbau treibenden Bevülkerung befinden sich:
In der Provinz Eriwan... ..18,176 Familien. Nachitschewan ..... ..5,208 L ARRET Torre
»” »”
Im Ordubad'schen Bezirke......... Ueberhaupt 24,906 Familien.
Die Nomaden bestehen gegenwärtig sur aus 847 Fa- milien, wäbrend sie früher 2684 Familien ausmachten (#).
Statt dieser nomadisirenden Kurden, die nach Persien and in’s Türkische Gehiet zogen, sind ins Russische Armenien eingewandert:
1. Der nomadisirende Kurden-Stamm der Jesiden (Esuxr) im J. 1829, bestehend aus 67 Familien (324 Individuen beïderlei Geschlechts). aus Persien 8036 Fam., 35,560 Ind. b. G. der Türker 3682 ,, 21,666 ss Nimmt man an, dass etwa 11,000 Individuen wegge-
Ârmenier
zogen sind, so sind dagegen 57,226 eingewandert und |: |ratschorli, Alikjanli, Kelani und Püssijan (Ixociany).
die Gesammt-Bevôlkerung des russischen Armeniens muss daher um mehr denn 46,000 Seelen zugenommen
haben.
54 Individuen gerechnet werden.
Die Zahl des männlichen Geschlechts verhält sich zu der des weïblichen wie 100:89,49 (oder, umgekehrt, wie:100 Frauen zu 111,7 Männern).
In Bezichung auf die Abstammung der Bewohner Armeniens. hebe ich, hier aus der mir mitgetheiïlten ns fl Angaben heraus:
(3) Diese gehôrten zu folgenden 8 Stämmen: Silan, mit 2000 Familien, Dschamadinli 100, Büjük Tschoban-kara 300, Ssai kentli 102, Bilchichanli 184, Chalichanli 146, Kisilbasch Uschagi 60 und Misir Kentli 72 Familien. Alle diese zusammengenom- men kônnen etwa 15,000 Individuen beiderlei Geschlechts aus- gemacht haben.
“Auf jede Familie Kônnen gegenwärtig in Ârmenien
Die älteren Bewohner Armeniens waren ÂArmenier
[und Kurden (Kypraumsi).
Die Kurden sind, threm Glaubeu nach. Muhamme- daner (Sunniten und Schiiten) und Jesiden.
Die Sunniten machen zusammen 810 Familien aus, die aus 2030 männlichen und 1948 weiblichen (über- haupt aus 3978 Individuen bestehen “).
Die Schiiten bilden 1246 Familien, mit 3594 männ- lichen und 3041 weiblichen Individuen (überhaupt 6435 Seelen *).
Rechnet man hierzu die Jesiden(f), deren Zahl oben angegeben wurde, so erhält man die Summe der ge- sammten Kurdischen Bevülkerung, die somit aus 2123 Familien mit 5604 männlichen und 5133 weiblichen In- dividuen (also aus 10,737 Seelen beïderlei Geschlechts) besteht. |
Die Zahl der Kurden verhält sich demnach zur Ge- sammt-Bevülkerung Armeniens wie 1 : 15,5.
Die übrige muhammedanische Bevülkerung besteht, nach Herrn Chopin, aus folgenden Stämmen:
(4) Herr Chopin zählt deren 14 verschiedene Stämme auf, und zwar: Dshal-Ali (378 Familien), Birüki (277), Radikjanli (72), Asisanli (19), Scheik-Bisanli (7), Gelturi (5), Karatschorli (20), Dilchejranli (10), Banuki (14), Milan, Ssibiki, Dshjaniki (4xronuxw), Tschakamanli und Chalilanli (diese letztern fün£f bestehn zusammen nur aus 8 Familien).
(5) Von diesen nennt Herr. Chopin fünf Stäimme: Milli, Ka- Der erste derselben besteht aus 349 Familien (1044 männl. und 908 weibl. Individuen, zusammen aus 1952 Seclen). Den zweiten Stamm bilden folgende 17 Gemeinden: Hassananli, Kulakanli, Schadi- manli, Scheilanli, Tagmasli, Alijanli, Barkuschat, Babali, Ku- luktschi, Gjalodshi, Faruchanli, Ssissijanli, Terteli, Hadschi- samli, Ssultanli, Kulichanli und Boslu. Alle diese, zusammen machen 646 Familien (1629 männl. und 1491 weibl. Ind.) aus.
Ferner bestehen:
Männl. Weibl.. Fan. SES ia Ueberhaupt. der Stamm Alikjanli aus 45 129 126 255 Seelen. ï ….. Ne 09 204 185 489%. 5 » Püssijan ,, 145 388 : 334 718!:;,
(6) Ueber die Religion dieser Jesiden seheïinen die genauern Data noch zu fehlen. Die Ucbersicht der Transkaukasischen Be- sitzungen stimmt darin mit den europäischen Geographen über- ein, dass solche, ein Gemisch des Christénthums mit rohem Aberglauben sey. Die Jesiden hassen die Musélmänner, von de- nen sie Schejtan Paras, dii Verchrer des Teufels, genannt
werden. 2
BULLETIN, $:
Bajaten (Baarm), sdrhts et a: Kasachen , A rot: Muganli, Schach-dili, Sadarakli, er Kjangarli und die Bewohner des Dorfes Küilit.
Mehrere von den hier genannten Stimmen sind so durcheinander gemischt, dass Herr Chopin es für un- môglich hält, gegenwärtig die Zahl der dazu gehüren- den Familien und Individuen genau anzugeben. Ueber einige derselben theiïlt er; jedoch folgende nähere Nach- richten mit.
Die in Armenien wohnenden Kasachen bestehen aus folgenden Gémeinden:
männl].
Ç Famil. Ihdiv. ps zusammen, Karapapacher....... 480 2662 1957 4619 Seelen. Büjük Tschobankara 159 540 448 988 ” Saavaschir...cossse 90 289 252 541.113 Damirtschili. ...:... MES | 122 106 22R 54 Kerim -Begli......,. 55 199 158 ST - : concis Kaki. oser ver 98 535 519 un Scheïichlarys sc sers 00 B4on 11116 416 1 25240 » Karabaghli.......... 12 36 52 4 Dshafarli ....... re. 45 39 ir prhayg Ali-Scharurli....... 12 43 32 75 ; ÉRET 24 s1 77 sg". Dsham Milli........ 10 37 28 11 NE Æschachirli its ue 57 169 139 308 Kôrki Baschli....... 13 36 36 gr ARR
Ueberhaupt 1091 4706 5759: 8445 Seelen
Die Ajrumli zerfallen in folgende Geschléchter:
Männl. . Weibl. shui ni
. . . . F hils g À 1: Die eigentlichen Aj- S Iodiv. Indiv. PA Qu MR , slesio Le obus DE 1868 1616 3484 S, Seidli.... | | | RTE ER à | 953 801 1754 Achsachli je L 259 > T'aschanlt.. sn: ane 124 295 270 5657 » Ssaothi.srs - HAT. . 160 517 487 1004 ,, | cUebeshaupt 1226 5653 3174, ,,6807..
Die: Muganki, etwa 200 Familien stark, wohnen vor- züglich im .Karpibassar’schen Mahal.
Die Schach-Dili und Ssadarakli sind tatarischer |’ Abkunft und ,wohnen beide im Wedibassar’schen Ma- | erstere.im:Dorfe. Wedi-Ulija,, letztere aber im |
bal;
Burig Ssadarak und im obern Theile der KDE FRET Schlucht. CR
Sa SAFARI OPE
Ÿ PET a QE männl. weib]l. Dic Schathdïliner Famil Lg, ‘nd: ‘#usammen. bestehen aus.. 164 546 449 77 9958. Die Sandi ak line 149 1804 | 456 940 ,, Uéberhaupt 513 ‘4050 !:1885.....1935 »
k Die K jangarl (Kaurapes); AU au in de Nachit- schewan’schen Provinz. -Viele von ihnen haben blaue Augen und blondes Haar. Sie zetfallen in viele Ge- schlechter, wie z. B: die Jurtschi, .Kisilli, Ssarbanlar, Chalchali, Pir-Hassanli, Ssalagi, Aga-Begli, Gemai, Karabaglar , Dshagata) , Karachan - Begli, .Gjadshilar (Faaxmaaps), Dshemschidli, Billidshi, Kisil- Kischlagi, ;° Schabanlt , Kijalfir- ; Arawsjakli, Karadshali, menti Panagli, Ali-Chanli ,' Sso- flli,, Beg- Dill, Ah-Apkjarli, Didawarli, Bolgarli, Kurd - Magmudli, Alijanli, Sijatli, Barkuschatli etc. — Alle Kjangarli zusammengenommenñ bestehn aus 1555 Famil. 5423 männl. u. 5050 w. Ind: (6473 Seelen). Von diesen, befinden sich in der Stadt Nachitscheyan: 411 Famil:,:879 männl, u. 815. w. End... (4694 killer
Die übrigen wohnen auf dem Lande, Fi! 21
Die Bewohner des- Dorfes Kilit, im. Ordubäd’schen |Bezirke sind, ihrem Glauben nach, Schiiten; sie .smd keine Tataren und reden'einé ganz eigeñthümliche Spra- che.! Sie bestehen nur aus57 7-mâpaliqhen ee 47 LE lichen Seelen.:
NT h | Î
In der Provinz ‘Armenien findet mañ ausserdem noch Zigé unér, die theils (CHriew, theils remuer sind. Lo rot wi}
{ » doux io 194dcD seu: Me: ersten werden Boscha genannt und bestehen aus
x ? Famil. tag nd ännl.. CT) w 1 y + à ms R “ob “io ? "402" 242 s. Di! Muhammedaner ) as (CIDANERLE zerfallen ‘in : 00 + doïldisvr 22h 19f Karatschi (Schiiten) 148!" 442 194081 0027: y Mütrüp (Sunniten):: uolfé oib 58: oxrbMixatl 89 , | Ueberhaupt 107 264 257 818 6. ENG TO 119 osbasatot rss KÔPpPEn. : müdos )
"SCIENTIFIQUE.
_22
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4 NOTE SUPPLÉMENTAIRE SUR QUELQUES ES- PÈCES DU GENRE DES SCOLOPENDRES, SUIVIE DE LA DESCRIPTION DE DEUX ESPECES NOU- VELLES ET D'UN ESSAI D'UNE SUBDIVISION DE CE GENRE EN DEUX, SOUS-GENRES; PAR
J.-F. BRANDT (lu le,4 septembre 1840).
Quoiqu'il m'y ait que près de cinq mois que j'ai eu Fhonneur de: présenter à l'Académie mes observations sur les espèces du genre des Scolopendres, de nou- xeaux, enyois d'insectes myriapodes du Cap de Bonre- Espérance et du Brésil, que le Muséum de l'Académie a dernièrement reçus, : m’engagent. à livrer quelques remarques, supplémentaires saux observations déjà pu- bliées et à ajouter aux espèces déjà décrites deux nou- velles espèces.
1: Scolopendra crassipes Nob. Observat. sur L. Sco- lopendres. Bullet. scient. T. VII, n. 14, spec. 5.
Un individu d’une Scolopendre du Cap de Bonne- Espérance qui, par la figure de son corps et par sa cou- leur, offre une si grande affinité avec l'espèce de Scolo- pendre représentée par Guérin (Iconographie du règne animal, Insectes pl. 1.) et décrite, à ce qu'il paraît
avec raison, par MM. Gervais et Lucas sous le nom!
de Scol. violacea de Fabricius (Supplément. entomol. Syst. p. 289), que je n'hésite pas à la prendre comme appartenant à Ja même espèce, quoique ces Messieurs aient oublié de décrire exactement la conformation de la paire postérieure des pattes et que la figure donnée par M. Guérin par rapport aux pieds et aux antennes, montre des différences. L’individu en question offre du reste une
ressemblance, si! notable avéc notre Scol. crassipes | que. je les réunirais toutes deux dans la même espèce sous le.
nom de Scolopendra violacea de Fabricius, si l'individu dernièrement reçu°ne montrait pas quelques différences.
Comparé à maSc.crassipes, l'individu en question offre |
notamment Varticle basal de’ la paire postérieure des “pattes un peu plus bémbé, et seulement deux dents
terminées en pointe noire, très aïgüe, qui s'observent
sur le bord intérieur de, sa face supérieure. L'écaille
anale inférieure manque de sillon longitudinal, et les |
“pieds” sont d'un vert pâle. Cette différence pourrait ce-
“pendant pêut-être s'expliquer par une varfation ; c'est ce ‘qui dbit être exploré par des recherches ultérieures
basées sûr une quantité d'individus.
Scolopendra ambigua Nob. ïb. spec. 9.
En décrivant cette espèce nous avons émis nos doutes sur la question de savoir si elle appartient véritable- ment à l'Afrique. Deux exemplaires, dernièrement re- cus avec plusieurs espèces des Myriapodes du Cap de
Bonne - Espérance, nous ont prouvés évidemment que
le” Skd'Ide l'Afrique est leur patrie.
Scolopendra fulvipes Nob. nov. spec.
Caput labii secundarii basis et primum cingulum dor- sale Cingulum: dorsale tertium et tria posteriora tota, nec non reliqua cingula maxima ex parte, excepta parte anteriore olivaceo-flava, viridia; posteriora cingula obscuriora. Pedes omnes ferruginef, excépto
flavo - olivacea.
penultimo pari toto, nec non penultimi et antepenultimi basi plus minusve obscure viridibus.. Antennae obscure virides. Cingula abdominalia viridia. Gingulorum dorsa- lium ‘impressiones lineares , postice -extrorsum arcuatr. Pedum par posterius satis elongatum, articulis duobus basalibus pariter elongatis ; supra planis, margine exte- riore carinulatis. Articulus basalis facie inferiore mo- dice convexus, in faciei superioris interno margine quinquedentatus , dente posteriore majore, apice fisso , reliquis quatuor biseriatis, alternis, acuminatis, subpar- vis; facie interiore denticulis tribus uniseriatis; facie in- feriore denique denticulis sex, biseriatis, in singula se- rie ternis, seriebus rectis parallelis. Secundus articu-
lus posterioris pedum paris basali angustior, edentatus. ‘Squama analis inferior brevis, subcordata, margine pos-
teriore subrecto, integro.
Longitudo a capitis anleriore margine ad ultimi cor-
| poris cinguli posteriorem marginem 4” 5//, corporis la- P sus, P ne
titudo 5 1,7. Habitat in Capite Bonae Spei. Unicum specimen in Museo Academico servatur,
In systemale pone Scolopendram spinulosam nostram (n. 12) inserenda.
Scolopendra Eyduxiana (Gervais, Voyage de la Favo- rite, Zoologie T. V. tab. 53. p. 180) species nostrae af- finis (secundum descriptionem et iconem Gervaesianam) quae sequuntur notis differt. Magnitudine minor. Anten- nae apice ferrugineae. Pedum posterioris paris articult basalis inferior facies tribus tantum denticulis uniseriatis instructa. Squama analis inferior elongata, tetragona, errügineae, Impressionés lineares cingulorum dorsalitr rectae. Pedes Omnés virides. ” *] |
pue subeémarginata, Squamae anales laterales totae
#**
23
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
24
Varietas elegans Nob: Num propria species Sco- lopendra elegans Br.?
Habitu, mec non pedum posterioris paris ratione, quoad spinularum formam et distributionem, similis Sco- lopendrae fulvipedi. Pedes aurantio-flavi. Cingulum dor- sale secundum viridi-atrum, tertium et reliqua usque ad penultimum antice ferrugineo - miniaceo , subviridi atro transversim fasciata. Squamae anales late- rales flavae, margine externo tantum virides. Reliqui co- lores ut in Sc. fulvipede,
postice e
Longitudo 2/, latitudo 2°”. Habitat in Capite Bonae Speï.
Museo Academico servatur.
Unicum specimen in
Le nombre des espèces des Scolopendres découvertes en Afrique par suite de ces observations, se monte à présent à six, et, si la warietas elegans de notre Scol. fulvipes sinititise une espèce particulière, de même à sept; et égale de cette manière le nombre des espè- ces trouvées dans les îles de la Sonde et en Amérique.
Comme toutes les espèces du genre des Scolopendres, auparavant décrites par moi, ont offert constamment 21 paires de pattes, j'étais porté à présumer avec M. Ger- vais que ce nombre est constant et peut fournir un caractère générique. Par suite de ces assertions , j'ai cru d'abord que le nombre différent des pieds qu’on a at- tribué à quelques unes des Scolopendres, pouvait provenir d'une observation moïns exacte ou d'une va-
riation.
L'individu d’une Scolopendre que nous avons reçu dernièrement de Bahia, me porte cependant à changer d'opinion et me fait présumer que lé nombre des pieds des Scolopendres peut monter chez plusieurs espèces constamment à 21 paires, mais qu'il en existe d’autres qui offrent constamment un nombre différent. L'arrangement des pieds des Jules et des Géophiles, par “rapport à leur nombre, favorise également une telle as- sertion.
La Scolopendre de Bahia en question montre 23 pai- res de pattes et diffère, non seulement par ce nombre, mais aussi par d'autres caractères, de l'espèce connue du Brésil (Scol. platypus Nob). C’est pourquoi elle doit être considérée comme espèce nouvelle sous le nom de Scolopendra bahiensis, dont les caractères principaux peuvent être exprimés de la manière suivante.
Scolopendra bahiensis Nob. L :
Habitu generali fere Scolopendrae cingulatae et platy- podi similis, sed angustior atque gracilior. Capitis pos- terior margo subrectus. Labium secundarium basi magis elongatum. Cingulum ‘dorsale primum antice subrectum, secundum primo paulo tantum minus et tertio péslo angustius. Cingula dorsalia oculis armalis tenerrime sparsim impresso-punctata. Cingulorum dorsalium et ab- dominalium impressiones lineares rectae. Pedum paria 23 corporis ratione brevia et tenuia, breviora atque gra- ciliora quam in speciebus 21 pedum paribus instructis. Pedum par posticum incrassatum. Articulus ejus basalis incrassatus, trigonus , supra deorsum declivis, limbo ex- teriore haud marginatus , interiore tridentatus, denticu- lis apice atris, uniseriatis, denticulo eorum postreme reliquis multo majore apice bifido; facie interiore de- pressus , subtetragonus , tenerrime impresso - punctatus » subtri-, vel 4-denticulatus, dentibus 2 vel 3 anterio- ribus minimis, obsoletis,/subsparsis, posteriore distincta, majore , marginal; facie inferiore subconvexa, tenerrime punctatus et in margine interiore tridentatus , dentibus trigono-acuminatis, atris, duobus posterioribus anteriore minimo multo majoribus. Articulus secundus primo sub- aequalis , subtrigonus, angulo posteriore interiore obso- lete unidenticulato. Squama analis inferior oblongo - te- tragona, angulo posteriore recto. Squamae anales late- Hits postice angulo interiore truncatae vix mucronis vestigio.
Color olivaceus. Antennae et pedes subpallide brun- neo - olivacea. Caput et cingula dorsalia anteriora, nec non pedum par posterius, fusca. . Unguiculi, posterioris pedum paris atri, reliquorum. fusco-atri. . Labium se- cundarium obscure castaneum ns uncis. aterrimis.
Longitudo 3/, latitudo 072 biribai.I oaSAiE Habitat in Provincia bahiensi regni Brasil.
La comparaison ab dnlierién que sioud, venons de décrire à 23 paires de pattes, avec les autres qui n'eu offrent que 21, paraît prouver que le genre, des Sco- lopendres se peut subdiviser en deux sous-genres, dont les caractères peuvent être établis de la manière sui- vante : | mie
1. Subgenus Scolopendra Nob. Cingulum dorsale primum antice plus. minusye, arcua-
to-emarginatum ; secundum tertio fere - triplo angustius. Pedum paria 21. Squama analis lateralis in posterioris
: partis angulo inferiore acuminata. et mucropata.
a
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Species: Scolopendra cingulata, clavipes, De Ho. subspinipes, rubripes, platypus, erythrocephala, bili-
neata, Jlimbata, ‘fulvipes, spimulosa , ambigua, Sagrae , Eyduxii et aliae.
septemspinosa ,
Subgen. 2. Scolopendropsis Nob.
Ciogulum dorsale primum antice subrectum, secun- dum tertio paulo angustius. Pedum paria 23. Squama analis lateralis in posterioris partis angulo inferiore trun- cata, vix mucronis vesligio.
Species : Scolopendra bahiensis Nob.
UNTERSUCHUNGEN ÜBER PH1iLO 1N BEZIE- HUNG AUF DIE DER ÂKADEMIE GEHÔRIGE HAanDscHRIFT VON 27 TRACTATEN DESSEL- Vox De. Enw. v. MURALT (lu le 5 juin 1840). |
BEN.
Dieser jüdisch - alexandrinische Schriftsteller aus der Zeit des Caligula, an den er seine Schrift leo cosrwür za moscfeiæs richtete, ist gegenwärtig noch von gros- ser Wichtigkeit, sowohl zur rechten Würdigung der johanneischen Logos - Lehre, die man aus ihm hat ab- leiten wollen, als überhaupt zur Kenntniss der philoso-
phischen Ansichten unter den jüdischen Zeïtgenossen |
der Apostel. Es dürfte daher sich der Mühe lohnen,|
auch diese Handschrift des Philo genauer anzusehn, ob |
sich noch unbekannte oder wenigstens bedeutend ab- weichende Lesarten darin finden.
Die 27 im Register (2a u. 3b) aufgezählten Tractate finden sich zwar in der Frankfurter Folio-Ausgabe 1691 schon alle, aber in anderer Ordnung, indem sie in letzterer nach 3 Hauptabtheïlungen (kosmopoïtetische , historische und nomothetische), m jener hingegen wahr- scheïnlich nach der Zeiïtfolge geordnet sind, wie folgt : |
1) zeoi Th srttene sc, pape 4a = 1 der Ausgabe.
-2)veig Tor Seuil on Musius 45b, — — 744.
3) (xcoi):vouwr iso Snroeëx r TON LETÉ Tu ÉEdy- e0y 72h = =..40, |
4) nepi Tor yeoovfiu rai tie qhoyivne Éougaias «ai
Toù xTuévros nowTou à dévownov Katy. 54a = 108.
5) xepi vouwr ieoüv Ghlmyooia devrépa 66b = 60. 6) ra nepi diractoë. 88a = 718. 7) nepi èvesfeitos ai quavdownias. 89b 69/7.
8) aeoi xcractacews œoyovrog 100a = 722
9) zeot Toù navra [onovddio eivar thetdepov 107a
Z 865.
10) neoi iou Fewpnrixvÿ à ixETOv apetovy -120a 889.
11) xeoi Toù uicTouc nôpvns éig Tù icodr uÿ xo06- déyec dar 127a = 860.
12) neot roy dvagpepouévoy Ev der vouwy eig dvo yérn Tor À loyiwy, TÔ € ai To E, To 2QTÈ uojGy C7 AUYTOS GXOÂMGTOU x@i TO 4aT& GYÔQOGOVUY Aa A&GNS Aie 130b = 776.
13) Fiog nolururds, Oneo crc neo Lwonp 150b = 526.
14) zeoi tuv lsoovoyotvroy”"ABel te 2ai Katy 1724= 130. |
15) neoi yryavrwvy 1862 = 284.
16) xeoi Toù, dre droentor to etoy 191b = 193.
17) méoù nou 207b = 388.
18) . Biou Copoÿ 1} vouwr dyoapuy 229a = 349.
19) xeoi rod, tig 0 rw “sur TOGyUETWY #}00v6- u0g 254a — 484.
20) xeoi Toù dJéonéuntous élvær Todc dvetoous 283b = 1108. is
21) xesoi ddr xai ëmrmuuv. 309b = 910 22) recoit coûvy 323a = 930.
23) neoi doetüy roc neo avdpeias ai EvosPsias 328a = 730.
24) rep, Piov Mucéog 883b =1602. 25) nepi edyevsiag 898b = 902. 26) xesoù ovyyuoewg diahéxrwr404b = 319.
27) meoi dgOapcias xoouov 426b = 938.
Seite 1a findet sich nur der Namen Apcenix, ‘ein Beweïs, dass die Handschrift durch russische Hände ge- gangen, und 42 roù fu. P «or.
| |
|
LL
Von den 446 (8/ langen, und 6” breiten) Blättern gelblichen Papiers sind demnach 1 — 3 und 446b un- beschiieben oder geben blosse Aufschriften. Die übri- gen 885 Seiten enthalten, mit Ausnahme der erstern von 30, je 34 Zeilén zwischen 3 perpendiculären Li- mien am äussern und einer am innern Rande. Die Tnte ist ebenfalls gelb geworden, die Schrift aber nicht älter als das dreizehnte Jahrhundert. Die Spiritus sind rund, so wie die Zeichen der Apostrophe ; dagegen fehlt noch das ; subscriptum und das Kolon. Punkte, Kom- ma's und Fragezeichen nebst den ,2 Punkten über : und v, wo diese nicht in Diphthongen stehn, fehlen nicht. Abkürzungen smd sehr häufig, woraus zum Theïl ver-
schiedene Lesarten entstanden sind 2. B. 115C ou: |
uevog ü. 0V, 117 À usrafoliovons ü: «ç, D iréoyaut oder ivdoyeuæ; vel. indess 120 B ëvépÿ, 37/E ov oder oùg. Das » ephelkystikon steht auch vor Consonanten. Itacismen kommen selten vor, der erste 2 E 5pélyue. Andere Fehler wie 4C doydvov træouocdire erscheï- pen auch nicht häufig. Mitunter werden sie mit dersel- ben Tinte am Rande corrigirt, wie 18 D yswoyc statt Smuovoyeñs , oder Ausgelassenes wird ergänzt wie 2C rd à aaÿmrov — vd roù voû, oder 10 D zai oi Tù zaova néigoyres das wegen der Gleichlaute Ausgefal- lene xoorudévres — èmnédw. Dagegen sind die 24 À rèc uxiag — E ytoùy fehlénden Worte des Solon und des Hippokrates nicht wieder eingeschaltet worden.
Aus allem diesem erhellt, dass die Handschrift, von der übrigens von 415b bis 443 ein, Drittel.oder die Hälfte der Seiten durch Auflüsung in Wasser unleser- “ich geworden ist, obwoh]l keine der ältesten, doch, als sorgfältig und genau gefertigt, alle Beachtung verdient, sowohl für die innere, philosophische oder Sachkritik
des Philo als für die mehr äussere, philologische oder,
Wortkritik, wie ausofolgenden Beispielen der einen und andern hervorgehn wird:
I Die Hauptstelle für die behauptete Personification des Logos bei Philo feblt zwar mit der ganzen Schrift sep yewoyiæs 1); aber ‘im Tractate von der Weltbil-
can
1 V : * ) 195 B; Baoiisdc Ù Eds — rpocrpoGuEros TÜy dd 0 € 4 Là , ET. « … és £ œuroÙ Â6ÿ0Y xpoToyovor diôr, Os Thy émuéheuur Tis ieQÜs Tuë-
ans dyélne, Gr peydlou Bucikéüs Üragyoc, Oradééeror 24 yà9
kraft zu denken ist?)., Der, letztere ist nur Urbild der Welt und so weit entfernt davon, eine besondere Hy- postase vorzustellen, dass er keine andere Qualität ha- ben s01l als die ideelle Welt im gôttlichen Sinn und -Geiste ; er ist nur Archetyp, Idee der Ideen Gottés als des Weltschôüpfers.%) Dieses Ideal aber ist unsichthar» und als dessen Bild kaun erst das ideale Licht angese- hen werden‘), dessen reiner Strahl die Frommen er- leuchtet. So werden also nur sehr mittelbar, durch das Bild des Logos, die Menschen des letztern theilhaft, Wohnungen Gottes, indem ihre Seelen Abdrücke. Theïle oder Abglanz des Logos heiïssen, nicht aher Per- sonificationen desselben 5)
élgmrüt nov (Exodus XXIII. 25,1: wo :doch nur: von :dem die Israeliten nach Kanaan führenden Engel die Rede ist, wie auch 108 C ein Engel 96oû 16705 heisst.
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‘ CA cé ; Des - 0e . ÿ 2) 2 C rù uèy Ogacriouor, 6 Tüy CAwy voûs éonv, etluxoi- ’ 2 ’ 5 ; Q ui N VÉCTUTOY HU GHQUPPÉCEUTOV, HOETTUY TE} DOETN HAE xQETrw»
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T » € sell DJSZOLS 3 fl 27 PE. D oùd 6 êx Tür idewy x0vuoc do à ÉXEL TOTOY , . , - 95 F6 ,Bi se . roy déioy À0yov, 10» taëre diuxoouyuuyto , ÉTE moïog Gv 87 sad e Er . : 14 ; 3 ay Ovrduewr abroÿ Tonos Eooc; D B ei O6 mc é9ehnore co "er r e JHONWues ct PIS e » 7 udyoTégois qoñoacdu Tois OrOWaœoiv, OÙdére ÉTEQOY Et + ’ \ ’ + AL — CRUE Li w TO4. TOY YONTOY XOUWOY Eivot 7 WEOÙ ÀO0YOY QÜ7 xo0cuo- L2 SO \ ans x + « CG} 119,1 At g1J = æosoüyrog, oùdë y@@ romri moi Éregôy Te EU? À Ô TOÙ
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5) 88,D née dr çopoc xarû pèr, tir diévorur oi xeiw rar sie Ào7@, Ts haxagius quuEuc éxuaysior À GxOonaoux À anuvyuoué yeyovus. 125 B afwyocus (Ssoù) oixos wvzr
2 : 3 2 / mé. D “ Lénmudsios". oixov oùr éniyauor, déparov yvziv To dogatouv
eod, héyortte évdixwc sui narü vôuor quoouer, 114 E 1670» jt quais duverdreror : cÜuuozor GrOquro Omuovoyioaux Tèr uër œvrS yomuuodai durdusror dofus GniduËfer evdaluove xœù loyuady drtos, To» de un duvaueroy &doyov au xuxoduiuovu. Hier wird die Seele bald Wohnung Gottes und bald sein Lo- gos geheissèn, so dass auch in Rezichung auf den Menschen so wenig als in Beziehung auf die Welt eine Unterscheidung des Logos von Gott zu finden ist, noch eine vollständige, son- dern nur partielle Manifestation des Logos ausser Gott. :
my
Der ausserhalb
ottes immer nur bildlich und
Organ Gottes bezeiclinet 7), aber ohne je von ihm un- terschieden zu werden: So ist der Eine Gott allé Welstéhôpfer 8), nur Er sieht ins Herz®), während die
vernünfligen Geschôpfe ‘bloss mittelbar, durch Vereh-
rung Gottes zur Anschauung seiner gelangen, durch mystische Geheimlehren, welche, nur den Physiologen zugänglich 1), auf allegorische Weïse die biblischen Per-
+ #4 * srst h % *
") 112 DE ’Ekeye 0€ por (yvrr un) XOUT& TOY. VU OVTUG » ‘ # A | 3 0 + \ + ’ xui OYT& ddr Ôvo TüuS avowrutw Eva #ui TQwrug ÔUYUEUELS, dyædotntu ul ë Sooiey ; E7T GyaTOTRTU UÈY TO AAY 7syEV- xévar, éSovuiæ ÔE To Yévynerroc ägyeiv, Toiroy dE qurdyovrt dupoiy éco etvœ Aoyoy, À0yw yao xa ägxorta xai &ya dr
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10) 115 D ‘0 era Seds ka Tœ dÜurayré Yewüv onet- get Uéy OÙr oÙroé "dre 6 Dee aùrÿr (Saram): povwSéicur ÉTIOYOTÉ — E Gore tr der (Saram, Rebeccani, Léam, Sépho- ram) Ôéyec dei br HUQG TOÙ aitiou T& deu gas “ tinrew dE tin tôr Eaurhe épactiv, Os v-Tôy né 3-6 Gé yruwy 7 )0— xb97 — 416: C 5 roc xa) copias GPÿQ OTÉQUE TG Synrg vépeu suvaBulidueros Eèdauovius es dywdiy xa sc 5 4 PALZ épudire 7ä@ où dyevoro xœi x4 ao % ŒÜuEL , Th TE dkr- Era ab TEVE, diokéyeo doi noemwôes DEr0Y, ÉVUYTIWS TU. dvFQurp pèv yüg n él yenéae réxrwr-cérodos Tèc æagJévovs 7uvaixac dropuivets otay OË ôpuheir CL [272 À, JE0c, TO0- TEQOY OÙGUY yuvxw 7498 %0y aDT1s Gnodéiavuow, éradn Tàs àyeveis ruù GvdrÜgous érLSUuuiacs, uig édmhvero, éxmodGy ave L@v, Tüç uÜdiyevËäs ru dxpurous GQETUS GVTEAOG EL — É Ssùr dvôqu — où nugJérou — Gi HAQ DEVONS , TS ei GTX rù
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darüber geschrieben ist). yéreow yo za pdogar évdezouévur
BULLETIN. SCIENTIFIQUE.
un- vollkommen sich darstellende Logos ist nur eine Ei- genschaft wie Güte und Macht, oder der Inbegriff derselben 6), und in sofern wird er deun auch als das
Luves TüY HOLoTpruY (nach 118 À —
sonen (als Tugenden) Künste, Wissenschaften und ver- nünftige Gedanken mit ihm hervorbringen lassen 1). Dem- nach erscheint auch Gottes erstgehorner Sohn nicht als der Logos selbst, sondern nur als em besonders ausge- rüsleter Abglanz der idealen, Flamme, die selbst nur ein Bild des Logos, als der Vereinigung der gôttlichen Eigenschaften, ist, wobei von einem h. Geiïste nichts vor- kommt {?). Und so zerfallen auch alle übrigen Paralle- len mit christlichen Grundlehren in allegorische Grü- beleien.
"2
IL. Im ersten Tractate sind folgende Varianten zu be- merken : 1) Sämmtliche Abweichungen der zwet ersten
aicdnoeur), äp Faro» ab ruroëvur urduec Th év épée XAñoov éiipuor: ôv oùr àyér- row xud, drgenror! ed étardrur. nul mupdErWr ÉQETUY Gei- eur idEus , UMTOTE &ic yUYULXÔS peraBallovons oxiua nugŸeriæ ngsndôss.. 119 E Suyarépes Tégrar siou nu émoriuu, duo ÔÉ giouw où zur uégoc tie wvyñs hoyuwouoi, 120 D r«diu 108 uëy vosir To hoyiseodo, Tù duuvoëodu, Tù Bovheveodur, TÔ to
AdGrodar.
1) #15 E Tuÿra 0ë, w mUOTuL, xExudaQuEroL Tü dta we ieoù OvtwS uuoriguu WwUzais TÜls EMVTOY rugubëzec de xai underè rüv œuvirur éxkalmonre. 151 À Sewogluc O8 Tÿs ToÙ uovou copoi, xuŸ 7» 'Ioguil TÉTUxTuL , HNYŸ TO DEQUTEUTIAUS EXELV auroù 128 D ‘O un guocopius (am Rande }e. puoioioynousy
au VTOc Eic ÉTLOTU NT.
12) 5 C Tr 08 dopuror ui vomrir Jsioy Aoyor noù SEoÙ ÂGyov écxôvu héyer Jeoë, nämlich Moses, von dem es B heisst Tpovouias de T6, TE LT CS xuù T0 pos AÉOv, TÔ ÈV yuQ MIT Have 8605! 3 DSfoi Éwrixérüror 1ù mrelua, Gwñs Oà Seeds ai Tioc, T0 DE pos, OT drepBuhhovtws xakdv. Dieses sind die 2 zuérst geschaffenen Substanzen, von welchen der Logos, als un- erschaffene, dem: Schôpfer als solcher schon wesentlich inwoh- nende Kraft, stets unterschieden! wird!, als der Welt Urbild;
5 C Ailoy ôn xai % doyérumoss opouyis dvroù, ür pape) x00U0v eivœ vOnTOY , aüTog &y ëtn To GOZETUTOY nuQUVELYUX » idéu Tuüy LdEWY, 0 ÉRÉ À670s. So kônnte es bei Philo auch heissen ’£r ox #5 ô A0yos; aber nachher ständé; x 6 Adyos éonw év 18 deÿ, wie Clemens von Alexandrien, vielleicht nach Philonischen Philosophemen , liest::#%v:êv/r$ eg, nicht aber aoès, tôr. ed», wélches ein ausserhalb oder neben sein ausdrückt, noch vollends £: oder xagü toû 3:05, wie das Original des ostromirschen. Evangelium's von 1056 im neunten Jahrhunderte gelesen haben muss, dà es giebt or Bora, im Ucbrigen mit
der vaticanischen Handschrift gegen die alexandrinischen u. a. übereinstimmend,
__ BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Seiten: 1 À sivar nœÿ «Ùroïs — rvosnapuhafÔvtes — dnoxpévarrss — B rüv vouwr nouicaro .— Wavua- OWTÉTN AAi YONOUWTATY TO Fl@ Tv Z06U0ÿOVOY Xi y isoæig BiBlou zo6uonottur TEolÉLOVOX We TOÙ Z0GUOU — sai Toù voutuov. — G àv duvioar — 2 À zari6yn. mévmr (P) — B oùx edayoç — dnoceuvürar TOÙ Loreio — C éc airuov — E neoudyyror — x«Taozevalorrwr £oruw Tode — 3 À yévecuy oixéton 6vouæ. 2) Auf den übrigen Seiten werden die in unserer Ausgabe als ver- derbt bezeichneten Stellen entweder wie im Texte ge- lesen oder also ’verbessert: 5 D rie roù x06uov zuii- cewg — 8 D 5} eds — 15 C AE d 'aic9nocu(?) A0 O6pONGIS ÉTUOUS — Ÿ Y 104 — D gopñv GYTu- doûvra — 18 E ivarria sPAOBL — 21 E œouoviar — 22 À rù éodoyuwmor rerpdywvon ômeo , — B Pefaiote- ooy — 57 À yvioùs — 89 D 6y/ozparicr.
In der Abhandlung von den Cherubim wird 111 À gelesen: Jloocrérarrer TO É500 za nooguitn 207@ Tv un évavrioy Toù deoù crcat — B &orouvuére — E rc OÔù HE60D0UpoUS — 114 CG rr dchior tufPalle vaut — D ravrôs évaceucdérros x Ro » TANGIOTLO uèv elver liuévos ai vies xaraivovow. 115 À sind die Buchstaben verwischt, so dass eben so gut &ioÿnorr. als #orncev gelesen werden kann. +18 À oùx &veu — Tuy- xavor — 121 À xaralaufaver 2expu@rTnTer xai TG — B yemmmror — CG noocrudeig — dvardgov néÿr Yvyis Lüm]. à yo Édee zou dyriraËaoiÿdeu — 124 À uéyois — Goynuorodcw wie im Texte, C & *axiag duryavos Ov- vous #oi u@lèor — 126 C Péfaiwo — nepdcerar — 127 Brie 0€ ère (y Wu) Tv oùoiav, Éyousvteirretr, nôté à xœù éxtTnoaueda duTijn AOÛ yevécews; GÂX ovy
€ / . . A r > > ’ | dnnoyouer uëTa TOY avatov; all dc nahyyeveoiav
dounoouer: où xart& cwuara (nicht ganz deutlich) &6w- Borwy cvyxpitot, notot; dÂÂG vüv, 0te Éüuer, xoaTov- ueda uëlhov à coyouer xaù yrwoiGousd a u&lhor À yvw- oifouer. Demnach ist auch Philo’s Palingenesie eine an- dere' als die bei Jo. IL y 3—8iruu ce fon :
ANNON CES. BHBLIOGRAPHIQUES
Mésiomxs: DE pvc IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.
Pérenssourc. ‘VIème série. Sciences mathematiques ; phy- siques et naturelles. T. V, 2ème section (Sciences na- | Ru- precht, Bambusearum monographica expositio (avec 18.
turelles, Tome III) 4ème livraison , contenant :
planches lithographiées); :Trinius Graminum genera. IV. Oryzea.
Bème et 6ème, livraisons , contenant : Brandt, Tenta- men. Monographiae zoologicae generis Phaëthon (avec cinq planches lithographiées et enluminées); Ménétriès, Essai d'une Monographie du genre Anacolus de la fa- mille des Longicornes (avec deux, planches lithographiées et enluminées); Parrot, Recherches physiques sur les pierres d'Insatra (avec seize planches lithographié es) Prix du volume : 8 r. arg. pour la Russie, 11 écus 6 gr. de Pr. pour Létrauges,
MÈmE ouvrace, méme section, Tome IVime (le si si- xième de la collection entière) 1ère et 21e livraisons, contenant: Meyer , das Alyssam minutum und die zu- nächst verwandten Arten, monographisch bearbeitet und durch Abbildungen erläutert, nebst einer Uebersicht der Arten der Gattung Psilonema (avec une planche lithographiée); Trinius, Genera graminum. V. Agros- tidea; Meyer, einige Bemerkungen über die natürliche Familie der Polygonaceae. Erster Artikel: Versuch eï- ner naturgetreuen Anordnung der Gattungen dieser Fa- milie, (avec deux planches lithographiées) ; le même, Uwarowia chrysanthemifolia, descriptione et icone illu- strala (avec une planche lithographiée). Le prix comme ci-dessus. £
Mème ouvrace. Section d'Histoire, de Philologie et des sciences politiques, Tome V, {ère et 24e livraisons, contenant: Dorn, über das Püschtu oder die Sprache der Afghanen. Prix du volume composé de six livrai- sous: 3r. 50 cop. arg. pour la Russie, 41/2 écus de Pr. pour l'étranger.
NB. La sixième et dernière livraison du tome IV paraîtra sous peu.
Usser pen Bau uno pas Wacusraum nes Dicoryceno- NENSTAMMES. Eine mit dem Accessit gekrônte Preis- schrift, von, Dr. F..Unger, St. Petersburg 1840. 4. (avec 16 pl. lithographiées). Prix: pour Ja Russie 4r. 60 cop. arg., pour l'étranger 2 écus de Prusse.
DicrTIONNAIRE GÉORGIEN-RUSSE-FRANÇAIS , par M David Tchoubinoff. Ouvrage qui a remporté un grand prix Démidoff. St.-Pétersbourg 1840. 4. Prix: pour la Russie 4 r. 60 cop. arg., pour l'étranger 6.écus de Pr.
EE
CHRONIQUE DU PERSONNEL.
Promorions. MM. Parrot et Wisniewskyÿ ont été promus au rang de conseïller d'état actuel ; et MM. Lenz et. Bouniakovsky à celui de clan d'état.
* Emis le 2 novembre 1840!
PR NE TS
Mov, 14 75
HE 171. Tome VIIT.
AN 3.
BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉÈMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à Fétranger. On s’'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, librare, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1 Mémoires lus dans les séances, où extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu détendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l’Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel
de l’Académic; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie.
SOMMAIRE. BULLETIN DES SÉANCES. NOTES. 3. Note sur le village arménien d’ Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques. Brosser.
BULLETIN DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE.
SÉANCE pu 2 (14) OCTOBRE 1840.
Lecture ordinaire.
M. Lenz lit un mémoire Ueber dix Gesetze, welchen der galvanische Strom bei zusammengesetzten Hydroketten unterwor - Jen ist.
Correspondance.
M. le Comte Pratassoff, dirigeant le Ministère de l’instruc- tion publique, envoie à l’Académie une lettre adressée par M. Audinet, médecin vétérinaire à Nicolaïeff, à M. le Ministre de l'intérieur, et accompagnée de quelques nouveaux spécimens de son procédé de galvanoplastique , procédé qu'il prétend avoir perfectionné encore, de sorte qu'à présent il croit pouvoir as- pirer à l’approbation complète de l’Académie. L'Académie nomme Commissaires MM. Hess et Lenz.
Rapports.
MM. Kupffer, Brandt et Parrot, rapporteur, présentent Te projet relatif à l’organisation de l'expédition qui serait chargée d'examiner , sur les lieux, les révolutions causées, dans les pro- vinces d’Érivan et de Nahitchévan, par le tremblement de terre et l’éboulement de l'Ararat. Après avoir exposé l'importance d’une pareille reconnaissance scientifique du théâtre de ces dé- vastations et l'obligation qu'à l’Académie d'y appeler l'attention du Gouvernement, les Commissaires énumèrent les points prin- cipaux sur lesquels l'expédition aurait à diriger ses observations, et déduisent de ces données l’état du personnel dont devrait se composer l'expédition et le devis des frais qu’elle réclamera. L'Académie, se réservant de revenir plus tard sur le devis, ap- prouve la première partie du projet de ses Commissaires et adresse à M. le Comte Pratassoff la prière de le mettre sous les yeux de S. M. l'Empereur.
M. Krug rapporte les monnaies exhumées dans le gouverne- ment de Nijegorod et pesant 25/, livres, et déclare, par écrit,
: !
qu'elles appartiennent, sans exception, aux temps des Tsars de la Mason Romanoff, depuis Michel Fedorovitch jusqu’à Pierre I. Elles sont toutes tellement usées qu'il n’y a pas lieu de les con-
| server et que, par conséquent, elles ne peuvent être évaluées
qu'à leur valeur intrinsèque.
M. Lenz chargé, dans la séance du 5 juin, d’examiner l’ou- vrage de M. Bindseil intitulé: Die Akustik, mit besonderer Rücksicht auf neuere Forschungen , rapporte, en substance, que
pe ouvrage contient un traité populaire des principes de l’acou- | stique, sans le secours de l’analyse mathématique, mais eu égard | aux recherches les plus récentes dans cette branche de la phy- 15e 11 se distingue par la lucidité de l'exposition et sera utile même à ceux qui voudraient approfondir le sujet, par les nom- breuses citations qui en embrassent la littérature complète. M. Lenz pense que cet ouvrage remplit, d'une manière très satisfai- sante, une lacune essentielle de la littérature des sciences physi- ques et qu'il mérite par là l’approbation des savans. L'Académie approuve ce rapport et en adopte la conclusion.
M. Kôppen lit un rapport préalable sur son voyage par les gouvernemens de St-Pétersbourg, de Novgorod, de Tver, d’Ia- roslav, de Kostroma , de Nijegorod et de Moscou. Secondé par les autorités locales, dont il ne peut assez louer l’empressement, il est parvenu à recueillir un grand nombre de matériaux de statistique ; ce mot pris dans son acception la plus étendue, et il en donne un court apercu, se proposant de s'occuper sans délai à les rédiger. Un seul élément, fort important peur la to-
| pographie des contrées visitées, lui manque cependant encore; c'est la mesure des hauteurs du terrain. Or, comme chaque construction de chaussée doit être précédée d’un nivellement, toute la ligne de St.-Pétersbourg à Nijni doit ètre nivelée , | ainsi que toutes les routes conduisant de Moscou aux villes gou- vernementales voisines. M. Küppen croit, en conséquence, qu'il
sera facile d'obtenir, par l’obligeance du département des voies
39
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
06
LL
de communication et des édifices publics, les profils de toutes ces chaussées, et même de faire niveler encore certains petits espaces situés sur ces routes, nommément là où elles passent par des villes. — L'Académie écrira à ee sujet au dit département, Ouvrages offerts.
(Société royale de Londres.)
Philosophical transactions of the royal Society of London, for the year MDCCCXL. Part. L 1839. Part. IL 1840. 4.
Proceedings of the royal Society. No, #2— 4%. 1840. 8. (Société Royale Linnéenne de Londres.)
The Transactions of the Linnean Society of London. Vol. XVIIT. Part he third London 1840. 4.
Proceedings of the Linnean Society 1839. No. IV — VIL (Département des voies de communication.)
Bus BHYTPEHHATO CYAOXOACTBA BB Poccin 85 1839 r. CITE. 1840, 4, (M. le Grand-maître de police de St-Pétersbourg.) Kparkiñ oruers C.I.B. O6epz + Houuuiimeñcrepa 3a 1839 rOZB ; CII, 1840. 8. (Direction centrale des mines à Paris.) Annales des mines. Paris 1840. Mars. Avril. 8. (De la part des auteurs.) On the laws of the rise and fall of the sea’s surface during each Tide, by William Whewell. London 1840. 4. Additional note to the eleventh series of researches on the tides by William Whewell. London 1840. 4. Researches on heat, fourth series, by James D. Forbes. Edin- burgh 1840. #4. (from the Trans. of the Roy. Soc.). Account of some additional Experiments on terrestrial magnetism,
by James D. Forbes. Edinburgh 1840, 4. (from the Trans. of the Roy. Soc.).
On the diminution of temperature with height in the atmosphere, at different seasons of the year, by J. Forbes. Edinb. 1840. 4. (from the Trans. of R, S.)
Ueber die Alt - Amerikanischen Denkmäler Braunschweig. Berlin 1840. 8.
Nuovi organi scoperti nel corpo umano da Filippo Paccini di Pistoja. Pistoja 1840. 8.
Dell inerzia del diaframma nello sforzo, nella defecazione , e nel parto della sua azione nel vomito; Memoria del Dott. Fi- lippo Paccini. Pistoja 1840. 8.
von Joh. Dan. von
an SÉANGE Du 9 (21) ocroBrE 1840.
Lecture ordinaire.
M. Bouniakovsky lit un Mémoire sur l'irréductibilité de
certaines formules trrationelles tant littérales que numériques.
Lecture extraordinaire.
M. Brosset, pour répondre à l'interpellation qui lui fut adressée, dans la séance du 25 septembre, par M. Parrot, de consulter les historiens de l'Arménie afin de savoir si, dans les tems historiques, ce pays a subi des catastrophes semblables à celle du 20 juin de cette année, lit une Wote sur le village ar- ménien d'Acorhi et sur le couvent de St.-Jacques.
Rap pour trs:
M. Frälhn rend compte d’un envoi que lui a adressé de Ti- fhs M le général Fäsy et qui consiste en copies de quelques inscriptions kufiques, prises dans les environs de Derbent, et en une petite pièce de poésie en langue Lesghi.
MM. Graefe et Brandt font leurs rapports, le premier sur la partie philologique, le second sur la partie physiologique de l'ouvrage de M. Bindseil, intitulé: Abhandlungen zur allge- Selon M. Brandt, l’auteur décrit d’une manière très intelligible et exacte les organes de la
meinen vergleichenden Sprachlehre.
voix et de la langue, sa critique des faits établis par d’autres auteurs est judicieuse et l’exposition en est claire et systématique. On voit cependant qu'ici, comme dans l'ouvrage examiné par M. Lenz (voir ci-dessus), l’auteur ne peut ni ne veut aspirer à un autre mérite qu'à celui de l'exposition et d’une classification méthodique des faits déjà existans. Il n’en est pas ainsi pour la partie philologique de son ouvrage où il communique ses pro- pres recherches et hypothèses sur l’analogie des langues. Aussi M. Graefe, dans son rapport, entre plus en détail, et bien qu'il ne puisse s’accorder en tous points avec l’auteur , il rend cepen- dant justice à sa sagacité, x son zèle louable et à ses vastes connaissances, et croit devoir recommander l'ouvrage à l'attention de M. le Ministre. L'Académie approuve ces rapports et en adopte les conclusions, Nomination.
M.Bacer annonce que, quelque sensible qu'il soit à la marque d qucIq q q
de confiance que l’Académie lui a donnée en le nommant mem-
bre de son Comité administratif, diverses circonstances l’obligent à y renoncer pour cette fois. Il allègue pour motif principal le désir et l'obligation qu'il a de s'occuper, sans délai, de la rédac- tion et de la publication de ses deux expéditions au Nord. L’A. cadémie reconnaissant la validité de cette raison, dispense M. Baer de sa qualité de membre du Comité administratif et nomme à sa place, sans nouveau ballotage, M. Brandt, vu qu'au scru- tin du 7 août cet académicien a eu une voix de moins seule- ment que M. Baer.
Ouvrages offerts. (Chancellerie du procureur général du St. Synode.)
Ispieuenie 35 OTuera O6eps-Ipokypopa CB. CVHOZa, 3a 1839 r. C.II.B. 1840. 8.
(Université Impériale de Kazan)
OTUeTE O COCTOAHIN Ymrep. KasaHCKaro YHHBepcnrera 3a 18 50/,0 roxs. Kasanp 1840. 8.
Piups 0 HO1P3B HENPEPPIBHBIXP METEOPOIOTHUECKUXE Ha- Gmogemin co4. KHOPPOMB, AAA NPOU3HECEHIA BB TOP- xeCTB. COGpanin. Kasans 1840. 8.
(Etat-major du corps des ingénieurs des mines.)
Annuaire magnétique et météorologique du corps des ingénieurs des mines de Russie, publié par A. Kupffer. St-Pétersbourg 1840. 8.
(De la part des auteurs et éditeurs.)
HcTopix PHAOCOPIH APEBHAXE BpeMeHB CO. PHTTEpaA. lep. Kapnoga. M. I. C.IIL.B. 1839. 8.
Die ältesten Denkmäler der Bôhmischen Sprache kritisch be- leuchtet von P, Jos. Saffarick und Franz Palacky. Prag 1840. 4.
Re (f-—
. 27
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
28
qi
SÉANCE Du 16 (28) ocTOBRE 1840.
Lecture ordinaire,
M. Sjôgren, pour s'acquitter de son tour de lecture, pré- sente un manuscrit intitulé: /pammamuxa Ocemuncrazo nsvka. I annonce qu'avant de livrer à l'impression ce travail tout ache- vé, il désire terminer un vocabulaire de la langue ossétique qu'il a sous la main, et prie en attendant, d'autoriser l'inspec- teur de la fonderie de faire graver les poinçons de quelques lettres dont on aura besoin pour l'impression de ces ouvrages. M. Sjôgren se sert des caractères russes pour l'écriture de la langue ossétique. |
Lecture extraordinaire. M. Hess lit la suite de ses Recherches thermochimiques. Correspondance.
M. le Comte Stroganoff, dirigeant le Ministère de l'inté- rieur, et M. Vrontchenko, dirigeant celui des finances, en- voient les rapports qui leur ont été adressés sur la catastrophe qui a eu lieu en Arménie le 20 juin passé et les jours suivans. Ces rapports sont envoyés à la Commission qui aura à dresser le plan définitif de l'expédition en Arménie, si S M. l’Empe- reur daïigne en approuver le projet.
M. Kourouta, gouverneur civil de Vladimir, envoie sur la demande de M. Küppen, un relevé du nombre des villages et des fabriques et manufactures du gouvernement confié à son ad- ministration , d’après les districts.
Rapport.
MM. Graefe et Krug, rapporteur, déclarent par écrit que le mémoire de M. le pasteur Hipping, intitulé: Ueber Runen- stäbe und Runenkalender répond parfaitement bien à son but, en ce qu'il donne une explication satisfaisante des bâtons et ça- lendriers runiques conservés au Musée de l’Académie et qu, à cet effet, avaient été confiés à M. Hipping. Les Commissaires jugent convenable de déposer au Musée une copie de ce mé- moire et de charger M. Sjôgren d'adresser à M. Hipping les remercimens de l’Académie.
Communication.
M. Baer présente, de la part de M. Pankévitch, membre de sa dernière expédition du Nord, un paquet-de plantes de la Laponie. Désirant, aussitôt que. possible , publier une liste des plantes de Novaia-Zemlia, M. Baer a déjà disposé ses collè- gues, MM. Trinius et Meyer, à se charger de la détermina- tion des plantes phanérogames, et MM. Postels et Ruprecht de celle des algues, et il ne reste qu'à trouver quelque cryptoga- mologue à qui l'on puisse confier la détermination du reste des cryptogames, travail qui est resté inachevé par la mort de M. Bongard, M. Baer se charge d'y pourvoir.
Nomination.
M. Fuss.annonce, au nom de Ja Classe physico -mathémati- que, que M. Hess estnommé pour fournir un sujet de lecture à la prochaine séance, annuelle et. publique de. l’Académie, et
Ouvrages cfferts. (Société Royale Asiatique de Londres.)
The journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland N. X. London, Septembre 1839. 8.
Proceedings of the Committee of commerce and agriculture (Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland). MDCCCXXXIX. London. 8.
(De la part des auteurs.)
Versuch einer medicinischen Topographie und Statistik von Dres- den von Dr. Ernst J. Meyer. Stollberg am Harz und Leipzig. 1840: "4.
Nieuwe proeve om al de Arabische letters en verdere schrijft- teckens door het gewoon Europeesch karakter onder scheiden- Bijk mit tedrukken, voorgest. door H. E. Wrijers. Leydeu 1840. 4.
—— Bee——
.
SÉANCE DU 25 OCTOBRE (4 NOVEMBRE) 1840,
Lecture ordinaire.
M. Brosset présente un manuscrit intitulé: Æistoire des Or- bélians. Texte arménien, traduction française, notes et addi- tions. IT fait observer, de vive voix, que cette histoire des*Or- bélians à été autrefois imprimée à Madras, et plus récemment à Paris avec de nombreuses notes de M. St.-Martin, mais que cette dernière édition est entièrement épuisée. M. Brosset pro- pose à l’Académie de la réimprimer avec tout le travail critique du savant français, toutefois en revoyant le texte, en donnant une nouvelle traduction, faite sur un manuscrit complet de l'ou- vrage d’Etienne de Siounie, que M. Kôüppen a recu de M. Kotzebue, et ajoutant les extraits des annales géorgiennes que M. St.-Martin n'avait pas à sa disposition. Ce serait le premier volume d'une collection d’historiens arméniens inédits, renfer- mant, en outre, les histoires universelles de Vardan-le-Grand et du patriarche Michel le Syrien, et la chronique de Mathieu d'Edesse. La traduction de ce dernier et celle de Vardan sont déjà prêtes. On pourra plus tard y joindre celles d’autres histo- riens que M. le Baron de Hahn a promis de procurer à l’Aca-
démie, Cette proposition est approuvée.
Mémoires présentés.
M. Hess présente, de la part de M. Voskressensky, pro- fesseur adjoint à moire Sur la théobromine, substance azotée découverte dans les fruits du cacao.
M. Meyer présente, de la part de M. le professeur Bunge de
l'institut pédagogique central, et lit un mé-
Dorpat, membre correspondant de l'Académie, et lit un mé- moire intitulé : Ueber eine neue Art der Gattung Pedicularis.
Correspondance.
Le second départemeut des voies de communica- tion et des édifices publics envoie, sur la demande de M. Küppen, un relevé du nombre des chevaux qui ont. passé sur la route de Moscou depuis l'établissement des droits de chaussée, savoir depuis le 1 avril 1835 jusqu'au 1 avril 1840.
P.H yacinthe renvoie la Chrestomathie et le vocabulaire
qu'il a choisi à cet effet un thème historique, savoir un Aperçu | chinois de l’archimandrite Daniel, professeur de cette langue
des travaux de J.-B. Richter.
à l’université de Kazan, et expose, dans une lettre adressée au EL
39
secrétaire perpétuel, les motifs qui le font insister sur ses re- ces deux ouvrages.
>
marques antérieures , relatives à
Rapport.
MM. Lenz et Kupffer, rapporteur, chargés dans la séance du 4 septembre d'examiner le mémoire de M. le professeur N er- vander, intitulé: Untersuchungen über die taglichen Vtcrände- runñgen der magnetischen Declination, font observer que ce mé- moire forme la continuation d’un travail antérieur du même au- teur, inséré au Tome VI du Bulletin. Dans celui-ci, M. Ner- vander s'était appliqué de prouver qu'outre le maximum et le minimum journaliers et absolus de la déclinaison magnétique, il existe encore d’autres maxima et minima relatifs qui s’obser- vent régulièrement à certaines heures du jour. Dans son second mémoire, M. Nervander réunit et compulse un grand nombre de données qui semblent démontrer la mème chose par rapport à la marche journalière de la température. Les Commissaires pensent que le rapport qui existe entre la température et les forces magnétiques du globe terrestre, rapport qui n’est plus su- jet à aucune contestation, laisse certainement présumer qu'une pareille analogie entre les inflexions des courbes magnétiques et thermiques doive avoir lieu. M. Nervander a, le premier, le mérite d’avoir constaté ce fait, à force de ses pénibles recher- ches. Les Commissaires font observer, en terminant leur rap- port, qu'à une époque, où l’on accorde une si grande attention à la météorologie et au magnétisme terrestre et où la masse des observations s’accumule de plus en plus, on ne saurait trop re- connaître des efforts tels que ceux de M. Nervander qui, en découvrant, par son travail, un nouveau côté des phénomènes météorologiques et magnétiques, nous prouve que les observa- tions d'heure en heure, telles qu'on en fera sous peu à un si grand nombre de points de la surface terrestre, donneront non seulement des moyennes plus exactes, mais promettent encore de nous fournir des coups d’oeil tout nouveaux sur ces phénomènes remarquables et leurs relations mutuelles, L'Académie ordonne l'insertion du mémoire de M. Nervander au Bulletin scienti- fique.
Ouvrages offerts.
(Société d’histoire naturelle de Boston)
Boston Journal of Natural history, read to the Boston Society of Natural history. Vol. II, No. 3. 4, Vol. III, No. 1. 2 Bos- ton 1839 et 1840. 8.
(De la part des auteurs.)
Dr. C. C. H Burmeister, Ucber die Sprache der früher in Meklenburg wohnenden Obodriten-Wenden. Rostock. 1840. 8.
Etivas über die Natur-Wunder in Nord-Amerika, zusammengetr. von Ch. Cramer. St. Petersburg 18410. 8.
me ——
SÉANCE DU 50 OCTOBRE (11 NOVEMBRE) 1840.
Lecture ordinaire. L
M. Kôppen lit un mémoire intitulé: Ueber Russlands Städte
mit besonderer Hinsicht auf deren Bevôlkerung.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
Lectures extraordinaires. M. Ostrogradsky lit une Note sur le mouvemrnt des pro Jectiles sphériques dans un milieu resistant. M. Brosset lit une notice ultérieure sur son Projet relatif à une collection d'historiens arméniens inédits.
Communications.
M. Struve annonce qu'une petite comète télescopique vient d’être découverte à Berlin, le 26 octobre, par M. Bremiker, dans la constellation du Dragon. Les deux positions de cette co- mète, communiquées à M. Struve, dans une lettre de M. Encke, sont:
Asc, dr, Décl. Octobre 21 104 14/46/) temps moyen 280016/38/ + 60055/35/7 SNS D2E 11 ) de Berlin 21 42 56 6 Le 4 novembre (23 octobre), cette comète a été vue à l’obser- vatoire de Poulkova dans la position suivante, déterminée par M. Othon Struve à l’aide du grand réfracteur Asc dr. Décl. Novembre 4 13/3/ 32/t.m. de Poulkova 29100/15/ 60046/19” De ces trois positions MM. Peters et O. Struve ont immé- diatement calculé les élémens approximatifs suivans :
Passage par le périhèle 1840 nov. 14,893 t. m. de Poulkova. Log. de la plus courte distance 0,16978
Longitude du périhèle 230 21/41/ Long. du noeud ascendant 248 37 49 Inclinaison 58 8 23
Mouvement direct,
M. Struve ajoute que la comète n’est que très faible, mais que sa lumière augmentera un peu jusqu'au commencement du
mois de décembre. Cependant elle ne sera jamais visible à l'oeil
:
nu. Elle passe à présent par le Dragon dans le Céphée et le Cygne et sera visible encore, par des lunettes, à la fin de l’année.
Le même Académicien, M. Struve, met sous les yeux de l’Académie une notice sur la marche journalière de l'horloge à double face de M Hauth et dont le pendule à compensation
x
a été exécuté à l'atelier mécanique de l'observatoire. En voici le
relevé : marche écarts 1840 Septembre : _ 084 — 0,07 17 — 91 — 0,14 20 — 79 — 0,02 OL + 0,03 D CNT en Octobre MOT 3 + 0,04 D — 75 + 0,04 GA 78 — 0,01 Novembre 3 fe 0,05
Moyenne — 0,77
M. Struve ajoute que, dans l’espace de ces deux mois, la température dans la salle d'observation a diminué de 150 R., ce qui prouve que la compensation, basée sur des expériences py- rométriques particulières et un calcul soigné, n'exige presque
aucune correction ultérieure.
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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Ouvrages offerts. (Université de Giessen.)
Abhandlungen und Untersuchungen aus dem Gebiete der Natur-
wissenschaft, insbesondere der Biologie. Ein Versuch v. J. B. Wetter. Giessen 1839. 8.
Ueber das possessorische Klagerecht des juristischen Besitzers ge-
gen seine Repräsentanten. Eine Probeschrift von Th. Schmidt. Giessen 1838. 8.
Ideologie des Verbums von Fresenius. Frankf. a. M. 1836. 8. 11 dissertations de l’Université de Giessen. (Société philosophique américaine.) Proceedings of the American philosophical Society. May. June. July 1840. N. 12. (Université Impériale de St.-Vladimir à Kiev.)
O naar 3a Y6IACTBO BB APEBHEME PYCCKOMB M APYTHXB C1aBAHCKHXB 3AKOHOJATEIRCTBAXB BE cpasHexim cz l'ep- MAaHCKOIO BbpOr0. KieBr 1840. 8.
SamuCKkU M PÉAH YATAHHBIA BB TOPKECTBEHHBIXE COGpaHI. ax3 Jmu. Yuusepcurera CB Baayximipa BE 1834. 1835- 1836. +838. 1839 n 1840 rozax5. KieBr. 8.
(De la part des auteurs.)
Urkunden über das Seewesen des Attischen Staates, hergestellt und erläutert von A. Bückh. Berlin 1840. 8. Nebst einem Hefte Tafeln. fol.
Neue Wirbelthiere zu der Fauna von Abyssinien gehôrig, ent- deckt und beschrieben von D. Ed. Rüppell. Frankfurt a. M. 1840. kl. fol.
Reise in Abyssinien von D. Ed. Rüppell Bd. 1. 2. Frankfuré a. M. 1838. 1840. 8. Nebst zwei Heften Abbildungen. fol. Grundzüge der Syrjänischen Grammatik, von H. C. v. Gabe-
lentz. Altenburg. 1841. 8. Tijdschrift voor Natuurlijke Geschiedenis en Physiologie, door
J. van der Hoeven en Vriese. Zevende deel. 1. 2. Stück. 1840. Leyden.
————— or 0 ———
MO EE S.
3, NOTE SUR LE VILLAGE ARMÉNIEN D ÂCORHI
ET SUR LE COUVENT DE ST. -JACQUES, PAR
M. BROSSET (lu le 9 octobre 1840).
Au moment où les géologues sont fortement préoc- cupés de la catastrophe qui a bouleversé l’Ararat, l'his- toire et la géographie doivent également constater l’ané- antissement et la disparition complète de deux localités de l'Arménie: le village d’Acorhi et le fameux couvent de St.- Jacques
Nous lisons dans l'Arménie ancienne du P. Indjidj (p 445) que Acorhi ou Acourhi était un grand village du dis- trict de Masiats-Oin (Pied-des-Masis) dans la province d'Aïrarat ; qu'il s’y trouvait une belle église, bâtie par le patriarche Anastase, qui siégea de 661 à 667, une résidence pour les clercs et un huspice pour les pau- vres et les malades, el que, comme ce patriarche était natif d’Acorhi, il n'avait rien épargné pour rendre son église magnifique, comme aussi pour subvenir à l'entretien et à la nourriture des indigents. Les termes dont se sert Jean Catholicos, d’où ces détails sont tirés, ne laissent pas croire qu'avant Anastase il y eût ni église ni monastère ni autre fondation pieuse. Quant à l’état moderne d’Acorhi, l’on voit dans l'Arménie mo- derne du même auteur, imprimée en 1806 (p.260), qu'il était situé sur la pente du mont Masis, vers l'E. et renfer- mait environ 200 maisons arméniennes, et que son église était dédiée à St.-Jacques patriarche de Nisibe. Les rai- sins de ce lieu, renommés par leur extrême douceur, donnaient un vin généreux et excellent, ce qui con-
firme, dit notre auteur, la tradition assurant que là se trouvait la vigne de Noé.
Enfin M. Dubois, l’un des derniers voyageurs qui aient visité ces contrées, dit que l’Arkhouri est à cinq lieues de la rivière Kara-Sou, au fond d'une grande crevasse(*) de l’Ararat, où coule au printems un maigre ruisseau produit par la fonte des neiges; que la popu- lation se montait à près de 1000 habitants répartis dans plus de 200 maisons, ayant sur la rive gauche du ruis- seau une forteresse carrée en terre glaise, et vis-à-vis, sur la rive droite, où est la majeure partie du village, une assez belle église bâtie en lave noire, datant du vur® ou du 1x siècle. Le même assure encore que le principal commerce du pays était le froment.
Reprenons maintenant en détail ces renseignements divers. Et d’abord quel est le vrai nom du village en question? pourquoi la plupart des modernes inisèrent- ils un r après |’ initial? car on retrouve cette lettre dans la relation de l'ascension de l’Ararat exécutée en 1855 par M. Bérens, qui nomme ce lieu Aprypu (”), et M. Saint-Martin lui-même écrit une fois Argourht dans ses mémoires (1, 458).
En remontant à l’étymologie donnée par les Armé- niens, nous voyons, il est vraïr, qu'ils la trouvent dans les
(*) On a demandé si la formation de cette crevasse , bien con- nue des géologues, était historiquement constatée. J'ignore qu'au- cun livre arménien mentionne le tremblement qui l’a ouverte; mais on voit dans l’histoire du Bas-Empire, t. [. p.434, un pas- sage d'Ephrem-le-Diacre. rapporté sous l’année 338, racontant qu'à cette époque ,,les montagnes d'Arménie s'ébranlèrent et s’é- cartèrent horriblement, après quoi elles se rassirent sur leurs bases.‘ Dubois LIL, p. 465.
(**) V. C. Il. Bsaomocrn 1838, No. 21, 25.
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mots wp4 nenf arc ourhi(”), littéralement ,;il a planté la vigne,“ et qu'ils attribuent à Noé. Mais on voit au premier coup - d'oeil ce quil y a de bizarre dans un pareil nom, exprimant une phrase elliptique dont le sujet manque. Ÿ eut-il jamais un tel nom de ville? je le demande. C'est absolument comme l'explication du nom de Stambol, la moderne Constantinople, cherchée dans la phrase en grec moderne ’6 ri nl ‘s tin po- lin, à la ville,“ au lieu de la demander aux altéra- tions introduites par les Turks dans presque tous les noms propres, des localités de leur conquête.
Loin de moi la pensée d'infirmer la tradition du sé- jour de Noé en Arménie, qui repose sur d’autres ba- ses que des élymologies tourmentées, mais la critique et le bon sens ne permettent pas d'appuyer sur de tels fondements l'authenticité d'un fait historique: c’est un cercle vicieux.
Le changement du k ou c en g par certains arménis- tes tient à un système de transcription que je crois faux, amsi que M. Pétermann dans sa Grammatica lin- guae armeniacae (p.14,sq.), et qui n'a du reste qu'une importance secondaire. Quant à la syllabe où au lieu d'o, cette variante s'explique très bien par la pro- nonciation de l’; arménien, qui n'est pas un o pur, mais souvent accompagné de la diphthongue ou, soit ouo. D'ailleurs l'un des textes cités par Indjidj dans son Arménie ancienne porte en effet ["4nenh Acourhi, quant à moi, je pense que ce nom doit s'écrire, ainsi que je l'ai fait au commencement de cette note, Æcorhi, seule orthographe regulière.
Ces détails, minutieux sans doute, ne paraîtront pas sans intérêt à ceux qui savent combien d'embarras cau- sent souvent aux lecteurs les noms propres défigurés par les écrivains de voyages: c'est un reproche que mérite particulièrement l'ouvrage de M. Dubois.
Le nom de la province. et du district où se trouve le village d'Acorhi est le sujet d'un dissentiment entre les auteurs. Le P. Tchamitch, dans son histoire d’Ar- ménie (I, 57), dit que ce village était dans le district d’Arhnoïotn, et conséquemment dans la province de Vaspouracan ; M. Saint-Martin le répète, sans doute sur l'autorité du savant Mékhitharisite (Mém. I, 266), et une carte arménienne imprimée en 1751 à Venise, place en effet Æ4corhi dans ce district. D'un autre côté, le patriarche Jean, écrivain du 1x° siècle, déclare,
(*) Tchamitch, dans ison histoire d'Arménie (1, 56) dit que le vrai nom de ce lieu est Arcourhi, d'où l'on a fait vulgaire- ment Acorhi.
ainsi qu'il a été dit plus haut, que le village d’Æ4corhi appartenait au district de Masiats-Otn et conséquemment à la province d’Aïrarat. Le moyen de concilier ces opi- nions, c'est de dire que le district d’Ærhnoïotn, qui était à la limite des proviuces d'Aiïrarat et de Vaspou- racan, pouvait bien appartenir à la première au tems du patriarche historien, que l'on ne saurait accuser légè- rement d'une erreur géographique de cette espèce.
Disons maintenant quelques mots du couvent de St.- Jacques. On a vu plus haut, dans la première notice extraite de l'Arménie ancienne, que sa fondation doit se placer entre les années 661 et 667. Suivant M. Du- bois, qui l’a exploré, à ce couvent se rattachent cer- taines traditions arméniennes , que le voyageur à sans doute recueillies de la bouehe des moines, mais dont les auteurs arméniens ne parlent pas, que je sache. Le couvent était situé à trois quarts de lieue d'Acorhi, en remontant le long de la crevasse de l’Ararat, à 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer. L'église contenait quelques inscriptions rapportées par M. Dubois, et dont je vais donner le texte avec la traduction aussi exacte que le permet l'état de mutilation où elles se trouvent.
À ce sujet je dirai qu'en 1856 M. Dubois m'avait généreusement communiqué toutes les inscriptions re- levées par lui en Géorgie et en Arménie; je m’occu- pai sur-le-champ de les déchiffrer, les unes et les au- tres, mais plus spécialement les premières, qui déjà sont imprimées avec leurs fac-similé. Pour les autres, je me contentai alors de les transcrire cursivement et de les traduire pour moï, et je n’en avais jusqu'ici rien communiqué à personne, ne les regardant pas comme assez intéressantes ; au lieu que je don nai à M Dubois ma première ébauche de traduction des in-* scriptions géorgiennes et grecques. Comme depuis lors . les nouveaux matériaux que j'ai trouvés en Russie m'ont permis de compléter mon travail, il n’est pas étonnant que les traductions imprimées par M. Dubois dans son voyage, offrent souvent de très grandes différences avec ma dernière rédaction. C'est l'inconvénient de ces tra- vaux de déchiffrement, où l'on est rarement sûr d’avoir saisi le sens , surtout dès les premiers aperçus.
Les inscriptions arméniernes de notre voyageur n'é- taient pas moins remarquables que les autres par la nette'é et l'exactitude du dessin, qualités vrarment ad- mirables de la part d'un homme qui, ne sachant point ce qu’il copiait, mais en connaissant la valeur scientifique, n'omettait rien d’essentiel, n'ajoutait rien, et semblait deviner par intuition le sens de formes graphiques in- solites pour lui. Aujourd'hui ces monuments sont les
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QG |
seuls restes de l'église d'Acorhi et du couvent de St-| Jacques, et comme ils sont acquis à la science, ils doi- | vent être examiués avec soin.
I. Acorut.
1. Inscription tumulaire sur une pierre de trois pieds de large, sur sept de hauteur, dressée non loin de l'entrée principale de l’église.
Le Use d'éyreghe, Sama Rybmnout: (re we Pbe Jlebôhe d Prburnu....wbp. 2% Prrwl:
» Moï Sahac pécheur, serviteur du Christ Vous qui priez, souvenez-vous de moi dans le Christ notre Seiï- gneur, En l'année 504 — (1055 ).“
dkqnegku est une forme insolite et barbare, au lieu de dEquunp peécheur. Quant à la date, j'ignore pour- quoi M. Dubois a écrit 404 — (955). (*)
2 Cintre de la porte de l’église.
6 PL. Et 6 Yi) okque fuusu banc:
» En l'an 727— (1278) a été élevée cette croix par moi Grigor. ‘
Ce Grigor est un personnage inconnu, et trop va- guement désigné pour pouvoir être déterminé.
5. Sur l’abaque du chapiteau des piliers de la porte
occidentale : CORPS Ruernelr , Joie et travail. ‘“
Le premier mot u’est point arménien; peut-être de- vrait-on lire gfubned qui a le sens de joie. Le troi- sième mot, qui est dans le même cas, doit se lire qemqrli. Il pourrait bien se faire que ceci füt un caprice d’un des ouvriers occupés à la construction de l'église. o
Au -dessous de ces mots on lit quelque chose qui semble être une date, ce sont les signes suivants, que j'ai fidèlement copiés :
YU 254 35
Ces caractères sont d'nne forme raide et carrée, très singulière , mais très pure. C’est une date, en suppo- sant que les deux lettres supérieures soient (QU: au lieu de 4)4,: ce serait l'abrégé du mot (dr/ wi date; celles d'en bas 91; donnent 705 — 1256. Mais il reste le dernier signe , qui n’a aucune valeur étant tout-à-fait irrégulier.
M. Dubois n'a pas publié cette partie de l'inserip- tion, qu'il a sans doute jugée trop insiguifiante.
(*). T. IL. p. 466.
II CouvenrT pe STr.-JAcqQuESs.
1. À gauche de la fenêtre de l’église :
LIT PTT Uuen On y Eujun: [9 jn (day "pl lues wbf, dunuy Ueptut, 4e quete mue Guhrpwy Kobe Pf:% Eu ami fr Guleu U'pirur So : d :. fruupuduwul, d'u jp. p x > rfunnu Lun dn dut, .. As ee J'fù lu... w qu docpfun buup spa
»Par la volonté de Dieu, moi Khouthlo Oughai, fils de Khbtchakh, serviteur de Sargis, je suis venu à la porte (au monastère) de Saint-Jacques, avec Khb- tchakh, et me suis fait chrétien. Je lui ai donné également la terre de Mknin, embellie par moi. Les moines (m'ont promis) neuf messes Celui qui emp- (échera)'x 2.0.1 #07
Dans le voyage de M. Dubois on lit: ,, Moi du vil- lage de Khoutluuk ,“ interprétation qui n'est fondée sur rien. En eflet: 1° le nom propre Khouthlo vient immédiatement après le pronom £u je, moi, et indique la liaison des deux mots. 20 entre le nom propre et le mot Oughaiï. il n'y a point de préposition indiquant qu'il faut regarder ce mot comme incomplet. pour + abus » du village,“ qui serait d’ailleurs un af- freux barbarisme.
Le mot sousligné dans ma traduction, avec, indique que je regarde Jupçwfunf9% comme une faute, pour lues wlur®, sans cependant pouvoir assurer que j'aie raison, bien que le sens demande qnelque chose de semblable. En tout cas, il y a non-sens à traduire: ,,à la porte de S. Jacques, Kaptchakhouten.“ Quant à la fin de l'inscription, elle est trop mutilée pour la trai- ter autrement que par l’analogie avec d’autres semblables.
J'ignore quel est ce Kbichakh, quel est ce Sargis; mais je lis dans l’histoire des Orbélians en arménien qu'un certam Khiphtchakh Khoupasar, qui avait aidé le roi Giorgi de Géorgie à triompher d'Ivané Orbé- lian, reçnt de [ce prince une partie des domaines du vaincu. Le roi David-le-Réparateur avait également à son service 40000 Khiptchaqs qui le servirent très uti- lement dans ses nombreuses campagnes. Il y avait donc en Géorgie et en Arménie un cerlain nombre d’indi- vidus de celte nalion qui y avaient fait des établisse- ments dès le commencement du xu° siècle. Quant au Sargis nommé dans l'inscription , ce sera, si l’on veut, Sarois Mkhargrdzélidzé (aux longs bras) que le roi Giorgi chargea de garder Ani, sa nouvelle conquête (1162), et qui fut la souche: d’une famille illustre de- puis lors dans les annales géorgiennes. Suivant les au-
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teurs arméniens ce Sargis appartenait à leur nation, bien qu'ils ne nomment point sa famille ; les princes Argou- ne puis expliquer.
2. Même église, en haut et à droite de la fenêtre:
Gad Lun dny, Eu Upon uj Jpwubqu une mfufu vnpe Gulrpngee. fl qlépe di Si
» Éspérant en Dieu, moi Mékhithar et ma femme Tha-
| mar nous sommes venus en ce saint couvent et lui avons tinski-Dolgoroukhi s'y rattachent d'une manière que je | donné tous nos revenus après notre mort. Les minis-
l
tres de ce temple ont promis annuellement deux mes- ses pour moi et deux pour Thamar, le jour de la fête du seigneur apôtre. Celui qui y mettra obstacle est chargé de nos péchés. En 720 — (1276). “
Il n'y a dans cette inscription à relever que le mot
aeyé Soqune, O Eph Snqjone ... mp nefuunh. wwe Bank pour $Ewk après, et wnuw,pfih pour wnw, ph} fu
réB Pi ins Ets sup oquowpug fi Fi: puni 707 » Gunumwphs ss on a ur pSuEr , L de » ex quuk Prbunnl. PAfr sta.
»Par la volonté de Dieu, moï Sembat je me suis voué au saint couvent de St-Jacques. J'ai donné la prairie supérieure de la terre de Zoulaï et la terre de Zébi…..…. au saint couvent. On a établi deux messes pour moi et deux pour mon épouse aux fêtes de la 7rimité et de la Transfiguration. Que celui qui accomplira cet écrit rccoive la béuédiction, (et que celui qui y mettra obs- tacle) soit jugé pzr le Christ. En 725 — (1274). “
Il y a beaucoup d'observations à faire sur la rédac- tion de cette inscription: 1° uy ypmubkqu, qui est impos- sible, doit être remplacé par oppbqu,y; 2° £jwknpu yn, pour Swnpuwy, est barbare; 3° le mot, 49/kpu est fau- üf, pour /bph, et les trois lettres dy vendues par prairie supposent la lecture Jung ; 49 l'abrévialion &un pour emoëhy des fêtes est insolite; il faut dire la même chose des deux abréviations qui suivent. Mais le mot wep qui vient ensuite, ne laisse guère de doute sur la restitution Eppnpqn-Pbhui et Jupun] wnh. La tra- duction donnée à M. Dubois et imprimée par lui (t 1, p. 470), ne peut être considérée que comme un à-peu- près et une première ébauche.
Reste à fixer le personnage de Sembat; c'est ce que je n'essaierai pas, puisque ce nom est très eommun en Arménie: il peut convenir à un personnage ou de la famille Orbéliane ou de celle des Bagratides. D'ail- leurs un présent rémunéré par quatre messes seule- ment n'annonce pas un très grand personnage.
3. Mème église, à droite et en bas de la fenêtre:
où plutôt wneupkyn js de l'apôtre. Du reste les per- sonnages sont inconnus. Je ne sais sur quel fondement on à traduit pour M Dubois ,,pour la fête de la Pré- sentation ; car cetle fête, en arménien, n’a pas de nom qui approche le moins du monde de celui tracé sur la pierre: c'est Sun pheunuw , Où pu, pre per Heu.
La date est ici exprimée par les signes 9 dont le second n'offre aucune valeur. On pourrait supposer un U,, et alors ce serait l’année 701 — 1252.
4. Même église, sur la face extérieure du mur: Lan Corps:
LT Prhunnu:
» En 752 — ( 503) cette croix a été élevée en mon nom, pour intercéder auprès du Christ pour Aslan.“
»Getle croix a été élevée en mon nom pour intercé- der près du Christ pour l'épouse d'Ovanès.“
Tels sont les seuls débris restant du couvent de S.- Jacques. Il ÿ en avait un bien plus important, conte- nant la franchise de tout impôt accordée au monastère par le roi Bagratide Gagic IT, régnant de 1042 ä 1045 ; mais le voyageur, qui en parle pour l'avoir vu, a omis de copier cette inscription.
Je dois ajouter en terminant que toutes ces inserip- tions élaient en caractères majuscules enchevétrés, et que notamment dans la dernière, les mots formaient une masse compacle de monogrammes souvent unisæntre eux.
Ce n'est ici qu'une bien faible partie des inscriptions recueillies par M. Dubois en Arménie, et une moindre en- core de toutes celles, bien plus intéressantes pour l’histoire,
Orcuryt Uuondny Eu VJbbPuwp, wdneuf fui) que jai eu le bonheur de rassembler. Mais j'attends,
Dur, durtkgup uncpe neunlu, Enjup qu Hit Ep qulés, fuçu bunk: Vaqouuruppu forumugu mapËt + enpe quunuqug, (à, & (udur(t au wbunt wnupfi: (lp fuputh Jp d'hqu “bp bi Paff sk :
pour m'en occuper sérieusement, les originaux qu'a bien voulu nous promettre un illustre personnage au-
Jourd’hui résidant temporairement en Arménie.
Ci- joint un Supplément extraordinaire. Emis le 14 novembre 1840.
A 372. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ. PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PETERSBOURG.
Tome VILE. JE.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre forment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d'11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11% écus. dés Pruséé à Fétranger, On s'abonne, à St.-Pétersbourg, au Comité administratif de l'Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF Hbraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des eommandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. À cet effet, il contiendra les ‘articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits et imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4%. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel
de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie.
SOMMAIRE. CORRESPONDANCE. 1.
Observations magnétiques de Prague. Krew.
oo
CORRESPONDANCE.
1. OBSERVATIONS MAGNÉTIQUES DE PRAGUE; lettre de M. KREIL adressée à M. l’Acadé-
micien Kurrrer (lu le 7 août 1840).
Es ist -nun ein Jahr verflossen , seit die stündlichen magnetischen: und :meteorologischen Beobachtungen in Prag angefangen haben. Sie erlitten seither keine Unter- brechung , und haben bereïts emige Resultate geliefert, von denen ich Ihnen in folgenden Zeïlen einige vorzu- legen mir die Freiheit nehme, da hiedurch die meisten Frgebnisse der Maïländer Beobachtungen bestätigt, eï- aige berichtigL werden. 10
1. Die Aenderungen der magnetischen Elemente ha- ben das Eigené ,: dass sie sich in verschiedenen Jahres- zeiten ganz verschiéden äussern, denn es zeigen sich in manchen Monaten Maxima und Minima, von denen in den entgegengesetzlen Monaten des Jahres kaum eine leichte Spur vorhanden ist.-Es. ist daher am zweckmäs- sigsten, die Erscheinungen. im. Winter von denen des Sommers zu sondern; und-beïde Hälften des Jahres für sich zu betrachten. Durch Veréïnigung derselben läuft man Gefahr einen täglichen Gang der Variation zu er- halten, welcher ganz imaginär ist, und dem wirklichen Gange in keinem Monate entspricht. So z..B. zeigt die
Declination im Winter regelmässig hr, Minimum. in den späteren Abendstunden, während es im Sommer erst am Morgen eintritt. Das Mittel des ganzen Jahres zeigt also zwei Minima, eines am Abend, das andere am Morgen, und doch findet dieser Fall in den einzel- nen Monaten nur ausnahmsweiïse Statt. Ich glaube, nicht, dass diese beiden Abendstunden eine und dieselbe sind, welche sich nach den Jahreszeiten so weit verrückt ; wenigsiens bei der Inclination, wo sich eine ähnliche Erschemung zeigt, ist diess nicht der Fall; doch müs- sen hierüber spätere auch in den Nachtstunden fortge- setzte Beobachtungen entscheiden. In den Wintermo- paten , vom October bis März, fand man
um 204 miul. Zt. von Gôttingen Declin. = 410.77 Diff | 16 54(') US HHurré. ». grôsste).,, 427.11 19.27 ME | medal » kleinste ., — 407.84
In den Sommermonaten, von April bis September wurde beobachtet
um 204 kleinste Declin. — 398.01 Diff
29.49 1 grôsste pe 427,50
21.74 10
22
: (*) Da die absolute Declination noch nicht mit gehôriger Ge-
iauigkeit bestimmt ist, so werden ‘die Variationen hier nur in Scalentheilen angegeben, deren ciner deu Werth = 27/2261 hat. te
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BULLETIN SCIENTIFIQUE
Die Zeit des Maximums scheint von den Jahre$zeiten nicht abhängig zu seyn; ich habe sie aus den stündli- chen Beobachtungen durch Interpolation mit Rücksicht auf die zweiten Differenzen bis auf Viertelstunden ge- nau gesucht, und gefunden, dass es am fiühesten, näm- lich um 0/45’ im Mai, September und December, am spätesten im Juli um 2} und im Februar um 1/ 45 eintrat.
Die monatlichen Mittel gaben die grüsste tägliche Aenderung im August = 36.10 und im April = 33,01, die kleinste im December = 8.41, wenn man die Be- obachtungen um 204 und 1” veroleicht, und 15.06 zwischen den Becbachtungen um 104 und 1”.
Die säculäre Aenderung scheint in diesem Jabre un- gemein stark gewesen zu seyn. Wenn der Apparat rich- tig gezeigt hat, sv betrug sie vom Juli 1859 bis Juni 1840 nicht weniger als 17.70 Scalentheïile oder 8’ 1/9, Da aber im October der Faden riss, an welchem die Nade] aufgehäugt war, so kann dieses Resultat wohl etwas ungenau seyn. Allein die Beobachtungen der fo]- genden Monate zeigten eine noch stärkere Abnahme. Wenn man nämlich die Mittel aus allen Beobachtungen von 174 Morgens bis 10%: Abends nimmt, so erhält man folgende Declinationen :
1859 November Declination — 417.80 December 416.88 1840 Januar 415.80 Februar 414.74 März 410.55 April 407.50 Mai 402.87 Juni 599.50
Die Declination verminderte sich also in diesen acht Monaten um 18.50 Se. Th. = 8’ 25/7.
2. Die horizontale Intensität, welche durch Beobach- tungen am Bifilar-Magnetometer. bestimmt wurde, hatte in den Wintermonaten um 23% ihr Minim. = 54442
und um 10 ihr Maxim. = 564.85
PAPA ENT D'És Ve tés Leu NN LOIS NN CESR Differenz, = 20.41 (*).
Im Sommer trat um- 22h das Minimum = 443.63 und um 8 das Maximum — 488.90
ein, und ibre Différenz ist 45.27.
er
(*) Ein Scalentheil beträgt bei diesem Apparate 185757 oder in Theilen der horizontalen Intensität 1/1s855. Es ist jedoch zu bemerken, dass seit der Aufstellung desselben (in den letzten Tagen des Mai 1839), der Magnetismus des Stabes nicht mebr untersucht wurde, weil man die Beobachtungsreihe nicht _unter- brechen wallte,
Am frühesten trat das Minimum im August um 21% und im Juni um 21* 50/ ein, am spätesten im Decem- ber um 1% und im Januar um 25% 45. Das Maximum scheint in den Wintermonaten, December, Januar, Fe- bruar, in die Nachtstunden zu fallen ; am frühesten, nämlich um 8/, trat es im Juli, November, April und Juni ein. Folgende sind die Mittel aller Beobachtungen zwischen 174 und 10/4,
1859 Juli Intensitit Z 552.41 August 465.54 September 488.€5 October 489.12 November 559.27 December 598.58
1840 Januar 586.91 Februar 552.68 Mirz 560.01 April 498.00 Maï 4357.17 Juni 396.01
Die hier gegebenen Zahlen sind wegen des Einflus- ses der Wärme nicht corrigirt, aus dem Grunde, weil die Wärme nicht nur die Intensität sondern auch die Richtung der magnetischen Kraft zu ändern scheint, und hierüber noch bestimmtere Daten abgewartet wer- den müssen. Die fortgesetzten uud gleichzeitigen Beob- achtungen am Bifilare und am Inclinatorium haben näm- lich gezeigt, dass bei Temperaturveränderungen stets auch die horizontale Intensität geändert werde, dass sie aber auch immer von einer entsprechenden Aenderung der Inclination begleitet seyÿen, indem diese xächst, wenn die horizontale Intensität abnimmt , und umge- kebrt.
In den Nachmittagsstunden zeigt sich in mehreren Monaten zwischen 2% und 3 eine Abnahme der hori- zontalen Intensität, welche dem in diesen Stunden: ein- tretenden Maximum der Inclination zugeschrieben wer- den kann, und schon aus den Maïländer Beobachtungen erkannt wurde. jtd
3. Die Inclination erreïcht im Winter um 18% ihr Minimum — 270.69 Scalentheïle ( um 35% ihr Maximum — 272.02
155.
En
Differenz =.
(*) Werth eines Scalentheiles = 28/1850. Der Apparat wurde im Juni 1839 aufgestellt, er erreichte aber erst im August seine stabile Lage, daher erst von diesem Monate an die Beobachtun-
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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a
Im Sommer ist um 17% das Minimum — 289.10
um 20% das Maximum — 291.25
Differenz = 1.53. Die einzelnen Monate geben zu allen Jahreszeiten um die Mittagsstunde ein kleines Minimum der Incli- sation, woraus geschlossenn werden muss, dass die bei- den Maxima, das vormittägige und das nachmittägige, immer vorhanden sind, dass aber nur eines, nämlich fa den Sommermonaten das ersle, in den Wintermona- ten das zweite mehr hervortritt, während das andere fast unmerklich wird. Diess ist eine Berichtigung des rm früheren Briefe unter No. 11 angegebenen Resulta- tes der Mailänder Beobachtungen, nach welchen es den Anschein hatte, als ob das Maximum im Verlaufe ei- ues Jahres von den Nachmittagsstunden in die Morgen- stunden vorrücke, und dann wieder zurückgehe. Diess geschieht nicht, denn das kleine, in der Mittagsstunde eintretende Minimum ist die Grenze der beiden Ma- xima , welche nicht überschritten wird. Die Beobach- tungen, welche in Maïland tüglich gemacht wurden, konnten wegen ïihrer geringeren Auzahl dieses Mini-
mum nicht zeigen.
Die während einiger Nachtstunden (um 147 und 16/) fortgesetzten Beobachtungen des Mai und Juni 1840 Faben um diese Zeit ein Maximum und Minimum er- kennen lassen, welches die übrigen manchmal über- trifft, nämlich
im Mai um 11% das Maximum — 246.45 . um 14* das Minimum :— 244.49 Differenz = 1.94
im Juni um 11% das Maximum — 267.75 um 16% das Minimum — 266.53
Differenz 1.20
-Der oben erwähnte Umstand, dass diese Maxima in manchen Monaten ganz unmerklich werden, erschwert auch, die Abhängigkeit der Zeit ihres Eintretens von den Jahreszeiten zu erkennen.
Welcher bedeutenden Aenderungen die Inclina ion im Verlaufe einer längeren Periode unterworfen sey, kann man aus folzenden Zahlen entnehmen, velche die monatlichen Mittel aller zwischen 17% und 10# angé- stellten Beobachtungen sind :
gen brauchbar sind. Die Sicherheit seiner Angaben ist in den ersten Monaten geringer, weil die Nadel durch die vorüber fah: renden Wägen zu sehr erschüttert wurde; diesem Uebelstande, wurde im Februar 1840 abgcholfen.
1859 August Inclination Z 568.06 September Z 3574.42 October Z 566.42 November = 336.40 December = 29418
1840 Januar =" 25214 Februar Z 196.59 Mirz = 18291 April a) 491. 47 Mai 2e. 008 Juni on
266.70
Vergleicht man diese Zahlen mit den Mitteln der horizontalen Intensität, so zeigt sich zwar kein vüllig paralleler Gang, welcher auch nicht erwartet werden kann, da die horizontale Componente nicht bloss von der Inclination, sondern auch von der Intensität der Totalkraft abhängt. Es erhellt aber hinlänglich daraus, dass im Allgemeinen, wenn die horizontale Intensität wächst, die Inclination abnehme, und umgekehrt, dass also die vom Apparate angezeïgten Inclimationsänderun- gen nicht bloss den Aenderungen in der Lage des Schwerpunktes gesen den Aufhängepunkt der Nadel zuzuschreiben seyen, sondern dass sie, wenigstens zum Theil , in der geänderten Richtung der Kraft selbst ih- ren Grund haben. Es scheïnt daher, dass die Inclina- tion weit grôsseren Variationen unterworfen sey, als bisher angenommen wurde. Diess ist auch erklärlich, wenn man die Wärme als eine der Hauptursachen der Varialionen der magnetischen Elemente ansehen darf; denn so wie sie durch ïhre allmälige Fortpflanzung von Ost nach West die starke tägliche Aenderung der
|Inclination hervorbringt, so muss auch ihr Vorrücken
von Süden gegen Norden, oder uwgekehrt, eine starke jährliche Aenderung der Inclination eizeugen.
4. In den Schywingungsdauern der Inclinationsnadel zeigte sich während des Winters
a+ ÿ Differenz um 20” ein Maximum = 12.86978
: 0.01657 um 22” ein Minimum Z 12.85321
; 0.01602 um 2” ein zweites Maximum — 12.86923
0,02100 um 8/ ein zweiles Minimum — 12.848235
Im Sommer jwurden folsendé Wendestunden beob-
-À achtet :
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
RE CL CE CES
um 12% ein Maximum ..:,..1 14... " Differenz
um 18* ein Minimum — 12.550798 0.025359
um 2} ein zweites Maximum = 12.574579 0.008352
um 94 ein-zweites Minimum + 12.56605
Das Minimum um 12* wurde durch die Nachthbeobach- gen des Maï und Juni angezeigt.
Die Ahhängigkeit der Abendstunden von den Jahres- zeiten in den einzelnen Monaten konnte nicht mit Si- cherheit erkannt werden; doch scheinen die vormittä- gigen in den Wintermonaten sich dem Mitiage zu pahern.
Folgende sind die Monatmitte] aller vou 174 bis 10/ angestellten Beobachtungen :
1859 August Schwingungsdauer La 1202518
September 1186057 October 11.718188 November 11.90803 December 12.69148 1840 Januar 15.561353 Februar 15 40867 Mirz 14.00672 April 13.76645 Mai 12 77688 Juni 12.539025
Aus diesen Zahlen, welche von dem Einfluss der Temperaturveränderungen, so wie von der Abnahme des Magnetismus nicht befreit sind, lässt sich keine Ab- hängigkeïl der Schwingungsdauer vou jenen Aenderun- gen erkennen, wenigstens nicht in dem Sinne, m wel- chem man diese Abhängigkeit anzunehmen gewohnt ist, nämlich, dass bei zunehmender Temperatur die Kraft schwächer, also die Schwingungsdauer linger werden müsse , und umgekebrt. Es zeigt sich aber ein entspre- chender Gang mit den Aenderungen der Inclination; denn vom October bis März hat die Inclination ab-, die Schwingungsdauer zugenommen, vom März an nahm jene zu, diese ab Fortgesetzte Beobachtungen an an- deren zu demselben Zweck , aber auf verschiedene Art gebauten Apparaten werden bald zeigen, welcher An- theïl an diesen Aenderungen dem Instrumente, und welcher der mägnetischen Kraft gebühre.
5. Der Einfluss des Mondes auf den magnetischen Zustand der Erde vrurde anfangs auf dieselbe Weise untersucht, wie ich beï den Mailänder Beobachtungen gethan halte. Nach einer, wenn gleich nur genäherten
Correction der beobachteten horizontalen Intensität, we- gen Wärmeänderung und Abnahme des Stabmagnetis- mus, ergab sich eine Bestätigung des früher erhalteneu Resultates, dass nämlich der Erdmagnetismus stärker sey zur Zeit des Neumondes als zur Zeit des Voll- mondes. Die Gesammtheit der Beobachtungen zeigte diese Intensität
zur Zeit des letzten Viertels — 549.99 » . » » Neumondes — 548.79 ». » n (rsten Viertels, — 542.62
Vollmondes 2 HART
2 29 LA]
6. Die in No. 2 angegebene Schwierigkeïit die hori- zontale Intensität von dem Wärmeeinfluss zu befreien so wie die Unsicherheit in der Correction wegen der Abnahme des Stabmagnetismus veranlassten mich, die- ses Problem auf einem andern Wege anzugreifen, auf welchem ich beide Schwierigkeïten zu umgehen suchte. Ich ging dabei von der Idee aus, dass der Mond, wenn er überhaupt den magnetischen Zustand der Erde ändere, so gut eine tägliche Variation hervorbringen müsse, als die Sonne, dass sie aber in der stärkeren, welche die Soune erzeugt, verschwinde, ‘und nur er- kannt werden kônne, wenn man diese auszuscheïden im Stande wäre. Diese Ausscheidung suchte ich: auf folgende Weise zu bewerkstelligen. Ich entwarf Tafeln, welche zum Argumente die Monatstage und zur Ueber- schrift ihrer einzelnen Spalten die verschiedenen Ab- stinde des Mondes vom magnetischen Meridian (die magnetischen Stundenwinkel) hatten, wobei ïch, um die Rechnung zu vereinfachen, annahm, dass der Mond um eine Stunde früher durch den magnetischen, als durch den astronomischen Meridian gehe. Hierauf wurde von jeder einzelnen Beobachtung das für dieselbe Be- obachtungszeit gefundene Monatsmittel abgezogen, wo- durch man einen Rest erhielt, aus welchem die Son- nenwirkung (in so fern man nämlich die regelmässige tägliche Aenderung ihrem Einflusse zuzuschreiben be- rechtigt ist) ausgeschieden war, und welcher seine Ent- stehung der Summe aller übrigen Einwirkungen ver- dankt. Diese Reste werden bald positiv, bald negativ seyn, je nachdem das monatliche Mittel kleiner oder grôsser ist, als das Ergebniss der einzelnen Beobachtung; um sie alle oder doch fast alle positiv zu erhalten, wurden alle Monatsmittel um dieselbe Grôsse (bei der Inclination um 11, bei der horizontalen Intensität um
50 Scalentheïle) vermindert. Die auf diese Art erhalte-
nen Reste wurden in die genannten Tafeln, jeder{in die seinem Stundenwinkel entsprechende Spalte einge-
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—.—
BULLETIN SCIENTIFIQUE
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tragen, und von den Zablen einer jeden Spalte das Mittel genommen. Bei der grossen Menge der Beob- achtungen muss sich in dieser Combination der Einfluss der von dem Monde verschiedenen Ursachen grôüsster- theïls aufheben, und es wird die Mondeswirkurg er-
kennilich hervortreten, wie auch der Erfolg gezeigt hat. Nach dieser Art wurden die beiden horizontalen Ele- mente, die Inclination und horizontale Intensität behan- delt, und die für die einzelnen Monate erhaltenen Mit- tel in ein Jahresmittel vereinigt, genden Tafeln dargestellt ist
I Declination in Scalentheïlen = 27/2261.
welches in den fol-
Westl. Stun- denwinkel.
Oestl. Stun- denwinkel.
Declination, | Declination.
COndNdabamiDo.
Aus dieser leiten.
TI. Nimmt man die Summe def Declinationen bei den ôstlichen Stundenwinkeln und die Summe der Decli- nationen bei den wesilichen Stundenwinkeln, so findet man die erste Summe um 2,60 Scalentheïle = 70/79 grüsser als die zweïle, also ist die Variation grôsser, wenn der Mond ôstlich vom Meridian steht, was schon die Maïländer Beobachtungen angezeigl haben.
IT. Vergleicht man die Summe der Declinationen bei den Stundenwinkeln von 6% bis 17% mit jenen der De- clinationen bei dén Stundenwinkeln von 184 bis 5/, so zeïgt sich die erste Samme um 4.40 Scalentheile — 119779 grüsser als die zweïte; die Declination ist also grôsser, wenn der Mond in der Nähe des unteren Me-
£ ridianes ist, als wenn er sich in der Nähe des oberen befindet. Der Anblick der, Tafel zeigt, dass sie am
grôssten ist, wenn er durch den unteren Meridian geht.
IT. Aus der Vergleichung der Summe der Declina- tionen bei den Stundenwinkeln von 214 bis 2* mit der Summe der Inclinationen bei den Stundenwinkeln von 184 bis 20/ und von 3 bis 5/ ergiebt sich, dass die
Tafel lassen sich folsende Resultate ab-,
erste CAPE um 0,97 Sc.-'Theile = 26/41 grôsser ist als die zweite; es scheïint also auch beim Durchgange des Mondes durch den oberen Merïdian ein Maximum der Inclination einzutreten , welches aber weit kleiner ist als das früher angezeigte.
Die Resultate in Beziehung auf die pe mn In- tensität sind in folgender Tafel enthalten :
Il. Horizontale Intensität.
Intensität. Intensität. D tenta | Wesl. Sri denwinkel.
32. De ge"
tn LE tr . + 1 Stun-
denwinkel.
© Hi N O1 Qr.O «1 @ ©
Nach dieser Tafel scheïnt
I. Die Intensität stärker zu seyn, wenn der Mond gegen Westen vom magnetischen Meridian steht, denn die Summe der Intensitäten der westlichan Stunden- winkel ist um 5,14 Scalentheile grüsser als die Summe der Intensitäten bei ôstlichen Stundenwinkeln.
IT. Die Intensität ist merklich stärker, wenn der Mond in der Nähe des unteren Meridians ist, als wenn er sich in der Nähe des oberen befindet, denn die Stundenwinkel von 6h bis 17” geben eine um 28,08 Scalentheile cé Summe, als die Stundenwinke]l
von 187 bis 5”
7. Die grüssere Menge der Beobachtungen und der kleinère Abstand derselben von einander erlaubte auch das interessante Phänomen der magnetischen Stôrungen mit mehr Genauigkeit zu verfolgen, als diess bei den Maïländer Beobachtungen môglich gewesen ‘war. Man verfuhr dabeï auf fulgende Wise.
Aus den einzelnen Beobachtungen wurden die Aen- derungen der beiden AE À 2 Elemente während des Zeitraumes zwischen zwei nächsten Beobachtungs- zeiten gesucht, und die so erhaltenen Aenderungen in einem Tage ohne Berücksichtigung iïhrer Zeïichen (es mochte nämlich das Element hiedurch vergrüssert oder verklcinert worden seyn) in eine Summe vereinigt. Sey
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ren ans
md
S Aie dune. Eben s0 pat 3° man aus | y tn mitteln die mittlere Summe dieser täglichen Aenderun- gen, welche mit Æ bezeichnet wurde. Wenn nun für
irgend einen Tag der Quotient + > 2 gefunden
wurde, 80 rechnete man diesen Tag unter die Stô- rungstage.
Hiebeï zeïigte es sich, dass die magnetischen Ele- mente oft einer sehr starken aber nur kurze Zeit dau- ernden Aenderung unterworfen waren, und dass ïhre Variation den ganzen übrigen Tag hindurch ïhre mitt- lere Grôsse nicht viel überschritt, daher sie auch nicht im Stande war, einen Stôrungstag nach der oben an- gegebenen Bedeutung hervorzubrimgen. Diese Erschei- nung , welche ein magnetischer Stoss genannt werden kann, durfte nicht unbeachtet gelassen werden, da sie nidhts anderes als eine Stôrung von kurzer Dauer ist, und da die stärkeren Stôrurnigen nur aus mehrfach wie- derholten Stôssen bestehen. Um auch mit diesem Aus- drucke einen festen Begriff zu verbinden, wurde so verfahren: Sey s die Aenderung eines magnetischen Elementes zwischen zwei auf einander folgenden Beob- achtungszeiten, «6 die grüsste Aenderung, welche die Mittel desselben Monates für irgend zwei auf einander folgende Beobachtungszeiten gehen, so wurde jede Aen-
derung , für welche = > Zist, als ein magnetischer Stoss angemerkl.
In der folgenden Tafel werden für jeden Monat so- wohl die Summe der Stürungstage als auch die Anzahl der einzelnen Stôüsse, welche auch ausser diesen be- merkt wurden, aufseführt.
Declination, Intensität. Monat. Sto- Stô-
rungs- rungs- | Stôsse.
tage. tage.
1859 Juli 1 1 5 2 August 3 1 7 2 Septbr. 5 4 4 10 Octbr. 7 15 10 3 Novbr. 8 7 46 — Decbr. 0 15 25 2
1840 Januar 4 12 15 14 Februar g 8 9 — März 5 1 16 2 April 2 5 11 2 Mai 2 1 13 1 Juni 1 1 9 [06
AE Sn © me
Ceres eee
Aus dieser Tafel + mr, wir par + ae
I. Dass die Stôrungen in den Wintermonaten weit häufiger eintreten als im Sommer, wovon der Grund zum Theiïl darin liegen kann, dass die Kraft, welche die täglichen regelmässigen Aenderungen Hoi sat sich im Winter viel schwächer zeïgt, daher den stô- renden Ursachen mehr Spielraum gestattet. Doch deu- ten die starken Stôrungen, welche sich meïstens in den Wintermonaten ergeben, darauf hin, dass, auch abge- sehen von dem oben erwähnten Umstande , die stôren- den Krüäfte in dieser Jahreszeit an Intensität gewinnen. Die stärksten Stürungen in diesen zwülf Monaten wur- den beovbachtet am 4. und 15. September 4
» 12. 22. und 25. October | :» 25. November
» Æ und 18. Januar » 6. 7. und 9, Februar À » 29. und 30. Mai. }
IT. Die Stôrungstage waren weit zahlreïcher in dk horizontalen Intensität als in der Declination. |!
IIT. Auch in diesem Jalkre wurden manche starke Storungen vwieder an: denselben Tagen bemerkt, in welchen sie schon in den yorhergehenden Jahren ein- getreten sind. Die Tage, welche in dieser Hinsicht vorzüglich beachtet zu werden verdienen, sind die in der Nähe des 18. Januar, vom 18. bis 22 Februar und der 18. October. Es wurden nämlich starke Stô- rungen beobachtet
im Jahre 1837 am 16. Januar
1858 ,, 17. 1859 , 19. 1840 , 18 , Eben so zeigten sich Stôrungen im Jabhre 1836 am 17. Februar 1857 D 48 , 1838 16. u. 21. , 1839 ,, 18 u.21., 1840 , 18.u.21. ,
Im Jahre 1840 waren diese Siôrungen nur in der ho- rizontalen Intensität und da nur schwach erkenntlich, wovon wahrscheinlich der Grund in den sehr starken Stôrungen liegt, welche einige Tage vorher, nämlich am 6. 7. und 9. Februar eingetreten waren.
Endlich wiederholte sich diese Erscheinung auf sehr ausgesprochene Weise
am 18. October 1836
Hide. y 061889 LNL 2 L 1008 D NT …
8. Stellt man die einzelnen Stüsse, welche sowohl an Stôrungs- als an anderen Tagen eingetretéen waren, nach den Tagesstunden zusammen , ohne Rücksicht, ob hiebeï die Declination und horizontale Intensität ver- grôssert oder verkleïinert worden sey, so erhält man als Endresultat folgende Tafel, welche die Anzahl der Scalentheïle enthält, um welche die Nadeln zu ver- schiedenen Tageszeilep von den Stôrungen verrückt wurden.
Declination. Horizontale
Intensität. 536.44 463.90
1573.56 1746.14 1425.53 1472.05 1911.15 2964.23
497.95 697.76 1475.16 1481.17
Aus dieser Tafel wird ersichtlich, dass in der De- clination die wenigsten Stôrungen von 84 bis 104 Mor- gens, die meisten von 8” bis 107 Abends eintreten, ein Resultat, welches schon die Maïländer Beobachtungen angezeïgt haben. Auch in der horizontalen Intensitäi
sind die Stôrungen Abends häufiger als Morgens.
9. Nimmt, man aber beï dieser Zusammenstellung auch auf die Richtung Rücksicht, in welcher beiïde Elemente verändert werden, und bezeichnet man mit dem Zeiïchen + eine Vergrôsserung, mit — eine Ver- minderung derselben , so zeigt die folgende Tafel die Reste, welche man erhält, wenn man die Summe al- ler positiven Aenderungen von der Summe der negati- ven abzieht.
Horizontale
Declination. di Intensität.
| Stunde. |
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
…_"EnBA « “7 à
62
Diese Zahlen bestätigen, in Beziehung auf die Decli- nation, gleichfalls eine schon aus den Maïländer Beob- achtungen erkannte Thatsache, dass die Declination in den Morgen- und Mittagsstunden durch die Stôruugen vergrôssert, in den Abendstunden verkleinert werde. In Beziehung auf die horizontale Intenusität sehen wir , dass die negativen Zeichen vorherrschend sind, d. h. dass im Allgemeinen die Stôrungen dieses Element verkleinern, was gleichfalls schon früher erkannt wurde. Es geht aber aus den Zahlen der Tafel auch noch her- vor, dass diess in den Stunden des Morgens und wahr- scheïnlich auch der Nacht in weït hôherem Grade ge- schieht als Vor- und Nachmittags.
10. Wir ermangelten nicht während der stärkeren Sforungen die Beobachtungen durch mehrere Stunden von 5 zu 5 Minuten fortzusetzen, um den Verlauf des Phänomens in allen Elementen mit môglichster Ge- nauigkeit zu studiren. Zebn Stürungen wurden auf diese Weise verfolgt, und es zeigten sich in ihnen manche gemeinsame Merkmale, die schon zum Theiïl von den früheren Beobachtungen angedeutet wurden, und welche auch diesen dem ersten Anscheine nach s0 regellosen Erscheinungen allmälig den Stempel der Ge- setzmässigkeit aufdrücken werden.
I. Obschon, wie bereits früher gesagt wurde, die Gesammtwirkung einer Stôrung auf die horizontale In- tensität in einer Schwächung derselben besteht, so zei- gen sich doch auch, wenn gleich vorübergehend, sebr grosse Intensitäten. Immer wurde aber das Maximum früher als das Minimum becbachtet; es scheint also auch jenes im Allgemeinen früher einzutreten als dieses.
IL. Diese Schwächung der horizontalen Intensität dauert auch noch fort, wenn die grossen Schwankun- gen schon lange aufgehôrt haben, und nur allmälig
kehrt sie wieder in ihiren früheren Zuständ zurück.
III. Alle Aenderungen in diesem Elemente sind mit entsprechenden Aenderungen der Inclisativn begleitet, und scheinen darin allein ihren Grund zu haben. Bei grosser horizontaler Intensitit wird immer eine: kleipe Inclination beobachtet, und umgekehrt.
IV. Die Schwingungsdauern der Inclinationsnadel zeig- ten sich während der stärkeren Siôrungen immer kür- zer als gewühnlich; die "Totalkraft wird also dadurch vérstärkt (*).. Da aber, wie wir früher gesehen haben, EEE Rd
(*) Diess ist im Widerspruch mit dem 23.$ des vorigen Brie- fes, und ich hoffe, dass es eine Berichtigung des dort gegebenen
BULLETIN
während dieser Erscheinung die schwächere horizontale Intensitit vorherrschend ist, so muss der Einfluss der Inclinationsänderung jenen der verstärkten Totalkraft überwiegen, was beï der grossen Inclination in unseren Breiten auch erklärlich ist. Es kann aber seyn, dass in Gegenden, wo die Inclination klein ist, die horizontale Componente durch eine Slôrung verslärkt wird.
V. Es scheiut, dass die Aenderungen der Intensität der Totalkraft der Zeit nach ziemlich genau mil den Aenderungen der Inclination und der horizontalen Com- ponente zusammentreffen ; es geschah nämlich während der Stôrungen, welche fortgesetzt beobachtet wurden , in zwei Fällen immer einmal, dass die. grüsste Schwin- gungsdauer mit der kleinsten Inclination und mit der grôssten horizontalen Intensität oder umgekehrt, die kleinste Schwingungsdauer mit der grôssten Inclination und kleiïnsten horizontalen Intensilät zusammenfel, wo- beï zu merken ist, dass die Schwingungsdauer nur von Stunde zu Stunde, und gewôbhnlich nur während der Tägesstunden (von Le Morgens bis 11 Abends), die übrigen Elemente aber in solchen Füällen von 5 zu 5 Minuten oder in noch kürzeren Intervallen, und auch während der Nacht beobachtet wurden, dass also diese Uebereinstimmung sich gewiss auf noch mehr Füälle
Resultates ist. Ich halte nämlich das bei den Mailänder Beob- achtungen angewendete Verfahren für unsicher, weil dort die täglicben Mittel der Schwingungsdauern an Stôrungstagen mit den Mitteln des ganzen Monates verglichen worden sind. Eine solche Vergleichung kann den kleinen Einfluss, den die Stôrun- gen auf dieses Element ausüben, nicht genau anzeigen, da es im Verlaufe eines Monates zu grossen Veränderungen unterwor- fen ist, sey es nun seiner Natur nach, oder in Folge der Man- gelhaftigkeit des Apparates. Hier konnte bei der grossen Anzahl der Bestimmungen an einem Tage genauer verfahren werden, indém man das Mittel des gestôrten Tages mit denen des nächst vorhergehenden und nachfolgenden verglich, wodureh man sich von der oben ausgesprochenen Thatsache überzeugte. Oft liefer- ten schon die Beobachtungen desselben Tages hievon einen über- zeugenden Beweis, da jene, welche man vor dem Eintritte der Erscheinung beobachtet hatte, merklich länger waren, als die während der Erscheinung bestimmten, So wurden am 25. No- vember folgende Schwingungsdauern gefunden :
Vor dem Eintritte der Stôrung; nach dem Eintritte der Stürung.
5430’ ..... 12/1569 9h0 . . 12/0724 & 30 12 1670 10 0 12 0894 6 0 12 1531 11 0 12 0752 8 0 12 1424 12 0 12 0624 13-0 120901. |.
Am folgenden Tage kehrte die Schaiseunetiater wieder zu ihrem vorigen Werthe zurück.
SCIENTIFIQUE: :
erstreckt haben würde, wenn auch die Intensität der Gesammtkraft in eben so kurzen AIntervallen bestimmt werden kônnie.
VI. Meistens werden von einer stärkeren Stôrung alle Elemente ergriflen, jedoch nicht in gleichem Grade, was vielleicht von dem Winkel abhängt; den die Rich- tung der stôrenden Kraft mit jener der constanten bil- det der 23. März in Hinsicht auf die horizontale Intensität der gestürteste Tag des ganzen Monates, während in
der Declination auch nicht ein :Stoss bemerkt wurde.
Freilich würde, wenn die Beobachtungen nicht: bloss
stündlich, sondern ununterbrochen angestellt worden:
wären, vielleicht auch die Declination grôssere Aende- rungen gezeigt haben.
| j
VII. Je mehr man sich mit diesel cie LU Lan be- schäftigt, desto inniger dringt sich die Ueberzeugung auf, dass sie um so schneller; zum Ziele führen wer- den, in je kürzeren Intervallen man sie anstéllt. Fünf Minuten ist noch eïn zu grosser Zeitraum, da sich wäh- rend dessélbon die Stellung des Magnetstabes um meh- rere hundert Scalentheïle verändern! kann, wie. des bei der Stôrung am 22. October v. J. an unserem Bifilar- Magnetometer geschehen ist. Es wird daher in Gôttin- gen und in Prag an Tagen, wo sich so starke Storun- gen oder Nordlichter zeigen, mehrere Stunden hin- durch an den beiden Apparaten für dié horizontalen Elemente fortwährend beobachtet, nämlich die Stel- lung des Magnetstabes eltwa von 15 zu 15 oder von 20 zu 20 Secunden aufgezeichnet. Es wäre sehr zu wün- schen, dass diess ét an anderen Beobachtungsorten geschehen môge. c
peye
Noch muss ich eines Schreibfehlers erwähnes ,- wel-
cher sich im den letzten $ des worigen Brièfes einge-. Die dort erwähmten verticalen Schwin- |
schlichen hat. gungen, welche den Erdstôssen zugeschrieben werden,
sind nicht an der Inclinations-, sondern an der: Decli-.
nations-Nadel beobachtet worden. Hier, wo diese Na- del an einem in eine > Hauptmauer des Gebäudes!einge- rammelten Balken aufgehängt ist, werden dergleichen,
Schwingungen nur bei Behr heftigen Winden bemerkt, und kôünnen daher tante. paire zuge- schrieben werden. -| 46 — 0€
64.
So war zu Folge der stündlichen Beobachtungen
A#F 175. BULLETIN SCIENTIFIQUE
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SAINT-PÉTERSBOURG.
Tome VIII. NM 5.
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s’abonne, à S£.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N.2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du bureau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l’étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l'Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d’ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques ; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8. Chronique du personnel
de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l'Académie.
SOMMAIRE. NOTES. %. Sur le mouvement des projectiles sphériques dans un milieu résistant. Ostrocnapsxy. 5. Sur le
nombre des chevaux de poste en Russie. KoErpex.
NA0:T, ES.
4. NOTE SUR LE MOUVEMENT DES PROJECTILES
SPHÉRIQUES DANS UN MILIEU RESISTANT; par
M. OSTROGRADSKY {lu le 30 oct. 1840).
I Nous avons entrepris des recherches assez éten- dues sur le mouvement, dans un milieu resistant, des projectiles sphériques dans lesquels, par défaut d'ho- mogénéité, le centre d'inertie ne coïncide pas avec celui de figure. Notre travail n’est pas encore achevé; en attendant qu'il le soit, nous allons citer les équations différentielles du problème.
Nous supposerons, pour fixer les idées, qu'il s’a- gisse des projectiles de l’artillerie.
Imagimons trois axes fixes ayant pour origine le point où se trouve le centre d'inertie du projectile au moment de sa sortie de l’âme de la pièce; et pour abré- ger le discours, appelons ces axes par les lettres Æ, F, Z. Nous prendrons X horizontalement, de manière qu'il fasse un angle aigu avec la direction du mouvement imprimé au centre d'inertie; l’axe F se dirigera sui- vant la verticale de bas en haut, et nous placerons l’axe Z à gauche du spec'ateur qui regarderait l'axe Æ Pour
l’origine du temps on prendra l'instant de la sortie du
mobile de la pièce.
Cela posé, désignons par x, y, z et x’, y’, z/ les co- ordonnées, relatives aux axes #, F, Z et au temps t, du centre d'inertie et du centre de figure du projectile sphérique ; puis, représentons par s et s/ les espaces qu'auront décrit, pendant la durée de t, le premier et Le second centre, par P, Q, R et p, g, r les rotations in- stantanées autour de deux systèmes d'axes menés par le centre d'inertie, le premier système parallèlement aux axes fixes #, F, Z, et le second, formant les trois axes principaux; par #/, v', w’ el a, b, c, les projections de
x sé ; la vitesse TH SX les axes principaux et les coordonnées,
relatives aux mêmes axes, du centre de figure; désig- nons enfin par 4, B, C, 4’, l, 4 et g les trois mo- ments dinertie principaux, relalifs aux axes passant par le centre d'inertie, la densité moyenne et le rayon du projectile sphérique, la densité de l'air atmosphé- rique et la gravité eu égard au poids de l'air.
Les dénotations précédentes admises, nous aurons par les principes de la dynamique, pour le mouvement de translation et celui de rotation des projectiles sphé- riques hétérogènes, les six équations suivantes, les trois premières se rapportant à la translation, et les trois der- nières à la rotation:
67 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 68 LU UN
(4) 3k4 ds? 2f40 ds’ = Pi (air À Ve de . .
y 3k4 ds"? | 2fAN ds Aap à RER» 0— D (ana S TAU dt )T dt É +8 344 ds’? … d: dy’ dx’ = it (ar ae +) a te Ca
(2) s 92 / / DA AL? 0 Le +(C—B\qr +37 fil TR 1P(cv'—bw) . + ENT Es (cv —bw")+(ap +bq +cr)u'—(au'+bv'+cw p |
8% +(4—Cpr +$ nf RG=TR IE (aw" eu) Te. Fe 4 TfIBT (aw/—cu 7) + (ap +bq +cr)v'—(au'+bv +ew)g| CEE (BA)pg +3 A2 RAÇU av) + ESA Ou avr) (ap bg er) — (au +bv-+ow)r ]
Ces équations renferment trois quantités 4, f et 42} rapport aux axes À, Ÿ, Z. Elles satisfont aux conditions
dont nous n'avons pas encore parlé et que l'on doit | suivantes ;
déterminer par l’expérience, Les deux premières sont (4)
des coëfficiens numériques, et Ja quantité {2 est une + 02 Lot — 1 «8 +8 Ho #=0 longueur; kX peut être supposé connu, et l’on admet BH pr + pr —A ay boy +a/"y"—0 assez généralement k=— 35, mais f et ( ne sont pas con- A+ +21 8 Le +80 , nues. Le coëfficienut f peut être déduit de très petites + +2 —1 au! + B8 + 77 =0 oscillations d'un pendule à boule de même métal et de LL 31 a/+p#+;y =0 même degré de poli que le projectile. On y parvien- ga + gta —1 7 FAN = 0 dra en imitant les expériences que l'illustre astronome (5)
de Kôünigsberg avait faites sur les pendules. Quant à la
; : Sir ; Le ds 1! Lire mai quantité {), je ne sache pas que l'on ait fait des expé-| %— P B", « je By œ —=py — 78
. : nb , . r . = y. Le 1," — de — riences d’où l’on pourrait la déduire. P=ya Aux a ay" — 7" Ps — ay 7 ne arc Bo, y=pa"— 08, = af — Bo Aux équations (1) et (2) il faut en ajouter celles (6) qui lient les rotations instantanées p, q, r avec les >» LA e la . ., . . " 4 quantités qui déterminent la position des axes princi- de +7 48° PL, —— de eine #%)= P
aux par rapport aux axes fixes #, F, Z Ces équa- FORT OREERS Sd de | AU 2 » dy Le a dy” tions sont indépendantes des forces qui sollicitent le | « a Ta j' LS ie = ete PP UT ar
mobile, elles sont généralement connues, et nous aurions dB #; . d y à : mo Fe. Œ — 12, FLE PRE = pu nous dispenser de les rapporter; cependant nous les | & ; Fu, 2 = (C5 RER di 7. R
rapporterons dans l'idée qu'il se trouvera des lecteurs qui désireraient voir réunies toutes les équations qui (7) ÿ
, , 4 , . . 1 & da! da’ sont nécessaires à la détermination du mouvement des | 7 c'Q— &R, =cR— PP, = Pl —xQ
projectiles sphériques dans l'air. Ce “
d d , d 44 Supposons LPO —/#R, PR 'P, Po #P—8Q 4 (@ D Q_UR, T—;R—yP, PP ;Q = x +aa + Bb +;c dt di DE À de ch 80 #3 (8) = Z + c'a+ B#"b+ ; a, 'c. Pde ke Qdu/ + Rd — 0 Ce sont les quantités &, 9, r, a, #. 3, a. BP, 7, PdB + Qdf' + Rd = 0 qui déterminent la position des axes principaux par Pd; + Qd;' + Rd/! = 0
69
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
70
ES
(9) d, d # dp" dy L dy AY! FL À +, = (53 ++ PE-)=?
d dy dy! da , da” LL suit «T RE He —(,7 + 7 Sa tt “dt = 9 de de, pda df A8 | PEN, Ce ce dm ; (10) % 2 & Ce Es 3, D) ei trs 0 re 7 Q d 7. d / ’ Ep er, AE — &T, = y p— a d dy L dy” 2. ” nn a = Pme, Ga 6"P (41)
pde + qd5 + rd;y =0
pda + qdf/ + rdy =0
pde/+ qd" + rd;"= 0 (42)
p=aP + «Q + &’R
= 6P + 8Q + BR
le A Sun (43)
P = ap + £g + 7r Q=ap+Bq+ 7
A — cp + B"q+ AE
(44)
’ dx’ ;4y y dsl
LL à 2 pri —- [42 dt — dt Aer dr -n dz’
ei V le à rule Ur LR dE , dy’ y» dz
W— ; TE D ET PrÈ
II. Nous nous sommes contentés de transcrire les
équations différentielles (1) et (2) qui se rapportent au mouvement des projectiles sphériques hétérogènes, comme sont les projectiles de l'artillerie. Quant à la démonstration de ces équations, nous la renvoyons au mémoire qui contiendra l’ensemble de nos recherches sur cetie matière. Nous ferons cependant observer que les équations (1) et (2) ont été trouvées dans l'hypo- thèse 1° de la résistance proportionnelle au carré de la vilesse normale, 2do du frottement proportionnel à la première puissance de la vitesse tangentielle et à la densité de la couche d'air en contact avec le projectile. Pour ce qui regarde celte densité, nous avons supposé qu'elle différait de la densité naturelle de l'air d’une quantité proportionnelle à la vitesse normale. Nos équations sont exactes quelle que soit la distance du centre d'inertie à celui de figure du mobile; elles sont
imdépendantes de l'hypothèse admise par Poisson dans le $ IV de ses Recherches sur le mouvement des pro- jectiles, et qui consiste en ce que la distance entre les deux centres soit extrémement petite par rapport au rayon du mobile. Aïnsi, nos équations trouvent leur application dans la théorie des projectiles rectifiés; il faut seulement les intégrer, mais c’est là que l'on rencontre de grandes difficultés. Avant de procéder à l'intégration, il serait très utile de déterminer par l'ex- périence, pour les projectiles qu’on voudra considérer, les quantités f et (2. Indépendamment de l'utilité que la connaissance de f et {2 apportera dans l'intégration par approximation des équations (1) et (2), la détermi- nation dont il s’agit est indispensable pour en pousser l'application jusqu'aux chiffres, c'est-à-dire, pour obte- nir les valeurs numériques des imconnues. Peut-être même serait-il bon de déterminer de nouveau le coëffi- cient k, sur la valeur duquel les savants ne sont pas d'accord.
Il résulte des équations (1) que la partie de la résistance indépendante des rotations P, ©, À, se trouve représentée par
3kA ds’? 18 24fN ds 841 dt? AT dt?
Elle est donc composée de deux termes, l’un propor- tionnel au carré, et l’autre à la première puissance de la vitesse du centre de figure du projectile. Du centre de figure, et non pas de celui d'inertie. Or la vitesse de ce dernier centre différera très sensiblement de la vilesse
4 . _ quand le mouvement de rotation sera très rapide et £
quand la distance des deux centres ne sera pas extrême- ment pelite. Ainsi, quand il s'agira des projectiles que l'on soumet à la rectification et qui sont fabriqués à des- sein, de manière que la distance dont il est question, soit aussi considérable que possible, on ne pourra pas supposer, même dans le cas de f très petit, la résis- tance de l'air proportionnelle au carré de la vitesse du centre d'inertie; et si l’on admettait cette hypothèse, on s'écarterait très sensiblement de la vérité.
III, En faisant abstraction des termes multipliés par f, les équations (1) et (2) deviendront incomparable- ment plus simples, mais sans doute moins exactes ; nous aurons alors
(15) ! l DÉC CEE Py ; 4 Fe dE TTa d& T6 ide u ds’ dz
een Er 287 1072
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BULLETIN SCIENTIFIQUE.
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(16) 4 = +(C—B)qr — ELU om= CEE
on à fait pour abréger
sus
— (c#/ — bw w)Ÿ
/ ds (aw'=— cu’) T
Au) (bu! — æ') TE 4 a —
sat
Admettons, avec Poisson, que la ligne qui va du centre d'inertie à celui de figure soït un des axes prin- cipaux, celui, par exemple, auquel appartient l’ordonnée aj on aura alors b—0, c—=0, et par suite les équations (16) et (3) deviendront
GS ne
se pe _ xAkË ds! Cie ce =—- ARRETE 47) Zx + au Pr rTae = z +ao
En admettant, toujours avec Poisson, que les deux moments d'inertie B et C sont égaux entr'eux nous
b étant une constante représentant la valeur initiale de
[la rotation p. La constante à n'a rien de commun avec
la lettre b qui tout-à-l’heure représentait une ordonnée et qu'on vient de supposer = 0. Puis, les deux autres équations relatives au mouvement de rotation, en faisant pour abréger
ÀA—8B _ L rk Al? m nc: | JET: Net deviendront 48 dq __ maw’ ds de FETES TS D dr mav’ ds mb =— 5 7
Pour faire usage des équations (15) et (18), il faut en éliminer les quantités x’, y’, z', au moyen des équa- tions (17) qui donnent par la différentiation
D" \\ de da PT ER PU dy _dr PE de
ER M IV. Voyons le cas que se avait considé-
ré. Supposons que la distance à soit très petite et né-
gligeons le carré de — nous aurons d’abord
aurons d’abord ds’ dx da | dy do’ dz da” DD Mn mit RUE T=gte ae dt Le =. dE STTtae en 1 puis (19) um ds dx sù ds da dx da | dy d |, dde = + dd T . PEN CAE à +R) z |
ra ds dy | au Fds da’ dx da dy da’ |, dzda” 0=7 +7 ARTE dt dt LT dt T dt dt aa) ]+s ds |, wdsdz | au [ds dx” dx da |-dy d&' | d:da” OT us +7 & ar à Rs AT )£ A Parce que les seconds membres des équations (18) sont | or nous avons à qe 1-7 , 4 multipliés par a, on peut y rem placer les coordonnées ne 27 — 7q . = fr — 4, = Pr y'q, du centre de figure par celles qui appartiennent au done | ceutre d'inertie, et pour lors ces équations, eu egard dx da | dyda | d: da ds aux (14), apr 1% LA Bu & TT dt dt U & d)àt : y deN ds ce Net: TR CS de +7£ Te ) à de da y dde du PB(gdg+rdr) Le 4 wa ds A dt dt V dt dt Ÿ dt ) TT RON ’ agile (6% dt he Pages et, en Pt dans les équations (19), on trouver SDuttes ds dx 2 ad —+rdr dx ua ds da l'on si e à {sole 23 mL Tr n-— È à 7" 3 Gi s Pt md bla . 7 [Or — 79) +Gr—-yq) + D A HE SEL auf SA E <a Kramer Pat de Traar tm d Lt dz su dz , pds dz #la nr dz pa ds da” LT ENT) LIEN rR LAIT re ds ARRET Tia no TE Th
73
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
74
LE
au degré d’approximation où nous sommes arrêtés, on
peut supposer rte donc — #, et par suite (20)
De Ludede PAG) de us di de dia Baden, 5 ds ds L dt dt d'y |, pds dy (2 d(g? +72) dy pa ds da Anal 85 à ds Lx d?z , u ds dz 12 d(g3 + r?) dz ua ds da” An Ta da RU = dû] À & dt
Ces équations ne s'accordent pas avec celles qui se trou- vent en haut de la page 187 des Recherches sur le mou- vement des projectiles et qui y sont marquées du No. (3). La différence entre ces équations et les nôtres (20) est un facteur e=T qui accompagne la quantité RE dans les équations de Poisson, et qui ne se trouve pas dans les nôtres. Poisson a oublié d'omettre ce facteur et ne s’en est point aperçu, puisque dans toutes les applications que cet illustre géomètre fait de ses équa-
tions (3), il y laisse subsister le facteur superflu ET
V. Voyous ce que deviennent les équations (15) et (48) pour le tir, presque horizontal, de la carabine rayée en hélice.
Pour abréger le discours, nous appellerons A Yaxe principal qui réunit le centre d’imertie à celui de figure.
Supposons, en premier lieu , que le projectile en sortant de la carabine, suivant une direction presque horizontale, se trouve animé d'une rotation très rapide autour de l'axe 4; et que le même axe et à la même époque de la sortie du projectile, se trouve être à la fois l’axe instantané de rotation et la tangente à la trajectoire du centre d'inertie. La quantité b sera alors très grande et, en prenant pour l'origine du temps
l'instant de la sortie du projectile de la carabine, les valeurs initiales de q et r seront zéro. Nous suppose- rons, en second lieu, que les mêmes quantités q et r soient très petites pendant toute la durée du mouvement À cause de la petitesse supposèe de q et r, nous en négligerons la seconde puissance et les puissances su- érieures, ainsi que les mêmes puissances de l'angle que l'axe À fait, à l’origine du mouvement, avec l'horizon, et que mous appellerons par la lettre 6. Puisque les moments d'inertie B et C sont égaux, il s'en suit que toute droïte menée par le centre d'iner- tie perpendiculairement à l'axe 4 sera un axe princi- pal; nous pouvons donc prendre et nous prendrons pour les deux axes principaux, autres que 4, la ligne qui, à l'origine du mouvement, coïncide avec l'axe Z et une
autre ligne qui, à la même époque, fait avec F l'angle à et se trouve dans le plan #Y. Cela posé, et désig- nant par f la vitesse initiale du centre d'inertie, nous
aurons, pour € 0,
dx T 0, x — À dy =") === #0 7 , & — où dz 200 x —9 p =b, AE 0 ar ES ai, 1 de & » He EUR POP MO 0 7 = 0, 0). e77 it
les équations (10) font voir que les quantités «, &, æ”, diffèrent peu de leur valeur initiale 1, Ô et 0; ainsi &/ et &” seront très petites, de même ordre que g, r et 0; donc on en pourra négliger les carrés et les puissances supérieures, ainsi que leurs produits px gr et O0. Il en sera de même par rapport aux quantités ? et 7, à cause de la relation «2? + 824 ;2— 1 et de ce que «& diffère peu de l'unité. Mais en négligeant les très pelites quanlités du second ordre fr et ;g, nous
aurons aux quantités de cet ordre près
da ee 0, donc &æ = 1
En négligeant les produits du second ordre }4’, va”, Ba, Ba«” nous aurons, en vertu des (5) Pr, Ÿ=—p" et si l'on veut vérifier le résultat, on n’a qu'à prendre
les équations
d 4 — r&, _ Z=qa —b#7 » à?
)
7 b 7
et à y népliger les quantités ra, qu, rœ”, qu”, ce qui
= q—
donnera
En mtégrant les équations de manière que, pour t = 0 l'on ait
Di, VEN a et, on trouvera B=cosbt, /=—simbt, F=sinbe, ;”—=cos bt, ainsi de neuf quantités &, P, y, «”, #', y, «”’, B, y”, cinq a, P, BP”, 7’, y’,se trouvent déterminées avec une appro- ximation suffisante et indépendamment du mouvement que l’on va considérer.
75 BULLETIN
SCIENTIFIQUE. 76
z'=z+a
dx’ dx
d'où ds? dy? “4 _ dz da” za — nr PMP ST 7 0 Te ere ar 2 Lee nous négligerons les quantités JE? dn? ainsi que / ET IN s s DE qe à cause de leur petitesse par rapport à y] = et nous aurons en conséquence : ps SUV dés Ti dE Nous aurons aussi PE les équations (14) dy dz — r RÉ V2)4 ess w = Ze + 8 7e LLC + ar
dx à Mn D ner | et par suite, les lu as double mouvement de- viendront
. x dx? E sf tes ET day u dx /dy (21) Zita tta D )+e= da: & dx re a ==) æ Ti dt Tr) dq ma dx pe “ m)— a3m dx 99 a TRE sa. 7 Ex dx 5 4% \ ) BLeSS ma dx? 9 re dm dx CT 0 ( SE FT NA en faisant pour abréger “if em Ÿ 4 | 1 = nous aurons ari2s D TEn d dz LA . Soient D pur 4 —. sean , On aura pour déterminer Y1 et z, Et au = + £ Kb ps ap is A 07 À (25)
OT +NT HD (Try +
FE (89 +
donc en intégrant et supposant pour abréger
1€: 1: He Aidbhe Re, 2np CT Ten
dx en multipliant par + on trouvera
ML ado pe _— PG+E ana”
(24) * TT 1—Ent 7 1+nt z Lg ana TH, AU 1+nt el par suite, en intégrant ces équations et celle-ci ARTE dd’ 1+nt
r
æ => log (1 + nt)
Le 8 à ,f'endt T — Re) log (1 + nt) — 2 (1 + ut) 4 Mers pee a ph 5e 1+ nt VIL Revenons maintenant vers les équations de
dy
la rotation. Pour cela, remplacons + et mn par leurs ? s dx dx
valeurs y, et z, données par les équations (23); nous Rurgne
7 nt 4 a+? ae (0 ë) +7 (cs + «y 7— 07) Bt T +, pe — = D(0RE E +8—T (æ' 5 CT g"— 57)
mais LA) APS eme
ay ay +ay 0, donc, à cause de « = 1,
YA Ut a + =—7y
ap + «ff + «#0
œ5 ha —= 28 et, par suite, en ES pour abréger @ +7) +éZS y+; Ÿ Fe et +5 +5 2 n HE (+) 345
et or équations nr la rotation deviendront
am dx? au 14 aim dx ss bhr "> [C4 +T);+51 NN F3 ___amdx? aim dx a # 4 CMS # PT TT [C1 “ F)3+551] TP TES
En vos la première de ces équations par F7, la seconde par y, et les ajoutant ensemble, puis mul- tipliant la première par #’, la seconde par ;”, et les ajoutant aussi, nous aurons
au dxA
Wie RD 9 + F F ECTS OT) ne.
au dx?
Fr LC +T )G8—87)—(8;"— 73)5]
BULLETIN S
77
CINTIFIQUE. 78
Or nous avons les équations
br, " , 2 ue fa tt en me: — 07 —Jp=a—i ACER RAE da’ ; ab da!’ ÊT—rq— dt puis à cause de = ;”, /= — #7", AT en Pete 1 de!’ Bq +7 =7q—8T=— : da’ pq + Tr =ére- 7'q ET de et en différentiant dg , ,dr d2a” dB’ dy Éoenimas La : & PL EX disco 41 dt dt? dt dt
pdæ +qd# +rdy =0 pda + qds" + rdy" = 0 et à cause de p=b
gd +rdÿ =—bd«
mais
gds" —rd;"=— bdc” donc Ndgh Var 2 d2a/’ da’ LR METTENT As
dq dr d2x’ da’ , 1 QU = F RUE n—= de To dt
eu égard à ces différentes formules nos équations (25) deviendront
(26) d?a! matdrdæ' amdr?- A ete. da’ Bt aa alt t pe ie + 7 d2a” ma2 dx da” am dx? au y da’ tmautenet half AG hE
Ou bien, en remplacant £ par la valeur (1 + +) d+HE
” et «— 0 par & ;
(27) da” ma? dx da” am dx? a y #1— da” Pere ral pee GE da” . ma?dxda” am dx? au da’ ES Re == — 1 ss de B dd — BE d® Ghana de plus pour t=0 nous avons da/’ de/’
AE mx —— — 0 ——
a=0, a =0, dE & 9 ainsi sans la quantité £, on aurait eu &/Z0 et «= 0, quel que soit t.
Les équations (27) s'intégrent au moyen des inté- grales définies; nous renvoyons pour cet objet à notre travail que nous avous déjà cité.
.. Si l’on néglige 4, on trouvera les équations qui, pour le fond, seraïent celles de Poisson: On peut voir,
dans les Recherches de cet illustre géomètre, sur le mou- |
vement des projectiles, la manière de les intégrer. Qu'il nous soit permis de faire observer, que Poisson semble annoncer qu il intègre ces équations exactement; mais, eu effet, il ne les intègre que par approximation.
—ss"2—-—
5. UEBER Die Zauz per Postererpe 1N Russ-
LAND UND DIE DAMIT VERBUNDENE BESTEUERUNG:
von KOËEPPEN {lu le 8 mai 1840).
e
Es kostet daher jedes Pferd dem Lande
in F3 in Silber.
Für die Unterhaltung dieser Pferde zahlt das Land
in Silber.
a
Namen der Prov.
Zahl der Postpferde
in Assig.
Rbl. à KR KR. UK
Archangelsk.... 496|148,022| 42,292 ,, |298 42| 85 262 Astrachan. . .. | 438/123,055| 35,158 572280 95! 80 215 Bessarabien ù 1014/152,100| 43,457 4251150 ,,| 42 85$ Bjelostok. . . .. 346| 48,993| 13,998 ,, |141 60! 40 455 Charkow. . ... 6241173,750| 49,642 8551278 44! 79 553 Chersson. . . .. | 1434|112,975| 32,278 571| 78 78| 22 50€ Cis-Kaukasient ) 620/168,266| 48,076 ,, |271 39| 77 54 | Land d. Don. Kos.| 921/147,364| 42,104 ,, [160 ,,| 45 72 | Estland?) . . .. un/bekannt
Grodno tre 9911203,712| 58,203 425205 56| 58 731 Ruth pt #72] 89,028] 25,456 5111188 60| 53 88; Larosslaw ..., | 266] 70,930| 20,265 7151266 65| 76 184 Ickaterinosslaw . |(5,762| 66,475] 18,992 8551104 52| 29 862 lenissejsk . . . . | 458]106,741| 30,497 4251245 70! 69 625 Érhutsk 4". 21 1670,385,594|110,169 7131/2350 84| 65 953 Käluga . . . .. . | 212] 39,688] 11,339 4251187 20| 53 484 L'LEKE de IE ARS 896/175,877| 50,250 5711196 30| 56 8+ Kijewi-v##ir. 8721131,658| 37,616 5711150 97| 43 133, Kostroma .. 456| 91,375 | 26,107 1411200 38| 57 251| Kurland ..... 157| 77,335| 22,095 715/482 58/140 755 Kürsk 0 2. 49%! 87,590| 25,025 7151177 31! 50 66 Livlandese- un|/bekannt | Minsk 1138/225,175| 64,335 7151197 86| 56 513 Mohilew ? 9231226,303| 64,658 ,, [245 18| 70 51 Moskwayl. 1... 1361127,051| 36,294 5711172 59| 49 311] Nishnij Nowgorod|(4,635]249,581| 71,308 8551395 41112 294 Nowgorod . ... | 156| 36,786] 10,510 2841235 80| 67 37: Olonez. 375] 64,811| 18,517 4251172 83| 69 58 | Oral sc: 374| 56,100| 16,028 5711150 ,,| 42 85 Orenburg . . : . | 1150/117,066| 33,447 425101 79) 29 82 Pensat ins. 322| 73,179| 20,908 2841227 26| 64931 Herm 1... 832/132,172| 37,763 42£ 158 86) 45 385)
1) Der im Jahre 1804 vom Staatsrath Rawinskij verfassten Beschreibung des Kaukasischen Gouvernements zufolge, betrug damals die Anzahl der Postpferde daselbst 504 Paa: (s. Xosañ- cTBcHn0e onucamie Acrpaxancroä un Kazkasckoñ ry6cpuiñ, 34. M. Boupasiue Okonomnueckum® o6mecTBomr ; C.I16. 1809. 8. T'a6. No. 3.
2) In Est- und Livland werden die Postpferde von der Rit- terschaft gestellt, woher denn die Unterhaltungskosten nicht ge- nau bekannt sind. In Estland zählt man überhaupt 301 Post- pferd; namentlich auf 5 Stationen, die an der grossen Strasse von Petersburg nach Riga liegen, zu 30 Pferden; auf den 7 Sta- tionen zwischen Jewe und Reval zu 17, und auf den # Stationcen am Wege von Reval nach Pernau zu 8 Pferden.
3) Dabei auf Freiposten 126 Pferde. 4) Ausserdem befiudeu sich auf den Stationen 19 Posthaucrnpferde.
Rbl. | Rbl.
147,686| 42,196 De 155,798] 44,513 713 PAT RE 226,775
Rjasan, .,... 36,960| 10,560 , St. Petersburg . . 529,007! 151,144 85£|410 70|117 342 Ssaratow. 3 117,949! 33,699 715|163 81 Ssimbirsk . ... 62,295| 17,798 5711189 92 Ssmolensk . « . . 121,570| 34,734 28£2|303 92 Tambow-" 41" 45,687| 13,053 4241135 97 Taurien . . 272,800| 77,942 855/258 33 Mobotak PPS 156,160! 44,617 142/219 32 Tomsk. . 150,008| 42,859 4221155 28
Transkaukasien
(Georgien) . . 213,510| 61,003 ,, |370 65 Tschernigow 83,386| 23,824 575|118 28 Hub. LL. JE 104,294) 29,798 284,221 90
320,982 302 24
91,709 425
RE 1 283.014| 80,861 142/26% 49 Wijatka ..... |[(5)814|(6)188,978| 53,993 715 Wladimir . . 502| 160,100! 45,742 855|518 92 Wologda 129,433] 36,980 855/256 81 Wolynien . .. 08] 190,909! 54,545 4251126 59 Woronesh . . . . 129,150! 36,900 ,, |150
Die gewesene Pro- vinz Omsk, welche unter die Gouvern. Tobolsk u. Tomsk vertheilt wurde.
350
60,440| 17,268 571|172 68 37,600 7.195,625 2229520 EE sa (7
Zu obigen auf den Krons-Poststationen für Rechnung des Landes gehaltenen Postpferden sind noch diejeni- gen hinzuzufügen, die von den sogenaunten Posthauern (Avomkn ) gehalten werden müssen und die im Twer- schen Gouvernement die einzigen, im Rjasan’schen aber die meisten sind, welche auf den Poststationen vor- kommen. Die Zahl dieser Pferde lässt sich durch die der Posthauern bestimmen, deren 2S Individuen (eine sogenannte amckaa 8rrrs) je drei Pferde halten müssen, wie diess durch den Ukas vom 13 Januar 1752 bestimmt ist. Da nun die Zahl der Posthauern 40,130 ausmacht®), so folot hieraus, dass von solchen nicht weniger als 4500 Postpferde gehalten werden müssten. Die Gesammt- Zahl aller Postpferde im Russischen Reiche muss daher (Liv - und Estland mit eingerechnet) gegen 42,500
5) Dabei 80 Paar Etapen - Pferde.
6) Mit Inbegriff der Zahlung für 41 Uebcrfahrten.
7) Im Jahre 1831 betrug die Poststeuer (nourosaa nosnnnocrs) überhaupt 7.546,588 Rb1. 68 Kop. Bco. Ass. (d. 1. 2.156,111 Rbl. 51/; Kop. Silber). S. TaGrmmx CabayiOmia KB O603p'HBITO Focy- aapcTBeutHaro Yriposienin no uacrn oGmecrBennaro G64aroyeTpoï- crBa 85 1851 r. 85 4. Ta6, 7.
8) S. das Journal vom Ministerium des Innern (1837, No. 9, S. XCIT), wo auf diese 40,130 Posthauern (1mmmru) 43,428 weibl, Iudividuen angegeben werden.
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
betragen, und dem Lande über 8.800,000 Rb]. Bco. (über 21/, Mill. Silberrubel) kosten.
Wollte man für jedes von diesen Pferden täglich nur zwei Garnez (keine 8 Pf.) Hafer rechnen, (jähr- lich 11 Tschetwert, 3 Tschetwerik und 2 Garnez), so würde deren Fütterung 484,766 Tschetwert Hafer erfor- dern; zu drei Garnez aber gerechnet 727,148 Tschetwert.
Jedes Postpferd kommt dem Lande im Durchschnitt 207 Rbl. 53 Kop. Ass. (59 RbI. 235/,; Kop. Silber) zu stehen und die Leistung der Posthauern, welche von allen andern Abgaben und Verpflichtungen (bis auf das Stellen der Recruten) frei smd, kann demnach auf 22 Rbl. 211/, Kop. Ass. (6 Rbl. 541/; Kop. Silber) für jede männl. Seele in Anschlag gebracht werden.
Da die Bevolkerung der in obiger Tabelle aufge- zählten Provinzen, mit Einschluss des Militär’s, gegen 551/; Millionen Individuen beïderler Geschlechts aus- macht, so folgt daraus, dass im Russland ein jedes Post- pferd zur Bedienung von 1300 Personen gestellt ist.
Wenn nun aber ein jedes Pferd dem Lande 207 Rbl. 55 Kop. Assig. (59 REIL. 255/; Kop. Silber) zu stehen kommt, so bat, im Durchschnitt, ein jegliches Individuum zum Unterhalt desselben jährlich circa 16 Kop. Assign. (über 41/2 Kop. Silber) beïzusteuern.
Am billigsten kommt der Unterhalt der Postpferde den Bewohnern im Chersson’schen Gouvernement zu stehen; am theuersten aber in Kurland,
Dem Berichte des Post-Departements zufolge nahm die Post ïm Reiïche, im J. 1858, überhaupt 12.760,872 Rbl. Bco. (d. 1. 5.645,936 Rbl. 484/; Kop. Silber) ein°). Die Besoldung der Beamten, die Versendung der Posten und alle übrigen Ausgaben betrugen zusammen 6.370,680 RbI. Ass. (1.820,194 RbI. 284/; Kop. Silber); der Ueber- schuss machte daher 6.390,191 RbI. Ass. (1.825,768 Rb] 855/; Kop. Silber) aus. Vergleicht man nun diesen Rest mit dem, was die Unterhaltung der Postpferde über- haupt deni Lande kostet, so folgt daraus, dass die Re- gierung aus einer der nützlichsten Institutionen keinen pecuniären Vortheïl zieht, sondern dass hier zur Befôr- derung des Verkehrs gegen 2*/, Mill. Rbl. Bco. (oder circa 700,000 RbI. Silber) mehr ausgegeben als einge- nommen werden.
Ein Mehreres in Beziehung auf das Postwesen in Russland hoffe ich der Conferenz vorlegen zu kônnen, sobald die der Akademie von Seiten des Post-Departe- ments zugesagten Notizen in meinen Händen sind.
9) S. der deutschen St. Petersburgischen Zeitung 1840, No. 51, S. 245, (C.-[lertep6. sbaomocreñ 1840, No. 47, crp. 209).
Emis le 26 novembre 1840.
C7
AE A7. BULLETIN SCIENTIFIQUE TomeViir
PUBLIÉ PAR
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE SA LN TT; P É TE R/SIB'O'U RC
Ce journal paraît irrégulièrement par feuilles détachées dont vingt-quatre torment un volume. Le prix de souscription, par volume, est d’11/, roubles argent pour la capitale, de 2 roubles argent pour les gouvernements, et de 11/, écus de Prusse à l'étranger. On s'abonne, à St.- Pétersbourg, au Comité administratif de l’Académie, place de la Bourse N. 2, et chez W. GRAEFF, libraire, commissionnaire de l’Académie, place de l’Amirauté N. 1. — L'expédition des gazettes du burcau des postes se charge des commandes pour les provinces, et le libraire LEOPOLD VOSS à Leipzig, pour l'étranger.
Le BULLETIN SCIENTIFIQUE est spécialement destiné à tenir les savants de tous les pays au courant des travaux exécutés par l’Académie, et à leur transmettre, sans délai, les résultats de ces travaux. A cet effet, il contiendra les articles suivants: 1. Mémoires lus dans les séances, ou extraits de ces mémoires, s'ils sont trop volumineux; 2. Notes de peu d'étendue in extenso; 3. Analyses d'ouvrages manuscrits ct imprimés, présentés à l'Académie par divers savants; 4. Rapports; 5. Voyages scientifiques; 6. Extraits de la correspondance scientifique; 7. Nouvelles acquisitions de la bibliothèque et des musées; 8, Chronique du personnel de l’Académie; 9. Annonces bibliographiques d'ouvrages publiés par l’Académie.
SOMMAIRE. MÉMOIRES. 5. Recherches thermochimiques. Suite. Héss. ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE. COURS PU- BLICS. CHRONIQUE DU PERSONNEL.
MÉMOIRES. 48. Par voie de mélanges. Chaux anhydre 34,04 Eau employée à faire le lait de chaux 609. 5. RECHERCHES THERMOCHIMIQUES; Par M: Acide employé 142 HESS. Suite (lu le 16 octobre 1840). nr ee Après le mélange Ca H 18,8.0,2 — 5,76 Pr LR ee Dissolution saline 756,6 . 0,86 — 655,47 . Pour la chaux hydratée. NAT AT LA Chaux anhydre 34,04 L 155,4 “4 Eau employée pour éteindre la chaux 114 D ner 0 ie Pour l'acide 112,5 692,23 260,54 Augmentation de température 19,70. Ces chiffres donnent 436,3. On a, après le melange, un liquide dont la densité | est 1,165. Cette expérience ayant été répétée avec un nouvel Chaleub bbécifique du liquide 0749: acide que je venais de ramener à la densité de 1,125, ads: CH inde) el dunna pour l'augmentation de températnre 209,5, d'où . LR | —— + ’ S "ES : Dissoliion | 241,7. 0,749 — 175,78 l'on tire pour résultat 449,6. 260.5 | Nous avons donc. pour la chaleur dégagée par l'a- Pour l'appäreil; l'eau, letverre + 823 tome d'acide muriatique saturé de chaux hydratée, 3 . 552 8000,54 F4 457,6 Augmentation de température 1,7°. 45°,3 Ces chiffres donnent “À 455,12. 449,6
Cette expérience répétée donna | 431,6. | moyenpe 439,1.
83
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
de
49. Après avoir obtenu le premier chiffre 455,2, Jje voulus vérifier l'expérience par un autre moyen. — Je mélai l'acide directement avec la chaux non éteinte. Ayant employé les quantités de substances indiquées
au $ 47, j'obtins 747,5, nombre beaucoup trop fort; |
car 135,2 + 167,2 (( 39.) — 602,4. Supposant que je pouvais m'être trompé au ( 47, je repris l'expérience, et ayant oblenu à peu près le même chiffre, je vérifiai ce résultat par la méthode des mélanges. — Je crus alors que la chaleur dégagée par la chaux qui se com- bine avec l’eau (6 59.) était mal déterminée, et je re- pris l'expérience. Les résultats se trouvent indiqués au $ 51. — C'est encore. pour rectifier mes idées que je voulus connaître la quantité de chaleur dégagée par la combinaison du chlorure calcique anhydre avec l’eau. Le résultat se trouve indiqué € 52.
50. Il est difficile de mesurer avec précision la quan- tité de chaleur qui se dégage pendant. la saturation d’un acide par la chaux anhydre. rience qui m'avait donné un chiffre trop fort, j'avais employé un excès de chaux ; il fallut donc reprendre l'expérience. En n’employant que la quantité de chaux strictement nécessaire, on n'oblient pas une saturation parfaite; la chaux anhydre, traitée par un acide, de- vient dure,
Dans la première expé-
et résiste fortement. Un petit excès de chaux donne le même résultat ; le liquide reste encore acide, quand même la chaux est employée à l’état pul- vérulent — Si l'on traite cette chaux durcie, par l’eau,
elle donne de suile une réaction alcaline.
Je trouvai que 22,5 parlies de la chaux dont je me servais, suffisaient pour saturer 142,5 d'acide muriati- que. Je fis l'expérience qui suit.
Chaux 25. Acide 112,5 159." . 0,61 "82,35.
Verre 9. Appareil plein d'eau 7799.5 7890.85
Augmentation de température 20.3.
Ce qui donne pour l'atome 580,7.
NB. Le liquide se trouvait encore acide.
51. Chaux anhydre 25. Acide 112,5 153,5 . 0,61 — 83,8 Verre 9. Appareil et eau 7799,5. 71892,3
Augmentation de température 22,4. Ce qui donne pour l'atome 606,1.
Le liquide était encore faiblement acide.
52. J'espérais qu'en ajoutant en même temps de l’eau, qui devait étendre l'acide et durcir moins la chaux,
j'obtiendrais un chiffre qui approcherait plus de la vé- rité.
Chaux * 25. Eau "150.2 Acide 112,5 287,5 . 0,77 221,4 Verre et appareil .7808,5 80299
Augmentation de température 20,4, Ce qui donne | 612. 580,7 606,1
612,0
Nous avons donc
moyenne 592,9 Mais (648,) 459,7 + 165,03 = 602,75
cr ©1
Substances employées. Mélange résultant
Chaux 51. Ca H — 67. 0,2 — 13,4 Eau 200. Eau 184 184. 251. . 251. Appareil et eau 7799,7 | 7997,1 Augmentation de température 10,45, Ces chiffres donnent 161,4.
54. Substances employées. Mélange résultant.
Chaux anhydre 102. Ca H — 154. 0,2 = 26,8
Eau 300. 268 268.
Pour balles de plomb 5,4
Appareil et ‘eau 7799,7 | 8099,9
Augmentation de température 29,85.
Ce qui donne 160,5.
85
BULLETIN SCIENTIFIQUE.
86
NB. Le mélange obtenu étant trop pâteux, il ne pouvait pas être remué suffisamment pour abandonner toute sa chaleur au calorimètre, ce qui devait nécessai- rement rendre le chiffre obtenu trop faible; l'appareil étant démonté, le thermomètre indiqua une tempéra-
ture plus élevée pour le lait de chaux que pour l'eau du calorimètre.
La chaux, en se combinant à l’eau, dégage donc
$ 59 167,2
53. 161,4
34. 160.5 moyenne 163,03.
55. Pour connaître la quantité de chaleur qui se dé- gage par ‘la combinaison de Ca C1 avec 6H, je mélais
Chlorure calcique fondu 74,5 5". Eau 300
374,5. 0,719 = 269
Appareil , eau et verre 1818 | 8087 La densité de la dissolution était 1,16. L'augmentation de température 10,5 Ces chiffres donnent 227,5.
56. Cette expérience fut reprise dans un autre calo- rimètre ; en voici les données :
Chlorure calcique anhydre 74,3
Eau 300.
3145.0,719 269- L'appareil en cuivre équivalait à 216,09 d'eau
Verre s 2hii
Une pièce bois de sapin 123,39 . 0,65 80,20
Eau du calorimètre 3925 Total de la masse 4511,40
Decité du liquide retiré de l'appareil 1,165 à l'a-
réomètre. Température de l'air ambiant 170,6. Température de la masse avant le mélange 159 Température de la masse après le mélange 179,9 Augmentation de température 29,9 L
Ces chiffres donnent 245,5.
Je tachai de constater ces chiffres par la méthode des mélanges (c'est à dire sans calorimètre) ; mais le chiffre obtenu se trouve beaucoup trop faible (301), ce qui provenait de ce que le chlorure anhydre ne se dissout
pas assez rapidement dans l'eau, ce qui occasionne une perte de chaleur trop considérable. La moyenne des deux expériences précédentes est 236.4.
57. Le chiffre 256,4 ne tient pas compte de toute la chaleur, car Ca €l, en se combinant avec 6H, dégage de la chaleur, mais Ca C1 + HS en absorbe par le fait
de sa dissolution. Pour avoir une idée, au moins appro- chée de cette quantité, je fis une expérience.
Verre 40.75 équivalent à 7,74 d'eau. Eau 250. Ca €1- HS 197,87 441,87 . 0,3908 — 115,0 182,74.
Le tout se trouvait à la température de 249,9 avant le mélange.
Après la dissolution 119,5 Différence 159,3.
Ce qui donne pour l'atome de chlorure calcique diminution de 33,65-
Expériences avec l'acide nitrique.
58. Les expériences avec l'acide nitrique furent con- duites absolument de la même manière. L'acide em- ployé était au commencement d'une densité de 1,325. Par mélange.
Eau 500 volumes. Cent. c. Potasse en dissolution 300 Acide nitrique 100 ae
Tr ,
900 volumes. Densité du liquide résultant 1,14. Capacité pour la chaleur 0,777. Toute la masse 900 X 1,14 X 0,777 = 797,2
Verre 55 852,2
Augmentation de température 22,4.
Ce qui donne pour un atome 419,5.
59. Eau 700 volumes. Cent. cent. Potasse en dissolution 150 fl Acide 50 50 S 900
87 BULLETIN SCIENTIFIQUE. à _ 85
Densité 1,075. Capacité pour la chaleur 0,797 Toute la masse 771,09 Verre 55
a ——
826,09 Augmentation de température 11. Ces chiffres donnent Moyenne des deux expériences
399,4. 409,45.
60. Avec la soude. Eau 500. Vol. C. c.
Soude en dissolution 200 ,, Acide 100 à 1,525
800 densité 1,12, Capacité pour la chaleur 0.86. Toute la masse 770,56 + 55 — 825,5. Augmentation de température 21°. Ces chiffres donnent pour l'atome
410,9:
61. Eau 700 volumes. Soude en dissolution 200 rs Acide nitrique 100 à 1,525.
1000. densité 1,1.
Capacité pour la chaleur 0,928. Augmentation de température 16,9. Ces chiffres donnent La moyenne des deux expériences 410,05.
Expériences avec l’ammoniaque.
62. Ces expériences furent faites dans le calorimètre Acide nitrique 155 Ammoniaque 184 821 . 0,726 — 253,04 Verre 27. Appareïl plein d’eau 799,7 1%
| 8059,7. Augmentation de température 29,25. 398,5.
La masse du calorimètre étant trop forte, je fis une
Ce qui donne le chiffre
masse plus petite , pour obtenir des variations de tem- pérature plus grandes. — J'avais négligé en outre de noter dans mon journal la température de l’air ambiant, de manière qu'après six mois je ne me trouvais plus en état d'apprécier le degré de confiance que méritait le chiffre indiqué.
a
65. L'acide employé avait une densité de 1,5216.
409,2.
Acide 132 p. Aïnmoniaque 188 320 Capacité pour la chaleur 0,726. 320 — 232,5 Verre 40 Appareil | 220 Eau 4100
Température de l'air ambiant 170,5. Température initiale de l'appareil 12. Température finale 160. Augmentation 49.
En calculant sur ces données, on arrive au chiffre 457,4, qui est nécessairement trop fort, 1° parce que tout l'appareil est resté au - dessous de Ja température de l'air ambiant; 2° parce que l'intérieur de l'appareil, ne pouvant être refroïdi à la même température que la
[masse du calorimètre, y introduisait une quantité de
chaleur dont il fallait tevir compte. On peut donc ad-
|mettre avec beaucoup de vraisemblance, que l'appareil [à introduire ‘dans le calorimètre n'ait pas changé de [température pendant l'expérience, et que l’augmenta-
tion de température ne porte que sur le reste du calo- rimètre et sur l’eau. — On arrive alors au nombre 407,8.
64. Cette expérience répétée avec la même quantité de matière, on eut soin, après avoir introduit l’appareïl intérieur dans le calorimètre, d'attendre qu'il y ait uni-
|formité apparente de température.
La température de l'air ambiant était de 18°. La température au commencement de l'expérience
LA | 15.5. La température à la fin 19,2 Différence 5,7.
Ces chiffres donnent à 404,5. Cette expérience répétée donna ke nombre 400,8.
NB. Il me semble que Ja Poltilié de l'ammoniaque,
A
qui fait qu'il commence à se combiner avec l'acide avant
[même que les deux liquides soient mélangés, doit oc- .|casionuer une perte de chaleur.
Ce ‘ La moyenne de ces trois expériences donne 404,3.
Expériences avec la chaux.
65. Chaux anhydre 34 Eau employée à l'éteindre 150 Acide nitrique 153
317
cine Di soie,
89 BULLETIN SCIENTIFIQUE. 90 Après l'expérience. Température de l'air ambiant 17,1°. CaH — 235. 0,2 — 0,46 Température avant l'expérience 15,1. Dissolution 514,7 . 667 —210,84 Température après 19,25 Verre 27 Augmentation 49,15. Appareil plein d’eau 7799 ARR are 451,7. 8037,50
Augmentation de température 2°,6. Ces chiffres donnent
L'expérience ayant été répétée sur les mêmes quanti-
tés, donne la même augmentation de température 20,6.
Ayant des doutes sur la température du Jait de chaux employé, l'expérience fut reprise avec le plus grand soin. Les quantités, de substances employées élaient les mêmes. La capacité pour la chaleur du liquide résul-
tant fut trouvée 0,678. — L'augmentation de tempéra-
ture 2,55. Ce qui conduit au nombre 450,6. 66. L'expérience fut encore reprise. Chaux 34 Eau 200 Acide 133 Après le mélange. Ca H 2,23. 0,2 — 0,44 Dissolution 564,77 , 0,72 = 262,6 Verre 27 Appareil et eau 7799,7 8089,78 Augmentation de température 2,45. 435,6.
Ces chiffres donnent
67. Nous avions donc 459,3 459,3
450,6
435,6
Moyenne 451,2.
Comme il y avait assez long-temps que ces expérien- ces avaient été faites, je voulus en vérifier encore une fois le résultat. Voïci les données. La chaux, l’eau em- ployée à l’éteindre et l'acide comme € 65. Nous avons donc après l'expérience |
CaH 0,46
2,5 . 0,2 = Dissolution 314,7 . 0,67 — 210,84 | Verre © 40 | Appareil plein d'eau 4320,00 | > 4571,3 è
68. Pour résumer les expériences qui viennent d'être
469,3. | "apportées, nous en formerons le tableau suivant :
HN |H"H€l
409 561
K aq 601 Na aq | 605 410 368 NES aq 598 404 568 tre aq 642 451 436
Dans ce tableau sont inscrites les moyennes, sans avoir subi aucune correction; ïl paraît cependant évident qu'en prenant les trois premiers nombres dans chacune des colonnes, ces nombres doivent être égaux, puis- qu'ils ne diffèrent pas plus entre eux que ne le com- portent les erreurs des différentes expériences.
Quant aux chiffres qui expriment la quantité de cha- leur dégagée par la chaux, ïls sont tous plus forts; mais il a été prouvé, ( 58, pour le sulfate de chaux, que cela tenait à l’eau qui se combinait à ce sel; il en est de même des deux autres. Donc, jusqu'à présent on peut admettre que toutes les bases qui ont été sou- mises à l'expérience, dégagent pour le même acide la même quantité de chaleur. Il en résulte que, si le chiffre pris dans la colonne verticale est le même pour toutes les bases, en prenant les chiffres sur la même ligne horizontale, ïl existe un rapport constant entre les nombres fournis par différents acides avec la même base, et ce rapport sera le même, quelle que soit la base dont on parte (pourvu toutefois que le sel soit neutre et anhydre). Il suffirait donc de connaître la chaleur dégagée par un acide quelconque avec une base quel- conque, pour déterminer les quantités de chaleur dé- gagées, soit par cette base avec tous les autres acides, soit par cet acide avec toutes les autres bases, selon que l’un ou l'autre de ces rapports ne soit pas encore connu. On pourrait, à la vérité, m'objecter que c'est trop généraliser la loï, que de l’admettre pour toutes les bases, et quil pourrait bien arriver que le chiffre de la colonne verticale fut. différent pour certains grou-
91 pes de bases. On peut espérer que cette question sera
bientôt résolue. Thermoneutraliteé.
69. Pour le moment, un autre phénomène requiert toute notre attention. Si vous mettez deux dissolutions de sels neutres, prises à la même température, et qui en se décomposant produisent deux sels nouveaux, la température du mélange ne change pas; d’autres fois le changement de température est à peine perceptible, de facon que des dissolutions neutres, mélangées ersem-
ble, se trouvent thermoneutres.
L’explication en est toute donnée par le tableau que nous venons de voir; par exemple:
pour Ca N la table indique 451 pour KS 601 Somme 1052. Vous aurez après le mélange : pour Ca S + H2 642 pour K N 409 Somme 1051.
Notez que je ne corrige aucun chiffre. Si vous prenez Ca GClaq 456 et Ca S aq 642 K $ 601 K CI 361
1057 1003
Dans ce cas il y a une différence, mais dont la cause est évidente, puisqu'il y avait plus d’eau combinée avant l'expérience qu'après, la thermoneutralité n'étant par- faite que toutes les conditions étant égales, comme? par ex., quand deux sels anhydres en produisent deux autres qui le sont aussi; ou bien si, dans les deux cas, il y a la même quantité d’eau combinée.
70. Mais nous avons supposé plus haut sur les chif- fres du tableau, que toutes les bases dégagent avec un même acide la même quantité de chaleur, et nous ne pouvons admettre pourtant que leurs affinités soient égales, puisque l'évidence du fait prouve le contrairé; On pourrait donc supposer que la chaleur dégagée ne fût pas la mesure de l'affinité , or c’est certainement la question qu'il importe le plus d'envisager sous son vrai jour. Pour cela il faut observer que les chiffres inscrit dans la tableau r'expriment pas réellement la chaleur dégagée par la combinaison d'un des acides avec une des bases, mais bien la différence entre les quantités
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de chaleur que dégage l'eau et celle que dégage l'acide. Le tableau prouve que cette différence est une quantité constante pour chaque ‘acide. Il reste donc à savoir st la quantité de chaleur dégagée par l'eau qui se com-
bine avec différentes bases est la même, ou non. .
71. On peut se demander d’abord, en partant de la loi de thermoneutralité, quelle influence exercerait sur elle l’une ou l’autre des deux hypothèses, celle de l'é- galité, ou celle de la non -égalité de chaleur dégagée. Il est évident d'abord que la thermoneutralité ne serait nullement affectée, si la chaleur dégagée était la même pour toutes les bases, car cela reviendrait à ajouter une quantilé égale à tous les nombres du tableau. Maïs elle ne le serait pas plus si les qüantités étaient diffé- renies ; çar si, dans l'exemple cité plus haut, vous ajou-
tez des quantités différentes à la potasse et à la chaux,
par ex., a et b, la somme de la chaleur dégagée, se trouvera augmentée dans les deux cas de la quantité a+ b. On aura évidemment
avant la décomposition après la décomposition
a+Ké —=60i+e e+KA,rs40te b + Ca Naq= 451 +0 b + Ca S aq = 64248 1052 + a +b 1052 +a +6
Il est donc certain que la thermoneutralité des disso- lutions ne serait point affectée d'une addition inégale de chaleur , et que par conséquent la thermoneutralité ne peut nous autoriser à aucune c nelusion sur la quantité de chaleur dégagée par l'eau. Il faut donc recourir à. l’expérience directe.
72. Nous avons vu plus haut, $ 54, que la quantité de chaleur dégagée par la chaux, jassant à l’état d'hy- drate, était 165, et j'ai cité, $ 20, que la potasse se combinait à l'eau en plusieurs proportions. —"Netpoa- * vant pour le moment me procurer de potasse anhydre - je fis fondre de l’hydrate. A une chaleur presque rouge , le dégagement d'eau cesse complètement, et la potasse offrait l'aspect d'un liquide tout-à-fait transpa- rent; coulée alors sur une plaque de métal, elle fut ensuite renfermée dans uu verre bien sec. — On admet généralement que la potasse ainsi traitée est K H. Deux essais préalables, exécuiés par la méthode des mélanges , me donnèrent au miniuum 505, au maxi- mum 344.
Je crois que le chiffre réel se trouvera entre ces deux extrêmes. Il suffit pour le moment de savoir que
la potasse K H dégage avec l'eau beaucoup plus de
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EE QUEUE
chaleur que la chaux anhydre, à bien plus forte raison la potasse anhydre. Il paraît donc évident que La base la plus puissante est aussi celle qui dégage le plus de chaleur en se'combinant.
Constitution des sulfates.
75. Nous n'avons examiné jusqu'à présent ce qui se passait dans la formation des sels neutres. L'étude des sels acides ne présente pas moins d'intérêt, surtout
depuis les belles recherches de M. Graham. Nous
KS2H. La première question qui se présente est de savoir dans quels rapports ces deux sels se trouvent-ils l'un envers l’autre? —
connaissons deux sulfatés acides de potasse, et
Tout le monde est d'accord pour le premier ; on l'assimile au chromate acide de potasse K Cr?; M. Graham va même plus loin, il croit que les eut de chlorure avec l'acide anhydre découvertes par M. H. Rose appartiennent à la même classe, comme par ex. KI + S.
Quant à la composition du second de ces sels, les opinions sont partagées. M. Berzelius l'envisage comme un sel double, sulfate de potasse et d’eau KS + HS. M. Graham attribue une toute autre constitution à ce sel. Cet habile penseur a découvert que dans les sels, surtout dans les sulfates, toute l'eau que contient le sel n'est pas retenue à beaucoup près avec la même force; par ex., dans le sel VAS SH+6H, une température de 100 suffil pour chasser les 6 atomes, tandis que le dernier nest dégagé qu’à une température de 2370,7. Mais, ajoutez du sulfate de potasse, il se forme alors Zn S+KS+6H, et toute l'eau part à 121°,1. De là, Graham conclut que le sulfate potassique a remplacé justement l'atome d'eau qui était combiné avec le plus de force, et le nomme, pour mieux le désigner, eau Nous savons en outre que les acides libres re- tiennent pour la plupart le dernier atome d’eau avec beaucoup de force et ne le cèdent qu’à une base. De là le nom d'eau basique, pour désigner le premier atome d'eau. — Selon M. Graham, le bihydrate d'acide sul- furique est composé de sulfate d’eau plus l'atome d'eau saline HS + H, le sulfate de potasse, vous avez selon lui HS 1 KS, la composition du sulfate acide de potasse. (Elements of Chemistry , p. 328). Cette formule est donc essen- tiellement différente de la première, et ne rend même pas exactement toute la différence qui existe entre les deux manières de voir.
saline.
et si vous remplacez l’eau saline par
toutes les expériences précédentes.
74. Cette dernière manière de voir envisage donc H et KS comme équivalents, par rapport à la place qu'ils occupent dans quelques combinaisons. Si je demande mais ces deux substances peuvent -elles être équivalentes? elles me répondent que oui; que le sulfate potassique, étant ajouté, persiste dans la combinaison, en vertu de sa fixité, et que c'est l'eau, la substance la plus volatile, qui cède la place. Mais, adressez la même question à la thermochimie, elle vous répond positivement que non ,
aux analogies ordinaires de la chimie:
que les deux substances ne sauraient être envi- sagées comme équivalentes dans cette combinaison. — Si K$S ne faisait que remplacer le second atome d'eau dans l'acide sulfurique, en ajoutant K $ à HSE, il n'y aurait point de chaleur dégagée; mais faites l'expé- rience , et vous trouvez un dégagement considérable — Ici, toutefois, une ob- jection toute naturelle se présente probablement à l’es-
dont on n'a point tenu compte.
prit du lecteur. C'est que l'acide sulfurique se combine à plus de deux atomes d’eau, et que le sulfate potas- sique, en déplacant le second atome d’eau, celui-ci devient troisième atome d’eau, et dégage par cette raï- son une quantité de chaleur indiquée plus haut (6 20). — Mais cette objection tombe d'elle même; car si à KS+HS vous ajoutez au atome d'eau, — il ny a pas de chaleur dégagée — au contraire. I1 devient donc évident que, dans le sulfate acide hydraté, le sulfate ueutre ne remplacé pas le second atome d'eau, et que
la formule HS +KS ne doit plus être admise.
15. Mais la formule K SH HS exprime-t-elle la constitution réelle de la substance” Je ne le crois pas non plus. — Quand on méle K$S et HS ,il y a déga- gement de chaleur, mais il est difficile de le mesurer directement, car le mélange se solidifie, il ne devient pas homogène, et la communication de la chaleur est trop lente. Maïs on parvient à déterminer cette quantité par voie indirecte, en partant du principe de la constance des sommes de chaleur dégagée. — On introduit dans l'appareil intérieur du calorimètre du K $? en poudre, on y place aussi un vase contenant de l’ammoniaque liquide. On opère le mélange et on détermine le dé veloppement de chaleur, comme cela a été fait dans Après l'expérience il vous reste dans le calorimètre du sulfate neutre, qui reste en poudre, en vertu de son peu de solubilité et le liquide contient un mélange de sulfate d'ammo- niaque et d’ammoniaque libre.
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Voici les données d’une expérience :
Sulfate acide cr) Ammoniaque 94 Appareil 232 Eau 4100
Après l'expérience, sulfate neutre insoluble 51. 0,169 — 8,619
60 Liqueur ammoniacale 120 . 0, (approxim.) 222 4100 Toute la masse 4590. Augmentation de température — 2,5. Ces chiffres donnent 406.
Ce résultat est facile à interprêter: la quantité de chaleur par HS saturant un alcali est 601; la même quantité d'acide, mais complètemen} saturée (étendue ) d'eau ne dégage que 407 en saturant un alcali. Dans le cas présent, la chaleur dégagée coïncide tout-à-fait avec ce nombre; d'où il résulte que KS, en se com- binant à S, en dégage autant de chaleur qu'il est pos- sible d'en dégager par l'eau, donc bien plus que ne peut en dégager le second atome à lui seul. Ainsi donc toute la chaleur dégagée dans la formation du composé K $? se compose des quantités suivantes :
K dégage en se combinant à l’eau X. S en se combinant à l'eau 5.0 K et S tous deux étendus d’eau, en se combinant 407
x + 917 K S en se combinant à S 510.
Si nous placçons les chiffres qui indiquent les quanti- tés de chaleur dégagées entre les substances qui la dé-
gagent, nous aurons K x + 917 $ 510$.
76. Pour savoir positivement [a place à assigner à l'eau dans le sel acide, il faudrait connaître la quantité de chaleur qu'elle dégage ; mais elle est très difficile à déterminer, parce qu’elle est faible; nommons la y, pour le moment; y étant très faible, la combinaison sera K x + 917 $ 510 S y H. — Le sel anhydre est donc K S2, et le sel hydraté K $? + H, et nous VOyOns ainsi disparaître ce qu'il y avait de contradictoire à envisager ces deux substarces comme appartenant à deux classes distinctes. Elles sont différentes, comme un sel arhy-
dre et un sel hydraté, mais non comme deux sels constitués de manières différentes.
77. On voit par ce qui précède que la connaissance des quantités de chaleur dégagées devient un élément indispensable pour l’idée que nous avons à nous faire de Ja constitution de telle ou telle substance. On se demande quel est le rapport qui existe entre les quan- tités x +917 et 510 et y. On entrevoit la nécessité urgente d'une bonne notification, qui puisse rendre à la science le même service que lui ont rendu les for- mules introduites par M. Berzelius.
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ANNONCE BIBLIOGRAPHIQUE.
Aeraroe npucyxxenie yapexaennbixe IT. H. Aemnaosvius Harpaas 17-r0 Anp54x :840 r. (Neuvième distribu- tion des prix fondés par M. Paul Démidoff). CI, 1840. 8. Prix 85 cop. arg.
EC
COURS PUBLICS GRATUITS,
dans la petite salle des séances de l’Académie.
L mi de géométrie et de physique appliquées aux arts et métiers, en français, par M. Jacobi, académi-